Discussion:Les netizens et la culture libre
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Remarques Fabien
Une nouvelle gouvernance est à l’œuvre Dans l'Europe médiévale, la connaissance était réservée à une toute petite minorité de privilégiés. C'est avec l'invention de l'imprimerie, au xve siècle, que tout s'accélére. Plus nombreux, moins coûteux, les livres font progressivement fait l'objet de traductions qui les rendent plus accessibles. Le partage des connaissances trouve aujourd'hui dans Internet son média d'élection. Avec le Web, ce sont toutes les classes sociales, toutes les nationalités, tous les âges qui peuvent avoir accès à une somme d'informations gratuites et infiniment étendues (En 2012 seulement 2.5 milliard de la population mondiale avait accès à Internet (source wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet_dans_le_monde) donc plus de la moitié de la planète n'ont pas accès à toutes ces informations). La circulation des connaissances n'est plus contrôlée par un petit nombre d'érudits : elle est dynamisée par la masse des internautes, sans restriction. Le numérique a révolutionné notre conception du savoir et du partage de l'information. Les encyclopédies telles que Wikipédia ou Ékopédia sont l'illustration parfaite de cette nouvelle compréhension du savoir : chacun peut en bénéficier et surtout y contribuer. Plus précise et exhaustive que jamais, l'information est universellement disponible. L'irruption d'un média aussi innovant a des répercussions multiples et fondamentales sur la société.
La contribution permanente de netizens engagés (par exemple 100 000 contributeurs pour Wikipedia pour 400 millions de pages vues par jour) a permis la mise en place spontanée d'un nouveau fonctionnement social, basé sur l'entraide et le partage, sur le nivellement des différences sociales et sur la relativisation des distances géographiques. Elle autorise un partage du savoir détaché des questions de religion, de couleur, de sexe, de nationalité ou encore de classe sociale.
À nouvel outil, nouvelles compétences, qui se conjuguent volontiers en simultané. Ainsi l'expertise technique qui permet d'éditer une page dans un wiki s'enrichit-elle de la compétence sociale ainsi mise en œuvre, déployée dans un écosystème d'intelligence collective par interaction et confrontation de vision. Dans le même temps, le respect de règles d'éthique aide à prendre conscience de l'importance de chacune de nos actions.
@Pryska et all : j'ai modifié le 3e paragraphe sur les netizen, mais j'ai fait l'erreur de ne pas tout te lire avant de modifier, aussi il y a peut-être des redondances à supprimer, n'hésite pas à me révoquer partiellement ou totalement, pour que le tout reste agréable et digeste. Il y a aussi la référence au TEDx qui est intéressante http://www.ted.com/talks/clay_shirky_how_the_internet_will_one_day_transform_government.html http://www.ted.com/talks/beth_noveck_demand_a_more_open_source_government.html http://tedxsoma.com/2FGd/tedxsoma-jay-nath-open-source-government/
Ce sont des références en même temps honteuses et excellentes : excellentes car elle disent bien que la nouvelle gouvernance citoyenne vient du monde opensource, honteuses car en utilisant systématiquement les termes opensource et linux au lieu de Libre culture et GNU/Linux, les conférenciers font l'impasse sur l'enjeux sociétal (probablement par méconnaissance) pour se limiter à l'impact en terme de bénéfice direct et individuel, donc ils sabordent involontairement la dimension citoyenne qu'il veut promouvoir... --Théo Bondolfi 12 novembre 2012 à 16:41 (CET)