Qu'est-ce qu'Ecopol?

De Wiki ECOPOL
Révision datée du 14 septembre 2013 à 19:50 par Move (discussion | contributions)

En quelques lignes

Ecopol est un service pour soutenir la création et l'animation de lieux d'écologie communautaire. Il est initié par l'association Smala, sur la base de 20 ans d'expérience pratiques. C'est un service ouvert à toute personne ou organisation intéressée indépendant de tout mouvement religieux, commercial ou politique.

En quelques lignes de plus

  • De l'habitat groupé à l'économie solidaire :

- logement intergénérationnel
- éco-construction avec matériaux naturels
- mutualisation d'espaces, de matériels et de services
- services aux habitants, fournis par... les habitants !

  • Des logements privés et indépendants

- de 50 m² à 200 m² sur un ou deux étages
- accès de plain-pied
- confort, simplicité, matériaux sains
- économies d’énergies et recyclage.

  • Des espaces partagés :

- lieux polyvalents : cafétéria, salle de fête, garage/dépôt, ateliers bricolage
- à l'extérieur : parcs ou forêts entretenus par la communauté, potager collectif, place du village, four à pain, jeux pour enfants...
- au quotidien : SPA-piscine, épicerie, sports, salle d'exposition, internet, activité culturelles et environnementales
- vie professionnelle : locaux multi-fonctions, loués à la journée ou au mois.

  • Une gouvernance bienveillante

- des outils numériques utilisés pour faciliter la vie de tous et la gestion des biens collectifs
- des personnes ressources expertes en résolution des conflits et en gestion de biens communs
- un contrat social porté des valeurs humaines qui favorise les rapports harmonieux entre les cohabitants.

  • Ecopol, un espace de liberté :

- chacun peut créer et proposer sa propre activité pour servir les habitants ou des visiteurs (stages, soins...)
- une soirée de rencontre est organisée chaque mois pour coordonner les échanges et développer des activités
- des ateliers de formation permettent de s'impliquer dans l'évolution et le contrôle des règles de gestion des services
- des temps de modération et de dialogue, accompagnés par des médiateurs, permettent de transformer les points de divergence en propositions d'amélioration
- à chacun son espace privé, sans obligation de partage de son logement
- à chacun aussi son rythme de vie
- tous les services sont proposés et non imposés.


Rendre des comptes

Un dossier d'août 2013 de l'hebdomadaire romand l'Hebdo, signé Philippe le Bé, avait pour titre : écoquartiers, enfer ou paradis ? suivi de quelle place pour la voiture ? En synthèse, il expliquait qu'aucun contrôle n'existe pour les démarches de création d'écolieux. Encore moins pour l'animation durable de ces lieux.

Dans l'économie solidaire, le développement durable, on rencontre les mêmes défis : de bonnes intentions sans contrôles claire. Les usages abusifs ne font l'objet d'aucune possibilité de contrôle. Difficile, dans ce contexte, de stimuler la transition vers des pratiques plus durables. C'est le principe du green washing, l'écologie de facde, l'écotartufferie etc...

Créer un label qui soit bien pensé, avec la crédibilité de l'expérience et de l'indépendance, c'est avant tout un moyen de rassurer les particuliers qui sont souvent perplexes à cause des risques de Green Washing. De permettre à ceux qui s'apprètent à investir leurs économies dans un éco-logement de poser la question aux vendeurs : avez-vous le label de qualité Ecopol ? Cela les encourage à rendre des comptes, à réduire les zones d'ombre,à anticiper les questions qui fâchent, à prévenir la mauvaise réputation, à développer un commerce plus juste.

Et tant qu'à faire, nous l'avons créé sous une forme qui est à la fois imparable, gage de qualité, et échelonné, vu que c'est complexe.

Le label s'exprime en 3 parties

1) Le concept initial du projet respecte-t-il les 4 piliers nécessaire pour réellement protéger les générations futures ? (voir article 4 piliers) 2) La réalisation est-elle une écoconstruction de façade, ou un vrai projet avec les germes de la durabilité 3) l'animation est-elle prévue, peut-on réellement amener les co-habitant à évaluer une fois par année la viabilité de leur communauté, et à s'améliorer tout doucement, sans faire de bruit ?

Pour aider à articuler les divers aspects culturels, techniques et économiques, un service d'aide est à disposition, c'est l'incubateur d'Ecopol. Il ne coûte rien si le processus complet d'incubation est réalisé, voir "Un_label_et_un_incubateur_qui_coûtent_que_dalle!"

le label est réattribué chaque année. Un email périodique informe automatiquement un large public sur l'èvolution des labels dans les divers lieux : améliorations, stagnation ou réductions de la viabilité de la communauté.

Les options d'auto-évaluation par les co-habitants

Cinq formes d'évaluation peuvent être réalisées par les co-habitants. Elle sont ensuite soumise à révision externe chez l'organisation qui coordonne l'attribution du label. En Suisse Romande, c'est Smala. En fonction du niveau et de l'importance du sujet, c'est soit à la carte, soit la forme est imposée.

  1. EVC
  2. Questionnaire à choix multiple, pour vérifier la compréhension des bases théoriques.
  3. Validation par les pairs.
    Elle est réalisée par des personnes ayant au moins un niveau supérieur dans le domaine en question. Au moins deux ou trois de ces personnes doivent certifier de la maîtrise de la compétence selon les critères d'un document de référence.
  4. Récit d'expérience ou validation théorique par la preuve.
    Le candidat à la validation doit par oral décrire une activité durant laquelle il a exercé cette compétence. Il doit être capable de restituer les critères de qualité liés à la compétence. Cela peut se passer par oral en vidéo ou par écrit sur le web.
  5. Démonstration ou validation pratique par la preuve.
    Un expert tiers qui n'a pas participé à la formation vérifie la maîtrise de la compétence, lors d'une activité la nécessitant.