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De Wiki ECOPOL
(Ambassadrices et ambassadeurs)
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=Investisseurs=
 
=Investisseurs=
 
Le fonds de démarrage d'Ecopol a été établi à 9 millions d'Euros. Une enveloppe dont le montant sera quelque peu affiné en fonction du lieu retenu pour la fondation de l'Ecopol.
 
Ce fonds permettra d'accéder rapidement à l'autosuffisance financière, avec la mise en place d'outils de gestion performants, en vue d'une bonne optimisation des coûts et de l'espace disponible.
 
 
Vous pouvez contribuer avec :
 
* un '''don dès 100€''', et, pourquoi pas, des sommes importantes pour donner un signal fort.
 
Ainsi vous soutenez l'association Ecopol qui gère cette initiative, et peut développer sa souveraineté sur les terres et ses infrastructures.
 
Vous recevez le rapport annuel, avec des nouvelles fraîches et un recueil d'histoires sur l'aventure en construction.
 
 
* un '''investissement dès 5.000€''', pour mettre de l'argent dans un projet qui vous motive.
 
Vous recevez une part de la société anonyme qui possède les ressources louées à l'association, à la hauteur de votre investissement.
 
L'association est actionnaire majoritaire. Votre mise est récupérable intégralement en 6 mois sur demande, sans intérêts ou avec rendement de type compte d'épargne standard. Vous choisissez un rendement de 1% ou 2%. Ces intérêts proviennent des revenus des micro-entrepreneurs qui louent la terre et les infrastructures, via l'association Ecopol qui coordonne le projet.
 
Si vous souhaitez récupérer votre investissement en moins de six mois, vous ne récupérez que 95% à 99% de la somme versée. Le solde de 1% à 5% est utilisé par l'équipe d'Ecopol pour promouvoir le fonds Ecopol et ainsi trouver de nouveaux investisseurs pour vous succéder. <br>
 
La terre et les infrastructures sont les ressources qui garantissent la valeur de votre investissement.
 
Si le projet n'est pas autofinancé après 10 à 20 ans, la société anonyme peut retirer la gestion à l'association, et revendre le patrimoine (terres + constructions) pour un projet d'écotourisme moins innovant. Par exemple, un centre de vacances et de séminaires avec une gestion classique par un professionnel de l'hôtellerie, sans école ni agriculture intégrée, ni vie communautaire.
 
 
Le fond de démarrage est réuni en 3 lots de 3 millions. <br>
 
Lot 1 : achat de la terre (environ 300 hectares avec plage et terres fertiles, cf plan d'Ecopol), construction des infrastructures de base pour 100 pionniers avec une dizaine de micro-entreprises de base pour la construction, la communication et la formation. <br>
 
Lot 2 : construction du premier quartier, mise en place de vingt micro-entreprises pour démarrer l'écotourisme, l'agriculture et l'artisanat.<br>
 
Lot 3 : achat de terres complémentaires, fin des constructions de base pour accueil entre 500 et 2.000 visiteurs et résidents, projets de reforestation et d'infrastructure pour la gestion durable et l'autonomie financière.
 
 
 
== Un système de financement classique et de confiance ==
 
Comment font les banques qui lèvent des fonds auprès de nombreux investisseurs pour construire par exemple un grand pont ou un immeuble de 200 étages ? Elles formalisent le projet comme le fait ce livre pour Ecopol. Puis elles ouvrent un compte bancaire bloqué. Les investisseurs y versent 5% de l'investissement promis. Leur investissement est alors considéré comme actif. Lorsque 100% des promesses sont réunies, il y a 5% de 3.000.000 d'euros sur le compte bloqué, soit 150.000€. Cela lance la "réalisation" du fond : les investisseurs ont 6 mois pour verser le 95% restant promis. Si ce n'est pas le cas, les 5% de départ sont utilisés pour trouver de nouveaux investisseurs.
 
 
== Un exemple concret du cheminement d'un investisseur ==
 
Après avoir assisté à une conférence de présentation du projet, Sabina et Georges rentrent chez eux et surfent sur le site internet d'Ecopol. Ils lisent le livre. Ils arrivent au constat que ce projet est vraiment très proche des valeurs et de la vision qu'ils ont de la société. Plutôt que de laisser tout leur argent sur un compte d'épargne en banque avec 1,5% d'intérêt, ils se disent qu'ils préfèrent investir dans ce projet auquel ils croient. Ils demandent l'avis à leur banquier avant de lancer. Celui-ci leur demande de lui transmettre un lien pour prendre connaissance du "due diligence". C'est un document produit par un avocat externe à Ecopol, qui confirme des éléments de base sécurisant le projet, à savoir :
 
* oui, pour moins de 1,5 million d'Euro, on peut acheter 300 hectares de terre incluant des terres fertiles et quelques centaines de mètres de plage, et le prix des terres augmentant partout sur terre, c'est un bon investissement.
 
* oui, la loi du pays retenu est ainsi faite que n'importe qui peut devenir micro-entrepreneur indépendant. Le système méritocratique, où les résidents sont payés uniquement en fonction de leur résultat, ne va pas se heurter à des problèmes de règlementation du travail; il est donc légalement viable.
 
* oui, il existe d'autres initiatives de ce type (écolieux) dans le pays en question ou dans un pays similaire, ce qui démontre que ce n'est pas un projet isolé utopiste, mais bien un projet innovant inscrit dans une tendance émergente.
 
* oui, si le projet n'atteint pas les objectifs quinquennaux, la Société Anonyme est ainsi constituée que son conseil d'administration a l'obligation de soumettre aux actionnaires un vote pour définir si le projet doit être transformé en un écocentre de tourisme plus classique, avec des vacanciers qui viennent se détendre, mais sans école, sans résidents, sans écologie profonde, juste un lieu sympa et bien situé. Ceci permettant à la Société Anonyme de revendre le terrain et l'infrastructure à un hôtelier à un tarif suffisant pour couvrir les investissements (à noter que ce scénario n'est pas du tout souhaité, mais qu'il fait office de plan B pour assurer que les investisseurs seront respectés).
 
 
Sur cette base, Sabina et Georges font une promesse de 100.000€ d'investissement. Après réflexion, ils décident aussi de :
 
* faire un don exceptionnel de 2.000€ pour aider le projet à trouver les autres fonds et à recruter les premiers pionniers.
 
* venir à une réunion des ambassadeurs dans un écovillage déjà existant, à leur frais, pour le plaisir de voir comment cela se passe.
 
* limiter leur rendement (intérêt annuel) à 1%, car c'est ce qu'ils touchaient dans la banque où ils ont leur épargne.
 
 
Pour verser les 100.000€ ils font ainsi :
 
* - 1 - Ils versent immédiatement 5%, soit 5.000€, sur un compte bloqué au nom du projet Ecopol.
 
* - 2 - Ils reçoivent par email les nouvelles de l'état des investissements, et voient ainsi que le total des promesses augmente progressivement.
 
* - 3 - Lorsque le total des promesses atteint 3 millions, donc lorsque 150.000€ sont sur le compte en banque bloqué au nom du projet, ils reçoivent la demande de versement des 95.000€ restants. Ils ont 6 mois pour le verser. <br>
 
Ce système permet d'assurer un financement solidaire où tous les investisseurs sont partenaires. Tant que l'entier de la somme n'est pas promise, personne ne doit verser les 95% restants.
 
 
Si, au moment de devoir verser le solde de 95%, par malchance Sabina et Georges doivent faire face à des difficultés financières et ne peuvent plus verser les 95.000€ promis, ils ont 6 mois pour trouver un autre investisseur qui les remplace, ou bien laisser les 5% initiaux comme soutien à la recherche rapide d'investisseurs qui les remplacent. Ainsi, c'est un investissement solidaire.
 
 
Quelques années plus tard, Sabina et Georges ont besoin de ces 100.000€. Moyennant un délai de 6 mois, ils peuvent le récupérer, sans motifs, à 100%, avec les intérêts cumulés.
 
 
=Ambassadrices et ambassadeurs=
 
 
Vous contribuez à enrichir la présentation du projet sur le site [http://www.cooperation.net/ecopol www.ecopol.net], en proposant des modifications et compléments directement sur la plateforme web (comme wikipédia).
 
 
Vous diffusez l'existence d'Ecopol dans vos réseaux sociaux (on peut vous envoyer des dépliants par la poste). C'est très utile, car de nombreuses personnes souhaitent participer à ce genre de projet et ont besoin de liens de proximité ou tout simplement d'une petite étincelle d'information.
 
 
Vous organisez des conférences pour présenter le projet à divers groupes.
 
 
Une réunion par an est organisée pour tous les ambassadeurs.
 
Le but: assurer une bonne dynamique de groupe.
 
 
=Pionnières et pionniers=
 
 
Vous vous inscrivez sur [http://www.cooperation.net/ecopol www.ecopol.net] et présentez votre motivation et vos contributions à faire partie des pionniers. Tous les profils sont possibles (âges, origines, expériences, situation). L'essentiel pour participer comme pionnier est le savoir-être. Il s'agit de vos compétences transversales à toute activité; la capacité d'intégration dans un groupe, d'autoformation par l'action, de gestion du changement et de création d'un climat constructif de coopération et de cohabitation, votre plaisir à construire un projet innovant, à être régulier, positif, modéré, à aller jusqu'au bout de ce que vous entreprenez...
 
 
Sur la base d'un auto-diagnostic de compétences, d'un entretien individuel et d'un stage de premier contact, les fondateurs sélectionneront environ 500 pionniers pour planifier un essai de quelques mois. Il y aura avec toujours une centaine de participants sur le terrain. Selon nos expériences et les projets existants (voir notre deuxième partie consacrée aux écolieux existants), environ 20% des participants à une telle dynamique se sentent à l'aise pour s'engager durablement dans la construction d'une communauté intentionnelle d'apprentissage.
 
 
Ceci signifie que sur 500 pionniers initialement sélectionnés, une centaine sera durablement active dans le projet. Les autres réduiront ou stopperont leur engagement durant la période d'essai, et seront remplacés par d'autres pionniers, en fonction des situations.
 
<br>La majorité quittera en douceur et en bonne entente, et une minorité (mais peut-être bruyante, mieux vaut s'y préparer), s'en ira en exprimant sa déception, à cause d'attentes non satisfaites. Le fait de savoir comment gérer cette réalité humaine de choc frontal (entre les attentes de certains participants virulents et les réalités des processus d'innovation) est probablement un des plus forts savoir-faire que les fondateurs apportent au projet. <br>Cette "obligation de résistance" dans les moments de chocs relationnels a été identifiée comme la principale clé de succès de grands projets d'écolieux durables, tel Findhorn et Auroville, ainsi que dans les expériences communautaires des ONG Smala (communautés intentionnelles urbaines, Suisse) et Ynternet.org (communautés virtuelles). <br>Un dispositif performant d'anticipation et de gestion de conflits devrait permettre au projet de rester durablement ouvert à tous, sans réduire la dynamique de coopération par des règles inutilement restrictives, ce qui peut arriver si trop de difficultés relationnelles sont rencontrées.
 
 
S'il y a consentement mutuel après 3 à 12 mois d'essai, le pionnier bénéficie du statut de résident durable. Après 3 à 5 ans, une communauté intentionnelle comme celle-ci atteint une forme de « rythme de croisière », avec un noyau solide de personnes habituées à coopérer et cohabiter, et pouvant ainsi se proposer comme mentors pour accueillir de nouvelles vagues de participants.
 

Version du 14 septembre 2013 à 18:54

Vous y croyez? Vous vous demandez comment rejoindre le projet et participer à votre mesure ou selon vos ressources?

Vous pouvez devenir :

  • Ambassadeurs depuis chez vous, en diffusant l'existence d'Ecopol dans vos réseaux sociaux et en venant nous rendre visite. Lors de vos voyages, vous pouvez aussi faire connaître le projet et le présenter à des associations ou toutes structures potentiellement intéressées par l'aventure.
  • Donateurs ou investisseurs, en apportant vos fonds pour appuyer le lancement d'Ecopol
  • Pionniers en présentant votre candidature pour faire partie des fondateurs de ce pôle d'écologie communautaire.


Investisseurs