Un label qui peut rapporter gros

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Vous l'aviez probablement compris, le titre de cet article a pour but de vous donner envie de vite aller le lire. Et pourtant, au-delà de la boutade, c'est globalement vrai.

Voici le principe de paiement que la personne représentant la coordination régionale d'un label et incubateur Ecopol propose aux représentants d'un

Avec cette formule, on retombe sur un des principes fondamentaux d'Ecopol : si les compétences des experts d'un incubateur-labelisateur local n'étaient QUE dans le domaine de l'écologie, et non pas AUSSI dans l'excellence de la gestion financière, ce serait une belle initiative avec un point faible.

Dans le processus, Ecopol, après une première étape d'évaluation à la louche, les incubateurs ont pour mission numéro 1 de proposer des solutions démontrant que les prix de revient seront inférieur à ceux du marché, et qu'il ne seront payé que sur une part des économies réalisées. C'est une démarche légale, réaliste, basée sur des cas concrets (voi ci-dessous un cas concret). La meilleure preuve de la viabilité de cette formule, c'est les chiffres des premiers projets incubés, qui sont disponibles sur demande, dans le cadre des entretiens de prospections réalisés par les incubateurs.

En d'autre terme, les porteurs d'un projet vont payer entre 5'000€ et 20'000€ pour amorcer la pompe de l'incubation dans l'étape 1, certes. Mais si, après cette première étape, le bilan de l'incubateur régional Ecopol est positif (donc si la 2e étape peut commencer), non seulement l'objectif sera de permettre aux porteurs du projet d'écolieu/ecohabitat de faire des économies sur les étapes suivantes, mais en plus de .

En d'autres termes, les gens qui veulent créer un écolieux rencontrent les incubateurs régionaux d'Ecopol, discutent pendant une soirée sans rien avoir à payer, puis paient "pour voir" une petite somme correspondant à 20 à 40 heures de travail, et ensuite reçoivent un document suffisamment détaillé pour déterminer si l'offre leur fera gagner du temps.

Prévention des abus. Si des clients tentent de passer par-dessus l'incubateur, en utiliser les informations de ce livre et en contactant certains des experts ou en tentant de créer un groupe de fournisseur équivalent, en utilisant les mêmes méthodes de construction et de gestion de projet, d'un côté c'est tant mieux pour l'humanité, car c'est un lieu de plus dans le sens de l'écologie communautaire, et de l'autre côté, c'est tant pis pour eux, car ils paieront un jours ou l'autre leur manque de solidarité et de capacité à négocier des conditions justes de coopérations avec les incubateurs. Car négocier des conditions acceptables et faire évoluer les standards de coopération est un élément clé de la mission des incubateurs. Si les porteurs de projets ne les sollicitent pas du tout ou suspendent trop vite les négociations, préférant faire cavalier seul, ils font un investissement à court terme qui est Ce n'est qu'après avoir au moins versés quelques centaines d'Euros pour, au minimum, démarrer une pré-pré-étude de 5 à 10 heures, qu'ils serait approprié de considérer que les négociations ont échoués, et encore, c'est faire preuve de peu de confiance, mais c'est un cas malheureusement relativement courant, même si tout dans la démarche Ecopol a pour but d'éviter ces situations "binaires".

La formule d'Ecopol exclu dont les porteurs de projet refusant de renforcer la collaboration avec d'autres experts, et se considérant déjà bien outillés, experts indépendants, capable de réduire leur frais par eux-même, sauf si ces experts considèrent qu'il y a d'autres avantages à bénéficier d'une incubation plus légère, moins couteuse, ce qui est tout à fait encouragé. Car finalement, si des co-responsables de projets réussissent à démontrer qu'ils ont rempli les critères d'Ecopol (qui sont des critères sélectionné pour leur fort degré d'universalité, issus du réseau global des écovillages), alors ils ont par essence le niveau d'expert, et une bonne part des modestes frais qu'ils engageront (modestes car besoin de peu de conseil et juste d'une validation à la louche de leur auto-valuation) va rapidement les propulser au rang d'expert, de lieu modèle à visiter.

Plus largement, l'objectif d'Ecopol étant bien entendu la mise en réseau globale des experts méritant et l'augmentation des qualités et quantités d'experts en écologie communautaire, tous ont à gagner à coopérer. Il y a parfois bien entendu des rivalités locales difficiles à balayer du revers de la main. Le temps parlera, la prudence est de mise, les oracles sont bons.

Exemple concret : la coopérative Batir Groupé.

Pour rappel, Smala apporte comme patrimoine initial :

   * expérience de gestion de 40 immeubles gérés dans l'arc lémanique, sur une moyenne de 3 ans par immeuble, avec taux d'encaissement de plus de 99% ;
   * gestion de sept projets avec subventions fédérales pour appui à l'innovation en Suisse et en Europe : formation à l'éco-construction, appui aux artisans et maitre d'ouvrage, accès pour personnes handicapées...
   * un réseau national et international de prestataires en écoconstruction ;
   * un carnet d'adresses d'intéressés à devenir sociétaires et habitants;
   * des savoir-faire dans l'éco-construction, la rénovation douce, la formation pour les artisans et les dynamiques de co-habitat.

Voici quatre exemples de résultats d'activités réalisées par l'équipe Smala, pour développer l'expertise de maitre d'ouvrage de la Coopérative Bâtir Groupé :

Activité 1 : conférence eco-home avril 2010 sur l’innovation en écoconstruction Activité 2 : conférence vive ensemble, accès pour tous, 7 juin 2012, lausanne Activité 3 : ouvrage pédagogique INATER sur les matériaux naturels, pour les maitres d'ouvrages et maitres d'oeuvre Activité 4 : livret 40 pages label Ecopol pour les lieux de vie (version papier remise en main propres en 10 exs le 6 sept. 2013)

Dans ce contexte, parmi les méthodes développées, le secrétaire du comité de Smala a développé un concept de construction en ossature bois, avec matériaux naturels, garnatissant contractuellement une réduction de 30% les coûts de la construction par rapport aux prix du marché, tout en gardant encore une marge en cas de dépassement de budget, Ainsi, 1'000m2 de surface brute de plancher construites, estimées sen les tarifs standards à 3 millions de francs suisses, revient à 2 millions de francs suisses dans la société générale qui propose ses services. Un millions de réduction de dépenses. Sans vice de forme, Avec toutes les garanties sur défauts et assurances y relatives, dans les régles de l'art et de l'administration.

30% de réduction c'est beaucoup penserez-vous peut-être ? Vous avez raison. Ceci s'explique par les éléments suivants, qui sont autant de preuve du bon travail fait en amont par Smala :

- l'ossature bois est par essence par essence moins cher que murs en béton (sans même prendre en compte le fait que c'est écologique) - le mode de construction est différent, sans besoin de grue - l'oeuvre est réalisée par des petits artisans travaillant en réseau, et non pas pas une grande entreprise, donc cout s moindre et aucun éléments permettant d'imaginer ne serait-ce qu'une minute qu'un petit artisan fournira un travail moins bien fini, au contraire, le souci de qualité des petits artisans fait que leur carnet de commande est souvent totalement rempli qu'ils ont une liste d'attendre de 2 à 3 ans en suisse romande - l'incubateur coopére avec des banques acceptant de reconnaitre l'autoconstruction comme fonds propres, pour certaines parties de l'ouvrage, avec les rédcutions de dépenses que cela inclu - inclusion d'activités de chantiers-écoles, là aussi pour certaines parties spécifiques de l'ouvrage, permet de booster le chantiers sur certaines parties comme les enduits extérieurs finaux, la peinture intérieur... - une série de mesures complémentaires sont possiblees, détails sur demande durant, justement, les entretiens de la première étape de l'incubateur

Par contre, le travail d'inclusion des co-habitants dans une démarche participative, aura, lui aussi un cout, cout qui est néanmoins sans commune mesure avec la réduction de dépense d'au moins 30% planifiée

Vous l'âurez compris, c'est avant tout un autre regard sur le projet, une approche différente.