2007-2012: La reconnaissance fédérale

De Wiki ECOPOL

transfert d'innovations, compétences transversales, entrepreneuriat social, fonds publics, partenariat, Union Européenne, écoconstruction, urbanisme, accessibilité, incubation.


Nul n'est prophète dans sa région : Smala décroche coup sur coup quatre mandats de projets Européens, financés par la Confédération helvétique. Chaque projet sera au final couronné de succès, les rapports finaux seront tous validés avec remerciements du Secrétariat d'Etat à l'Education et à la Recherche.

Objectif : recevoir des méthodes de gestion innovantes de problèmes socio-économiques de la part d'autres ruches créatives en Europe, sur des thèmes de développement socioculturel, les analyser et les adapter au contexte suisse, tout en les enrichissant de notre créativité pour les étoffer à l'échelon européen. Nous découvrons un monde incroyable, fait d'experts en transferts d'innovations socio-pédagogiques, de promotion des compétences transversales et de partenariats multilatéraux, dans lequel nous nageons comme des poissons dans l'eau.

Les thèmes :

  1. Entreprises partagées, ou comment créer un nouveau statut professionnel entre travailleur indépendant et employé : l'entrepreneur salarié.
  2. Team écoconstruction, ou comment développer des filières d'écoconstruction en Europe.
  3. Minergie sans pétrole ? Comment isoler exclusivement ou presque ses maisons avec des matériaux naturels ? C'est le projet INATER. A voir absolument sur le site de la Smala : INATERRO, le film pédagogique produit par Smala sur les fonds européens sur les matériaux naturels avec Vincent Kucholl et Noel Tortajada de la Radio-Télévision Suisse, et une ribambelle de stars d'Hollywood : Clint Eastwood, Angelina Jolie, Leonardo di Caprio etc… (oui oui!).
  4. Accès pour tous à l'espace urbain

Concernant ce projet, voici quelques extraits de l'article par Gaëlle Desportes, Etre-Handicap Information, Janvier 2013 sur le thème « Éliminons les situations de handicap » :

« Le 25 octobre 2012, la conférence ayant pour thème “Une ville pour tous” s’est tenue à la mairie du troisième arrondissement de Paris. Un après-midi pour se pencher sur ce qui entrave l’accessibilité des citoyens européens en zone urbaine… et découvrir des outils pour y remédier. Un projet qui prend en compte la “logique de la ville” (déplacements d’un bâtiment à l’autre, d’un parc à une terrasse de café, d’une boutique à un établissement public…) en plus de celle du cadre bâti (déplacements d’une pièce à l’autre), le tout étant sous-tendu par un principe : « ce qui est nécessaire aux uns bénéficie à tous ».
« Pour permettre aux participants à la conférence d’appréhender concrètement les difficultés rencontrées par les personnes handicapées en milieu urbain, l’Arvha a diffusé un film de la Smala. Cette association suisse est allée constater la situation sur le terrain en France, en Italie, au Royaume-Uni. On y observe la pression exercée par la circulation automobile (à Rome, un habitant aveugle relate s’être fait détruire quatre cannes en traversant), les erreurs de conception, les oublis… Les architectes européens du projet TTAT ont ensuite présenté la situation dans leur pays respectif. Là aussi, des points négatifs (non-respect par les voitures, matériaux de mauvaise qualité, travaux non sécurisés, barrières cloisonnant les trottoirs, absence de signalétique, mauvaise conception des passages piétons…), mais des exemples positifs : à Athènes, par exemple, la mise en accessibilité du site de l’Acropole et des 24 stations de métro de la ville a été remarquablement réalisée.

« Ce qui coûte cher n’est pas l’accessibilité, mais c’est de réparer les erreurs, a expliqué Luc Givry. Quand on veut aménager un espace, il faut absolument en parler avec des personnes handicapées. Rien de pire que la bonne volonté mal pensée. C’est ainsi que l’on se retrouve avec de belles rampes d’accès pour fauteuils roulants toutes neuves mais inutilisables, car leur pente est trop raide. Enfin, il estime que l’accessibilité est un choix politique, qui commence par faire respecter la réglementation existante. »

Ces projets nous permettent de préparer plusieurs axes du label et incubateur Ecopol. Pour chaque projet, nous réalisons un film et des courts-métrages.[1]


  1. Détails : voir aussi les pages du site Smala avec le menu « Projets UE ».