Quand la Russie épatait le monde : Différence entre versions

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A la fin du XIXème siècle, la Russie se trouva soudain à l'avant-garde européenne non seulement  dans le domaine des arts et du balai mais aussi au niveau de sa prospérité économique et sociale. C'est un fait peu connu, il est du à Sergeï Witte, responsable des chemins de fer du pays qui fut nommé ministre des finances de 1892 à 1903. Il était surnommé Renard Rusé parce qu'il avait réussi à construire des trains dans toute la Russie et à permettre aux travailleurs Russes d'avoir assez d'argent pour vivre dignement. Un simple main-d'oeuvre était payé 1.30 roubles par jour, alors qu'un poulet n'en coûtait que 40 kopecks. Ce n'était bien sûr pas comme ça qu'ils allait devenir millionnaires mais au  moins leurs conditions de vie avaient déjà évolué en mieux. Cela rendit la monnaie russe attractive sur le marché mondial. C'était la monnaie la plus forte de l'époque, évidemment, les investisseurs se bousculaient. Mais Witte avait convaincu le gouvernement russe de déclarer que la Russie avait besoin d'une économie souveraine, respectueuse des spécificités nationales et non pas une économie cosmopolite. C'est pourquoi Witte ne s'était pas tourné vers les Rotchild ou d'autres grand investisseurs. Il avait préféré placer les obligations Russes auprès d'une large masse de porteurs européens. La technique élaborée par le ministre des finances pour attirer les investisseurs étrangers n'avait pas d'équivalent. Ce n'est que bien plus tard que le monde réalisa que les cuisinières berlinoise et les garçons de café parisiens avaient financé la construction du train transsibérien qui traverse la Russie. Ils avaient financé tout la révolution industrielle russe au tournant du XXème siècle.  
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A la fin du XIXème siècle, la Russie se trouva soudain à l'avant-garde européenne non seulement  dans le domaine des arts et du ballet mais également sur le plan de la prospérité économique et sociale. <br>C'est un fait peu connu, qui est à attribuer à Sergeï Witte, responsable des chemins de fer du pays, qui fut nommé ministre des finances de 1892 à 1903. Il était surnommé Renard Rusé, il réussit à développer le réseau ferroviaire dans tout le pays et permit aux travailleurs russes d'augmenter leur niveau de vie grâce à des augmentations de salaires substantielles. <br>Un simple manoeuvre était payé 1.30 roubles par jour, alors qu'un poulet ne coûtait que 40 kopecks. Ils ne pouvaient bien évidemment pas, de cette manière devenir millionnairesmais leurs conditions de vie ont été nettement améliorées durant cette période. <br>La monnaie russe devint attractive sur le marché mondial. C'était la devise la plus forte de l'époque, les investisseurs se bousculaient pour détenir des roubles.
  
Ecopol s'inspire de cet exemple à un niveau bien précis; celui d'éviter d'obtenir des fonds d'un seul financeur et de faire appel aux petites gens qui ont quelques moyens modestes et qui sont prêts à faire sortir l'argent d'une banque dont les valeurs ne leur donne pas satisfaction pour placer cette somme dans un environnement garanti par une banque éthique qui n'est pas plus risquée qu'un autre investissement et qui en plus est un investissement réalisé solidairement avec des centaines, voir des milliers d'autres investisseurs. C'est un mécanisme pour démarrer Ecopol qui est simple et qui répond aux intérêts de tout le monde. Il n'y a pas de vices cachés, au contraire, totu se faite n transparence, tout le monde peut tout voir, et personne ne peut intervenir pour faire régner ses intérêts privés.
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Witte avait convaincu le gouvernement de déclarer que la Russie avait besoin d'une économie souveraine, ancrée sur ses spécificités nationales et non pas une économie ouverte et dépendante à l'extérieur. <br>C'est pourquoi Witte n'avait pas sollicité l'aide des Rothschild ou d'autres grands investisseurs. Il avait préféré placer les obligations russes entre les mains d'une large masse de porteurs européens. La technique élaborée par le ministre des finances pour attirer les investisseurs étrangers n'avait pas d'équivalent. <br>Ce n'est que bien plus tard que le monde réalisa que les cuisinières berlinoises et les garçons de café parisiens avaient financé la construction du train transsibérien qui traverse la Russie. La révolution industrielle russe, au tournant du XXème siècle, a été payée avec des deniers européens.
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Ecopol s'inspire de cette situation, éviter d'obtenir des fonds d'un seul financeur en faisant appel à l'épargne des petites gens, aux revenus modestes mais disposés à investir leur argent dans un projet éthique au risque modéré. Ils quittent ainsi un système financier en lequel ils ne croient plus et participent à un projet collectif et solidaire. <br> C'est un mécanisme simple, qui sera à la base du démarrage d'Ecopol.  Il répond aux intérêts de tout le monde. Il n'y a pas de vices cachés, tout se fait de façon transparente. Tout le monde peut accéder aux comptes, personne ne peut intervenir pour faire régner ses intérêts privés.
  
 
''Source: Journal Itogui, Moscou, traduit par Courrier International n°1009, 4 mars 2010, p.32''
 
''Source: Journal Itogui, Moscou, traduit par Courrier International n°1009, 4 mars 2010, p.32''

Version du 10 février 2011 à 18:45

A la fin du XIXème siècle, la Russie se trouva soudain à l'avant-garde européenne non seulement dans le domaine des arts et du ballet mais également sur le plan de la prospérité économique et sociale.
C'est un fait peu connu, qui est à attribuer à Sergeï Witte, responsable des chemins de fer du pays, qui fut nommé ministre des finances de 1892 à 1903. Il était surnommé Renard Rusé, il réussit à développer le réseau ferroviaire dans tout le pays et permit aux travailleurs russes d'augmenter leur niveau de vie grâce à des augmentations de salaires substantielles.
Un simple manoeuvre était payé 1.30 roubles par jour, alors qu'un poulet ne coûtait que 40 kopecks. Ils ne pouvaient bien évidemment pas, de cette manière devenir millionnaires, mais leurs conditions de vie ont été nettement améliorées durant cette période.
La monnaie russe devint attractive sur le marché mondial. C'était la devise la plus forte de l'époque, les investisseurs se bousculaient pour détenir des roubles.

Witte avait convaincu le gouvernement de déclarer que la Russie avait besoin d'une économie souveraine, ancrée sur ses spécificités nationales et non pas une économie ouverte et dépendante à l'extérieur.
C'est pourquoi Witte n'avait pas sollicité l'aide des Rothschild ou d'autres grands investisseurs. Il avait préféré placer les obligations russes entre les mains d'une large masse de porteurs européens. La technique élaborée par le ministre des finances pour attirer les investisseurs étrangers n'avait pas d'équivalent.
Ce n'est que bien plus tard que le monde réalisa que les cuisinières berlinoises et les garçons de café parisiens avaient financé la construction du train transsibérien qui traverse la Russie. La révolution industrielle russe, au tournant du XXème siècle, a été payée avec des deniers européens.

Ecopol s'inspire de cette situation, éviter d'obtenir des fonds d'un seul financeur en faisant appel à l'épargne des petites gens, aux revenus modestes mais disposés à investir leur argent dans un projet éthique au risque modéré. Ils quittent ainsi un système financier en lequel ils ne croient plus et participent à un projet collectif et solidaire.
C'est un mécanisme simple, qui sera à la base du démarrage d'Ecopol. Il répond aux intérêts de tout le monde. Il n'y a pas de vices cachés, tout se fait de façon transparente. Tout le monde peut accéder aux comptes, personne ne peut intervenir pour faire régner ses intérêts privés.

Source: Journal Itogui, Moscou, traduit par Courrier International n°1009, 4 mars 2010, p.32