Discussion:Plus qu'un livre, une expérience !

De Wiki ECOPOL
Révision datée du 26 août 2013 à 11:52 par Tducret (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

retrait de ce texte qui me parait superflu :

Plus qu'un livre, une expérience!

Encart : le cycle de vie d'un livre

Dans les librairies on trouve des livres en vente avec un titre, une image et un prix. Il existe parfois une version de poche et une version plus luxueuse. Lorsque le livre est épuisé il y a une deuxième édition. Les écrivains signent quasiment toujours des contrats où ils abandonnent leurs droits d'auteur au profit de l'éditeur. Ce dernier reverse une partie des bénéfices de la vente à l'auteur. Si l'auteur est réputé, il peut demander une avance à l'éditeur avant d'écrire, ce qui est très rare. Parfois l'éditeur aide l'auteur à chercher des fonds publics ou des dons s'il peut justifier que l'ouvrage sert le bien commun. C'est le cas pour des ouvrages historiques, géographiques, qui mettent en valeur une culture et tous les livres à vocation documentaire. La plupart des livres restent un ou deux ans en librairie puis ils sont sortis du rayon et le stock qui reste chez l'éditeur est mis au rebut, voir recyclé en papier de deuxième main. Il est rare que l'éditeur laisse l'auteur récupérer les livres invendus étant donné qu'il a abandonné ses droits. L'éditeur préfère pour des raisons commerciales ne pas laisser ces livres faire l'objet d'une commercialisation parallèle, il les sort donc du circuit. C'est le cycle de la majorité des livres, mais bien entendu pas tous. Certains livres sont publiés à compte d'auteur, c'est l'auteur qui décide. D'autres sont l'objet de contrat avec un éditeur qui accepte des conditions plus écologiques, plus durables, plus respectueuses, moins concentrées sur des objectifs de profit à court terme. Une formule intéressante est celle du livre à la demande. Le livre est imprimé en un à dix jours et envoyé par la poste au client uniquement lorsque celui-ci l'a commandé. Les livres sont donc imprimés un à un sur la base de fichiers PDF.

Interdire la copie : une protection pour l'auteur?

Dans la pratique, les statistiques ne vont pas dans le sens de la protection des auteurs par l'interdiction de copier une oeuvre. Au contraire, plus un livre est facilement copiable, plus il est largement diffusé et plus il y a de probabilités que des lecteurs souhaitent en acheter une version officielle pour l'offrir ou simplement pour le plaisir de détenir dans leur bibliothèque une version luxueuse ou dédicacée de l'auteur.
C'est le principe même du copyleft, aussi appelé gauche d'auteur, qui ne prive pas l'auteur de générer des revenus mais au contraire, le libère de toutes les limites artificielles déterminées par les maisons d'édition dans un but de profit à court terme. Le livre est alors largement accessible à tous, téléchargeable en PDF, et ceci augmente sa diffusion, son rayonnement et l'intérêt du public. Opposé à une vision exclusive de la diffusion, cette circulation libre de l'oeuvre permet à l'auteur de la partager avec un large public. Cela augmente la probabilité de créer une communauté autour de l'ouvrage, qui sera encore plus motivée si l'ouvrage est aussi modifiable sur le web. Comme sur Wikipedia, chacun peut apporter sa contribution, l'auteur initial ou ses délégués pouvant toujours choisir d'accepter ou non les propositions des contributeurs. Il est ainsi possible de faire plusieurs versions, de faire évoluer l'oeuvre avec le temps, d'obtenir de nouvelle illustrations, schémas, idées. C'est le principe choisi pour ce livre.
Ainsi, le livre prend vie au-delà de l'objet, c'est une expérience avec des diffuseurs, des relecteurs.
La licence Art Libre ainsi que certaines licences Creative Commons définissent les termes précis qui permettent d'atteindre cet objectif de partage du savoir en toute liberté. Elle stipule que l'oeuvre peut être lue, copiée, modifiée et redistribuée librement pour autant que soit toujours mentionné le nom des contributeurs et que la licence reste la même pour que personne ne puisse s'attribuer l’œuvre collective.
C'est pour ça que ce livre n'a pas pour seul auteur Théo Bondolfi mais la notion « imagination Théo Bondolfi ». C'est lui qui a donné l'impulsion et rédigé la plupart des articles, mais on peut voir les contributions de chacun.

Encart

Année après année, de nouvelles versions de cet ouvrage seront publiées avec peut-être des déclinaisons sur différents supports: portail web (qui existe déjà), audio, films... L'intérêt des versions successives est qu'elles permettent de mettre en valeur les contributions des lecteurs qui ne sont plus seulement consommateurs mais deviennent acteurs de l'oeuvre. Elles permettent aussi de tenir compte de nouvelles découvertes scientifiques et de confronter le projet initial avec ses évolutions progressives.


Résumé intention par Théo : "C’était le fait de dire que si les gens le lisent ils peuvent aussi tout de suite avoir tout de suite un réflexe qu’ils ont rarement qui est de dire j’ai envie d’améliorer j’ai envie de proposer et d’aller sur la partie wiki et directement contribuer en mode utilisateur connecté.". --Tducret (discussion) 26 août 2013 à 11:52 (CEST)