Le modèle économique : Différence entre versions

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Dès le début, notre modèle économique était basé sur le principe suivant : vue la conjonction de notre créativité et de notre gestion rigoureuse, nous réussissions à louer des chambres et ateliers-bureaux dans les ruches Smala à des tarifs légèrement au-dessous du marché, et avec des frais de fonctionnement sensiblement au-dessous des coûts du marché. Plutôt que de mettre la différence – les « bénéfices » – dans notre poche, nous avons toujours réinvesti dans l'aide aux projets créatifs, pionniers, et le comité a toujours stimulé les membres à montrer des projets avec ces fonds de solidarité.
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Dès le début, notre modèle économique était basé sur le principe suivant : vue la conjonction de notre créativité et de notre gestion rigoureuse, nous réussissions à louer des chambres et ateliers-bureaux dans les ruches Smala à des tarifs légèrement au-dessous du marché, et avec des frais de fonctionnement sensiblement au-dessous des coûts du marché. Plutôt que de mettre la différence – les « bénéfices » – dans notre poche, nous avons toujours réinvesti dans l'aide aux projets créatifs, pionniers. Avec ces petits fonds de solidarité, le comité a toujours stimulé les membres à montrer des projets à fort impact socioculturelle.
  
Pourtant, chaque année depuis 1994, nous sollicitions les institutions publiques de notre région pour qu'elles « reconnaissent l'utilité de nos services et mettent dans le budget une ligne pour financer notre fonctionnement », comme elles le font pour des organisations qui ont fait leur preuves dans le domaine social, culturel ou socioculturel.
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Parallèlement, chaque année depuis 1994, nous sollicitions les institutions publiques de notre région pour qu'elles « reconnaissent l'utilité de nos services et mettent dans le budget une ligne pour financer notre fonctionnement », comme elles le font pour des organisations qui ont fait leur preuves dans le domaine social, culturel ou socioculturel.
  
Même si ces services étaient d'utilité publique, les administrations avaient un mal fou à trouver une « case » dans leurs budgets pour réellement couvrir le travail d'administration générale de cette structure et décharger ainsi les bénévoles. Les budgets pour l'innovation étaient relativement concentrés sur l'appui aux start-up technologiques ou sur le monde académique régional.
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Même si ces services étaient d'utilité publique et que les administrations saluaient notre démarche utile pour la région, elles avaient un mal fou à trouver une « case » dans leurs budgets pour réellement couvrir le travail d'administration générale de cette structure et décharger ainsi un peu les responsables bénévoles. A Lausanne comme souvent ailleurs, dans le domaine socioculturel, tout passe par une fondation qui ne rentre pas en matière pour soutenir des centres où les animateurs sont des micro-entrepreneurs indépendants et habitent sur place en mélangent retraités, familles et personnes en transition socio-professionnelle. La culture dominante passe par l'emploi de salariés qui ont fait des études sociales et pédagogiques.  
  
Pour le culturel, les fonds s'attribuent uniquement si on ne mélange pas avec l'appui social, et vice-versa. Pour le socioculturel, tout passe par une fondation qui ne rentre pas en matière pour financer des centres incluant du co-habitat. Pour les aides au logement, les critères de soutien imposent de ne pas inclure d'ateliers ni de bureaux d'associations. Impossible de réunir les directions de tous ces services ensemble. Sauf une fois. Le 22 mai 1996.
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Pour le domaine culturel, les fonds s'attribuent uniquement si on ne mélange pas avec l'appui social, et vice-versa.  
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Pour les aides au logement, les critères de soutien imposent de ne pas inclure d'ateliers ni de bureaux d'associations.  
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Au niveau des budgets d'aide publique à l'innovation, au niveau régional ils sont relativement concentrés sur l'appui aux start-up technologiques ou sur le monde académique.
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Impossible de réunir les directions de tous ces services ensemble. Sauf deux fois.  
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La première fut le 22 mai 1996.

Version du 22 septembre 2013 à 21:33

Dès le début, notre modèle économique était basé sur le principe suivant : vue la conjonction de notre créativité et de notre gestion rigoureuse, nous réussissions à louer des chambres et ateliers-bureaux dans les ruches Smala à des tarifs légèrement au-dessous du marché, et avec des frais de fonctionnement sensiblement au-dessous des coûts du marché. Plutôt que de mettre la différence – les « bénéfices » – dans notre poche, nous avons toujours réinvesti dans l'aide aux projets créatifs, pionniers. Avec ces petits fonds de solidarité, le comité a toujours stimulé les membres à montrer des projets à fort impact socioculturelle.

Parallèlement, chaque année depuis 1994, nous sollicitions les institutions publiques de notre région pour qu'elles « reconnaissent l'utilité de nos services et mettent dans le budget une ligne pour financer notre fonctionnement », comme elles le font pour des organisations qui ont fait leur preuves dans le domaine social, culturel ou socioculturel.

Même si ces services étaient d'utilité publique et que les administrations saluaient notre démarche utile pour la région, elles avaient un mal fou à trouver une « case » dans leurs budgets pour réellement couvrir le travail d'administration générale de cette structure et décharger ainsi un peu les responsables bénévoles. A Lausanne comme souvent ailleurs, dans le domaine socioculturel, tout passe par une fondation qui ne rentre pas en matière pour soutenir des centres où les animateurs sont des micro-entrepreneurs indépendants et habitent sur place en mélangent retraités, familles et personnes en transition socio-professionnelle. La culture dominante passe par l'emploi de salariés qui ont fait des études sociales et pédagogiques.

Pour le domaine culturel, les fonds s'attribuent uniquement si on ne mélange pas avec l'appui social, et vice-versa. Pour les aides au logement, les critères de soutien imposent de ne pas inclure d'ateliers ni de bureaux d'associations. Au niveau des budgets d'aide publique à l'innovation, au niveau régional ils sont relativement concentrés sur l'appui aux start-up technologiques ou sur le monde académique.

Impossible de réunir les directions de tous ces services ensemble. Sauf deux fois.

La première fut le 22 mai 1996.