''Communauté'' : un gros mot ? : Différence entre versions

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'''Ceci est une sélection d'extraits de l'antichambre (actes 3 et 4) et éventuellement du wiki, qui ont un rapport (de près ou de loin) avec le terme de "communauté" et dont certains éléments peuvent être utiles pour bâtir cet article. Ils sont donc à reformuler et réorganiser (sans citer directement Ecopol)'''
 
'''Ceci est une sélection d'extraits de l'antichambre (actes 3 et 4) et éventuellement du wiki, qui ont un rapport (de près ou de loin) avec le terme de "communauté" et dont certains éléments peuvent être utiles pour bâtir cet article. Ils sont donc à reformuler et réorganiser (sans citer directement Ecopol)'''
 
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Nos ancêtres vivaient dans des grottes, en petits groupes. Nos aïeuls, eux, se serraient les coudes au sein de communautés villageoises. Mais avaient-ils vraiment fait le choix de vivre ensemble? N'étaient-ils pas plutôt motivés par un nécessaire impératif de survie ?
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Avec la vulgarisation des moyens de transport rapides (train, voiture, avion), les possibilités de changer de lieu de vie sont décuplées. De plus, le marché du travail nous invite à toujours davantage de mobilité. Parallèlement à la liberté de déplacement accrue, face à l'émergence des sociétés jugées individualistes, les modes de vie communautaire regagnent du terrain. Ce qui n'était pas choisi autrefois, peut désormais faire l'objet d'un acte délibéré, intentionnel. Chacun est ainsi libre de se diriger vers un mode de vie plus collaboratif. Cette possibilité n'est cependant pas toujours pleinement exercée : combien d'entre nous pensent qu'ils ne peuvent pas s'extraire de leur environnement, qu'ils doivent "gagner leur vie" et que leur logement, leur environnement social, n'est que partiellement volontaire (en d'autres termes, accepté "à défaut de mieux").
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Aujourd'hui, nous sommes toujours heureux de vivre en famille, en quartier, en communauté, mais le degré d'intention est très variable. Le terme "communauté" peut être utilisé pour remplacer la notion de "quartier". On dit par exemple "participer à la vie de sa communauté" en parlant des activités de son quartier. Mais l'implication en matière de vivre ensemble reste très modeste, simplement parce que le principe dominant, c'est d'être propriétaire de son logement. Les lois du marché, notamment immobilier, ont plus d'importance que le choix du voisinage...
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Une autre utilisation du terme "communauté" se réfère à l'appartenance culturelle, on parle alors de la communauté coréenne, chinoise ou française.
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L'expression « faire du travail communautaire », se réfère au travail social réalisé dans un quartier, que ce soit pour développer des activités sportives, artistiques ou pour aider les gens à trouver du travail et à défendre leurs droits sociaux. Ici, même si la notion de "communauté" n'est plus à proprement parler intentionnelle, elle reste tout de même importante pour un grand nombre d'humains qui ont compris les limites du tout individuel. L'être humain est, par nature, un être social. Il a besoin de relations. Choisir sa communauté, c'est choisir d'habiter avec d'autres et de mélanger les cultures. C'est choisir son environnement de stimulation.
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Lors de la création d'une nouvelle communauté, il est essentiel de se référer aux communautés intentionnelles du passé pour s'inspirer de leur réussite. Ainsi, on évite d'avancer en tâtonnant, à l'intuition, et au hasard; mais en s'appuyant sur ce qui existe, de manière à savoir où l'on va.
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L'élément le plus délicat est la gestion du facteur humain : on parle d'écologie relationnelle. La régulation des relations entre les acteurs d'un tel lieu, le bon équilibre entre libertés individuelles et la gestion du bien commun sont autant de dimensions à organiser.
 
L'élément le plus délicat est la gestion du facteur humain : on parle d'écologie relationnelle. La régulation des relations entre les acteurs d'un tel lieu, le bon équilibre entre libertés individuelles et la gestion du bien commun sont autant de dimensions à organiser.
 
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Version du 8 septembre 2013 à 16:44

ATTENTION : Article en construction
Ceci est une sélection d'extraits de l'antichambre (actes 3 et 4) et éventuellement du wiki, qui ont un rapport (de près ou de loin) avec le terme de "communauté" et dont certains éléments peuvent être utiles pour bâtir cet article. Ils sont donc à reformuler et réorganiser (sans citer directement Ecopol)


Nos ancêtres vivaient dans des grottes, en petits groupes. Nos aïeuls, eux, se serraient les coudes au sein de communautés villageoises. Mais avaient-ils vraiment fait le choix de vivre ensemble? N'étaient-ils pas plutôt motivés par un nécessaire impératif de survie ? Avec la vulgarisation des moyens de transport rapides (train, voiture, avion), les possibilités de changer de lieu de vie sont décuplées. De plus, le marché du travail nous invite à toujours davantage de mobilité. Parallèlement à la liberté de déplacement accrue, face à l'émergence des sociétés jugées individualistes, les modes de vie communautaire regagnent du terrain. Ce qui n'était pas choisi autrefois, peut désormais faire l'objet d'un acte délibéré, intentionnel. Chacun est ainsi libre de se diriger vers un mode de vie plus collaboratif. Cette possibilité n'est cependant pas toujours pleinement exercée : combien d'entre nous pensent qu'ils ne peuvent pas s'extraire de leur environnement, qu'ils doivent "gagner leur vie" et que leur logement, leur environnement social, n'est que partiellement volontaire (en d'autres termes, accepté "à défaut de mieux"). Aujourd'hui, nous sommes toujours heureux de vivre en famille, en quartier, en communauté, mais le degré d'intention est très variable. Le terme "communauté" peut être utilisé pour remplacer la notion de "quartier". On dit par exemple "participer à la vie de sa communauté" en parlant des activités de son quartier. Mais l'implication en matière de vivre ensemble reste très modeste, simplement parce que le principe dominant, c'est d'être propriétaire de son logement. Les lois du marché, notamment immobilier, ont plus d'importance que le choix du voisinage... Une autre utilisation du terme "communauté" se réfère à l'appartenance culturelle, on parle alors de la communauté coréenne, chinoise ou française. L'expression « faire du travail communautaire », se réfère au travail social réalisé dans un quartier, que ce soit pour développer des activités sportives, artistiques ou pour aider les gens à trouver du travail et à défendre leurs droits sociaux. Ici, même si la notion de "communauté" n'est plus à proprement parler intentionnelle, elle reste tout de même importante pour un grand nombre d'humains qui ont compris les limites du tout individuel. L'être humain est, par nature, un être social. Il a besoin de relations. Choisir sa communauté, c'est choisir d'habiter avec d'autres et de mélanger les cultures. C'est choisir son environnement de stimulation.




Lors de la création d'une nouvelle communauté, il est essentiel de se référer aux communautés intentionnelles du passé pour s'inspirer de leur réussite. Ainsi, on évite d'avancer en tâtonnant, à l'intuition, et au hasard; mais en s'appuyant sur ce qui existe, de manière à savoir où l'on va.

L'élément le plus délicat est la gestion du facteur humain : on parle d'écologie relationnelle. La régulation des relations entre les acteurs d'un tel lieu, le bon équilibre entre libertés individuelles et la gestion du bien commun sont autant de dimensions à organiser.

La vision dominante de la société, c'est que les enfants étudient, les adultes travaillent et les vieux se reposent. Chaque individu passe de l'insouciance, à la surcharge puis à la décharge. Après des années sur les bancs d'école, nous devons produire et sommes débordés, puis, du jour au lendemain, arrive la retraite avec 100% de temps libre. Et si l'on voyait les choses différemment? Dans Ecopol, dès 7 ans, on apprend à travailler, à prendre des responsabilités, à participer aux tâches quotidiennes. Il y a une culture de productivité, tout en restant modeste en terme de résultats à atteindre. Cette démarche est collaborative et coopérative, elle se fait selon une dynamique de jeu et de célébration quotidienne. L'âge adulte atteint, il est important de ne pas trop travailler pour pouvoir continuer à se construire. Être dans une démarche de formation continue, où l'on ne sait pas tout et où l'on continue d'apprendre. La retraite, elle n'est pas uniquement réservée aux personnes âgées. Le temps libre est l'opportunité de s'entretenir et de penser à son corps. Une personne qui a du temps pour elle, est en meilleure santé physique et mentale. Elle est plus apte à contribuer au renforcement de la communauté. En se connaissant mieux, elle communique plus facilement avec les autres. Elle peut utiliser le temps dont elle dispose pour préserver son environnement tant naturel que social.

Cette culture d’entrepreneur, elle s’acquiert par l’expérience, et souvent c’est ce qui fait peur, parce qu’on est stressé par la sécurité, par des bas instincts qui sont alimentés, et donc on se dit “oh mon Dieu, moi, prendre une responsabilité d’entreprendre, cela veut dire, au fond, être responsable de tout et que tout le monde va dépendre de moi”. Alors qu’en fait, on peut co-entreprendre, co-évoluer, ensemble.

« Il faut s'entraider, c'est la loi de la nature » Jean de La Fontaine

« Pour qu'un enfant grandisse, il faut tout un village » Proverbe africain

Ceux qui alimentent de l'intérieur
Dans un premier temps, seuls ceux qui, de par leur expérience personnelle, possèdent de nombreux savoir-être pourront remplir les fonctions listées ci-après. Mais à terme, le développement personnel de chacun permettra que de plus en plus de personnes puissent assumer ces différents rôles. Plus grand sera le nombre de personnes veillant au bon fonctionnement, meilleur sera l'indice de démocratie.

Étant une communauté, la sécurité dans Ecopol dépend de l'implication et de l'engagement de chacun à protéger le lieu. Le système des alertes et la possibilité de faire appel aux médiateurs sera dans tous les cas la meilleure manière d'éviter les problèmes.

Donc, en synthèse, éviter les jeux de pouvoirs et être dans des forces de propositions, et s’il n’y a pas de propositions, demander à un facilitateur de transformer une souffrance en une proposition. Et c’est là qu’on trouve le rôle des médiateurs, qui est très important et qui est un article à part entière…

Et c’est souvent l’absence d’intermédiaire pour reformaliser qui fait que les choses sont compliquées, parce que, comme on exprime les choses avec son vécu, il rentre en choc avec le vécu des autres, et puis il y a un choc culturel de perceptions, de besoins, et il n’y a pas l’huile qui est mise dans les rouages et…

Au fond on est dans un environnement socio-économique hyper industriel, où tout est planifié et structuré, mais sous une forme qui est assez peu humaniste, assez peu consensuel, parce que ça va tellement vite qu’il faut qu’il y ait une seule personne qui décide tout en haut, les hiérarchies sont très pyramidales et très peu horizontales, et c’est rare qu’on arrive à trouver des dynamiques où il y a en même temps un travail sur la masse avec beaucoup de production qui ramène suffisamment de revenus parce qu’on peut faire des économies d’échelles, et en même temps une dynamique de consensus. Et c’est un peu ça le défi de société aujourd’hui.

Donc, c’est possible, techniquement et pratiquement. C’est pas miracles, des exceptions qui confirment la règle, c’est simplement un chemin difficile, parce qu’en plus de devoir prendre des décisions relativement rapidement et relativement fermes, on doit avoir le consensus, et ça c’est difficile. Une des rares méthodes pour y parvenir, c’est d’avoir une culture de de la rupture. Donc une rupture, c’est soit des faillites et des gros problèmes de société, ou alors qu’individuellement, les gens disent : “Moi, je suis en rupture avec le modèle dominant de vie, et donc je veux autre chose donc je prends mon destin en main, je me lance.” et c’est ça le courage. Et l’usage c’est outils web, c’est simplement une petite facilitation.

C'est à partir de ce constat que se sont créés les réseaux sociaux. Le principe est simple: permettre à des gens qui partagent des intérêts communs de se rencontrer et d'interagir. L'usage des réseaux sociaux n'est que la prolongation d'une dynamique qui existait déjà avant l'aire numérique. Aujourd'hui, solliciter de l'aide est devenu beaucoup plus facile. La traçabilité des conversations dans les forums nous permet d'avoir une vision globale des expertises dans tous les domaines. La meilleure manière d'expérimenter cette dynamique de réseau et d'essayer concrètement : s'inscrire à différents réseaux sociaux sur le web, réunissant des acteurs internationaux autant que locaux, œuvrant pour "un monde meilleur", valorisant le bien commun, la justice, les pratiques durables. Vous verrez ainsi à quel point ces groupes sont porteurs de sens; ils ne sont pas homogènes et réunissent ainsi des participants aux valeurs diverses.
Cette diversité rend la démarche essentielle et profonde, il est important de contribuer à en densifier le contenu, tout comme les liens entre ces différents réseaux. La densification du réseau représente la dimension quantitative des liens. Assurer la qualité des liens, c'est à dire une plus grande capacité, entre les acteurs, à coopérer sur des bases encore plus précises, encore plus saines, encore plus efficaces, est peut-être la dimension la plus importante

Les acteurs du bien commun et de l'innovation sociale peuvent éprouver des difficultés à l'heure de "faire confiance" ou de "coopérer" avec des acteurs n'appartenant pas à leur réseau social. Il est plus simple de faire confiance aux personnes avec qui on entretient des liens directs qu'avec ceux que l'on connaît peu. Ces réseaux défendent des valeurs nobles, mènent des actions dignes, mais ne font pas encore suffisamment appel à la sagesse des foules ou à l'intelligence collective.

Ces compétences permettent, au quotidien, d'appréhender les rapports avec plus de simplicité et de justesse. Les acquérir est essentiel pour assurer l'harmonie dans un écolieu. Les développer demande une certaine expérience de la vie et nécessite des efforts. Mais une fois acquises, elle sont de vraies armes à l'heure de comprendre et de relever les défis de l’écologie communautaire.
Au sein d'un éco-lieu, cette démarche d'acquisition peut-être faite en commun. Elle deviendra réalité si chacun accepte que la technologie est au service de l'Homme et que l'outil numérique réduit l'écart entre nos valeurs et nos pratiques.

Trois exemples parmi des centaines de micro compétences dites transversales, qui sont, aujourd'hui, de plus en plus considérées comme clés de succès pour l'insertion sociale et professionnelle. C'est un changement en profondeur que l'on peut synthétiser sous l'étiquette éducation/formation durable.
Ces nouvelles compétences ont toujours existé, mais dans le monde toujours plus complexe qui est le nôtre, elles sont devenues incontournables. Elles nous permettent de maintenir un lien avec l'autre, de ne plus nous limiter à une tâche productive mais nous ouvrir à la remise en question, au partage, à la différence et à la coopération, en transcendant les disciplines.

Extrait de Bernard Werber :
En 1974, le philosophe et psychologue Anatole Rapaport de l'université de Toronto émet l'idée que la manière la plus "efficace" de se comporter vis à vis d'autrui est:
1) la coopération
2) la réciprocité
3) le pardon.
C'est-à-dire que lorsqu'un individu ou une structure ou un groupe rencontre un autre individu, structure ou groupe, il a tout intérêt à proposer une alliance. Ensuite il importe, selon la règle de réciprocité, de donner à l'autre en fonction de ce que l'on reçoit. Si l'autre aide, on l'aide; si l'autre agresse, il faut l'agresser en retour, de la même manière et avec la même intensité. Enfin il faut pardonner et offrir de nouveau la coopération.
En 1979 le mathématicien Robert Axelrod organisa un tournoi entre logiciels autonomes capables de se comporter comme des êtres vivants. Une seule contrainte: chaque programme devait être équipé d'une routine de communication, sous-programme lui permettant de discuter avec ses voisins.
Robert Axelrod reçut 14 disquettes de programmes envoyés par des collègues, universitaires également intéressés par ce tournoi. Chaque programme proposait des lois différentes de comportement (pour les plus simplistes, deux lignes de code de conduite, pour les plus complexes, une centaine), le but étant d'accumuler le maximum de points.
Certains programmes avaient pour règle d'exploiter au plus vite l'autre, de lui voler ses points puis de changer de partenaires. D'autres essayaient de se débrouiller seuls, gardant précieusement leurs points et fuyant tous contacts avec ceux susceptibles de les voler. Il y avait des règles du type: "si l'autre est hostile, l'avertir qu'il doit modifier son comportement puis procéder à une punition". Ou encore: "coopérer puis obtenir des défections surprises provoquées par un système aléatoire".
Chaque programme fut opposé 200 fois à chacun des autres concurrents. Celui d'Anatole Rapaport, équipé du comportement CRP, (Coopération-Réciprocité-Pardon), battit tous les autres.
Encore plus fort: le programme CRP, placé cette fois au milieu des autres en vrac, s'avéra au début perdant devant les programmes agressifs, mais finit par être victorieux puis même "contagieuxª au fur et à mesure qu'on lui laissa du temps. Les programmes voisins constatant qu'il était le plus efficace pour accumuler des points, alignèrent en effet leur attitude sur la sienne. (source : http://www.bernardwerber.com/unpeuplus/ESRA/cooperation_reciprocite.html)

Alors que dans la majorité des communautés, seule une personne, un couple ou un groupe presque fermé se prétend "gourou", dans Ecopol l'objectif est que chacun devienne "gourou", au sens de devenir maître de son destin et d'influencer positivement son entourage, lorsque cela est nécessaire. Pour cela, des formations permettront à chaque arrivant de développer des compétences dites transversales en matière de relations humaines et de connaissance de soi.
Devenir son propre "gourou" ou celui de l'autre, est une manière de mettre en évidence la nécessité de prendre la parole, de faire rire, de philosopher, de parler d'amour et de briser les tabous. Ceci peut se faire en abordant les questions sur le pouvoir, les droits, les obligations, les valeurs, les preuves, les vérifications et l'engagement, entre personnes ou dans des groupes conscients, mûrs et responsables.

Les clés pour reconnaitre les comportements d'un leader bienveillants

  • devenir plutôt que rejeter
  • être une force de proposition
  • être un être à part entière dans un groupe à part entière
  • entrer dans un processus de coopération visant à la construction de soi ainsi que celle de la communauté
  • tendre vers la cohérence
  • rester critique...

Au sein des Ecopols, ces attitudes sont valorisées et encouragées. On peut ainsi tendre vers une communauté de gourous. Tendre, car bien sûr, si un ou deux "gourous" peuvent émerger rapidement, étendre cette volonté à toute une communauté est un défi de taille.

Plus l’humanité se développe, plus il faut augmenter la capacité de gestion de la complexité. Au niveau électoral, ceci appelle à des modes de gestion plus raffinés, plus précis et plus représentatifs. Mais aussi à la responsabilisation des citoyens : « la "classe politique" n'est pas forcément figée. En démocratie, rien n'empêche un simple citoyen de se présenter aux élections, de créer un nouveau mouvement politique et de proposer une alternative aux personnalités en place au pouvoir.[1] »

Les objectifs ?

  • développer un plus grand sentiment d’appartenance au groupe
  • dépasser une vision binaire du vote (les gagnants et les perdants) qui favorise les frustrations
  • changer la gouvernance tout en maintenant une continuité d’action.



S’il ne fallait retenir qu’une chose : c’est simplement que oui on peut faire des erreurs, on peut même avoir des regressions dans la qualité de la dynamique de l’écologie communautaire, mais par contre si on dit que c’est un scandale, c’est affreux, qu’on s’étripe, qu’on se sépare, qu’on fait des jeux de pouvoirs, alors là on se complique la vie et au final c’est la seule à retenir : moi je le vis de manière peut-être très forte, mais au fond y a des choses que je perds et d’autres que je récupère, c’est ça le communautaire.

Il est plus facile d'être solidaire lorsque tout va bien. Proposer un changement et mener ce changement à bien est plus conflictuel. Lorsqu'un groupe de personnes doit faire le choix d'un nouveau mode de vie, d'une nouvelle organisation collective, des discordances et des conflits peuvent apparaître.

  • Une bonne gouvernance ou Qui décide quoi ?
    Afin que chacun se sente impliqué et écouté, il est essentiel de trouver une façon de décider qui soit la plus démocratique possible. Les outils de gestion informatiques, répondant aux critères de la culture libre, favoriseront le dialogue, faciliteront la résolution des conflits et protègeront des despotismes. Voir aussi notre article Vers une bonne gouvernance.
  • Un environnement social favorable.
    La présence de pionniers compétents dans la gestion des conflits est importante. Leur modération, leur recherche du consensus, leur attachement au bien commun et leur croyance en la non accumulation des ressources permettront de maintenir un climat sain et agréable pour tous.