Ontologie vs folksonomie : Différence entre versions

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== Version PDF et imprimée ==
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''classification, pertinence, folksonomie, tag, métatag''
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Le web a été créé pour répondre à un problème de catégorisation. Tim Berners-Lee travaillait au centre européen de recherches nucléaires, à la frontière entre la Suisse et la France, près de Genève. C'est une entité avec un budget de plusieurs milliards et des départements de recherche très importants. Un jour, un des responsables de recherche débarque dans son bureau et lui explique qu'il doit construire une base de donnée accessible pour tous avec une hiérarchie où le département A est tout en haut de la pyramide de l'information, et pour accéder aux départements B, C et D, il faut passer par le département A. Ensuite, le responsable du département B débarque dans son bureau et lui explique que pas du tout, le système doit mettre en valeur le département B, car c'est le plus important et qui a le plus gros budget. Mais voilà que débarque le responsable du département C, qui lui signifie que personne n'utilisera le système aux dépends du département C si la base de données met en évidence le département A et B. A chaque fois Tim Berners-Lee doit refaire un système. À un certain moment il en a tellement marre qu'il décide d'utiliser une catégorisation de type « bazar » et non plus de type « cathédrale », c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir une clé de voûte dont tout dépend, il choisit le système où toutes les informations sont liées les unes aux autres et on peut avoir plusieurs sommaires, plusieurs catégorisations sans qu'une ne pose problème à l'autre. Ainsi tout le monde est content, et c'est ainsi que le web est né. Ensuite on s'est mis à mettre des mots-clé de références à l'intérieur des pages web, qui étaient cachés, qui n'étaient pas visibles par les lecteurs, on appelait ça des « métatags ». Par exemple, un site qui traitait de petites annonces de voitures mettra comme mots-clé « petites annonces, voiture, auto, moto, 4 roues, seconde main, ... ». Mais des petits malins ont eu l'idée de mettre des mots-clé qui paraissaient très intéressants, comme « tourisme, gratuit ou météo » pour référencer leurs sites alors qu'en fait il s'agissait de sites pornographiques. La page d'accueil donnait l'impression que c'était un site généraliste, avec la météo ou l'actualité, mais sur n'importe quel lien où l'on cliquait, on arrivait sur des images osées. Résultat des courses: Google le premier trouve l'idée de référencer non plus sur la base de ce que les responsables de site donnent comme mots-clé, mais en fonction des textes qui sont disponibles dans le site, en plus du nombre de lien qui pointent sur chaque site. C'est le système du « page ranking ». Dès la fin des années  90, le « page ranking » augmente sensiblement la qualité des recherches. C'était tout simple, il suffisait d'y penser, et les premiers investisseurs de Google ont mis des centaines de millions pour permettre à Google de ramasser le marché de la recherche sur le web. Les « métatags » dans les sites et la culture même du référencement d'un site à l'autre a alors perdu de son sens. Par contre, très rapidement, est apparue une nouvelle manière de catégoriser l'information, plus populaire, qui s'appelle tout simplement le tag.
 
  
=== Folksonomie ===
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'''Le Web a été créé pour répondre à un problème de gestion et de diffusion de l'information, dont une partie repose sur une bonne catégorisation'''. Tim Berners-Lee travaillait au CERN<ref>Centre européen de recherches nucléaires.</ref>, à la frontière entre la Suisse et la France, près de Genève. Le CERN est une entité avec un budget de plusieurs milliards d'euros et des départements de recherche très importants.
  
La musique folk, c'est la musique populaire. Volkswagen, c'est la voiture du peuple. Folksonomie c'est la catégorisation par le peuple. En clair, un système de catégories où il n'y a aucune autorité supérieure qui décide quels sont les bons mots-clé pour catégoriser, mais chacun choisit de faire comme il le veut. Le problème a priori d'un chaos s'avère en réalité en phase avec la culture du web qui est de type bazar et donc chaotique et non pas de type cathédrale avec une autorité supérieure qui définit d'avance le système de tags. C'est d'ailleurs complètement en phase avec les propriétés socio-techniques du numérique, c'est-à-dire que n'importe qui peut, par la simple qualité de ses contributions à la catégorisation d'articles, non pas imposer mais inspirer largement les contributions futures à des tags, car une personne qui va poster un tag aura l'habitude de regarder d'abord les tags qui ont déjà été postés par les précédents.
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Un jour, un des responsables de recherche débarque dans son bureau et lui explique qu'il doit construire une base de données accessible pour tous avec une hiérarchie où le département A est tout en haut de la pyramide de l'information et pour accéder aux départements B, C et D, il faut passer par le département A. Ensuite, le responsable du département B débarque dans son bureau et lui explique, au contraire, que le système doit mettre en valeur le département B, car c'est le plus important et qu'il a le plus gros budget.  
  
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Mais voilà que débarque le responsable du département C, qui lui signifie que personne n'utilisera le système aux dépens du département C si la base de données met en évidence le département A ou B.
  
=== Encart : comment tagguer ? ===
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À chaque fois, Tim Berners-Lee doit repenser un système. À un certain moment, il en a tellement assez qu'il décide d'utiliser une catégorisation de type «&nbsp;bazar&nbsp;» et non plus de type «&nbsp;cathédrale&nbsp;». C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir une clé de voûte dont tout dépend, il choisit le système où toutes les informations sont liées les unes aux autres et on peut avoir plusieurs sommaires, plusieurs catégorisations sans qu'une ne prédomine nécessairement sur l'autre. Ainsi, tout le monde est content&nbsp;! C'est comme ça que le Web est né.
Voici quelques éléments de catégorisation pour vos choisir des tags à mettre sur vos publications :
 
* géographique (local, régional, national)
 
* temporel (jour/mois/année)
 
* linguistique (FR, EN, DE ou français, anglais, allemand ou French, English, German)
 
* thématique / sectoriel (par domaine d'action...)
 
* type d'information (opinion, FAQ, mode d'emploi/recette/howto)
 
* format (article à lire en ligne, article à imprimer (PDF), vidéo, audio, diaporama)
 
* public cible / niveau (débutant, expert)
 
* maturité (brouillon, bêta/RFC, mûr)
 
  
=== Encart: tag et tag ===
 
  
Tag dans la rue : petite note de quelqu'un pour mentionner sa présence, manière populaire d'exprimer qu'on existe.
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'''Encadré : Comment taguer&nbsp;? '''
Tag sur le web : la même chose. Il y a des tags qui sont des comportements de vandales comme celui qui consiste à aller sur un wiki et à effacer le contenu d'un article utile pour y mettre de la publicité ou de l'auto-promotion, et il y a des tags qui sont utiles, comme ceux qui consistent à associer des mots-clé à un article pour que tout le monde puisse faire des recherches dans une base de données d'articles en fonction des mots-clé. Par exemple pour cet article les tags seraient « tags, catégorisation, folksonomie, histoire, Tim Berners-Lee, web »
 
  
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Voici quelques éléments de catégorisation pour choisir les tags de vos publications&nbsp;:
  
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* géographique&nbsp;: local, régional, national&nbsp;;
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* temporel&nbsp;: jour/mois/année&nbsp;;
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* linguistique&nbsp;: FR, EN, DE ou français, anglais, allemand ou French, English, German&nbsp;;
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* thématique / sectoriel&nbsp;: par domaine d'action&nbsp;;
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* type d'information&nbsp;: opinion, FAQ, mode d'emploi/recette/howto&nbsp;;
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* format&nbsp;: article à lire en ligne, article à imprimer (PDF), vidéo, audio, diaporama&nbsp;:
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* public cible / niveau&nbsp;: débutant, expert&nbsp;;
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* maturité&nbsp;: brouillon, bêta/RFC, mûr, dépassé mais laissé en ligne pour archive.
  
== Version en ligne ==
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'''Fin d'encadré'''
  
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Les folksonomies : gestion collective des signets et tags
 
  
Ressources prioritaires : - Folksonomie : les usagers indexent le web. Le point de vue des professionnels de la documentation :
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Ensuite, on s'est mis à mettre des mots-clés de références à l'intérieur des pages Web, qui étaient cachés (on appelle ça des «&nbsp;métatags&nbsp;»), invisibles pour le simple lecteur. Par exemple, un site qui traite de petites annonces de voitures mettra comme mots-clés «&nbsp;petites annonces&nbsp;», «&nbsp;voiture&nbsp;», «&nbsp;auto&nbsp;», «&nbsp;moto&nbsp;», «&nbsp;4 roues&nbsp;», «&nbsp;seconde main&nbsp;», etc. Mais des petits malins ont eu l'idée de mettre des mots-clés très recherchés, comme «&nbsp;tourisme&nbsp;», «&nbsp;gratuit&nbsp;» ou «&nbsp;météo&nbsp;» pour référencer leurs pages, alors qu'en fait, il s'agissait de sites pornographiques. La page d'accueil donnait l'impression que c'était un site généraliste, avec la météo ou l'actualité, mais si vous cliquiez sur n'importe lequel des liens de la page, vous arriviez sur des images osées. Résultat des courses&nbsp;: Google trouva le premier l'idée de référencer non plus sur la base de ce que les responsables de site donnent comme mots-clé, mais uniquement en fonction des textes qui sont disponibles dans le site, en plus du nombre et du contenu des liens qui pointent sur chaque page du site. C'est le système du «&nbsp;PageRank&nbsp;» qui, dès la fin des années 1990, classe les résultats de recherche selon un algorithme d'évaluation de la pertinence, complexe et secret, ce qui augmente sensiblement la qualité des recherches.
  
http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2006/04/document.xsp?id=bbf-2006-04-0066-002/2006/04/fam-apropos/apropos&statutMaitre=non&statutFils=non
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La grande nouveauté était toute simple, il suffisait d'y penser, et les premiers investisseurs de Google ont mis des centaines de millions pour permettre à Google de ramasser le marché de la recherche sur le Web. Les «&nbsp;métatags&nbsp;» dans les sites et la culture même du référencement d'un site à l'autre ont alors radicalement perdu leur intérêt. Par contre, très rapidement, est apparue une nouvelle manière de catégoriser l'information, plus populaire, qui s'appelle tout simplement le tag.  
  
- Le social bookmarking ou partage de signets. Définition : http://www.a525g.com/internet/social-bookmarking.php
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== Folksonomie  ==
  
Ressources complémentaires : - La folksonomie ou partage des mots-clés, sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Folksonomie
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La musique folk, c'est la musique populaire. Volkswagen, c'est la voiture du peuple. '''La folksonomie est la catégorisation par le peuple'''. En clair, un système de catégories où il n'y a aucune autorité supérieure qui décide des bons mots-clés pour catégoriser, mais chacun choisit de faire comme il le veut, souvent pour lui-même avant tout.  
  
- Un site de partage de favoris, en français : http://www.bookmarks.fr/
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Le problème ''a priori'' d'un chaos s'avère en réalité en phase avec la culture du Web qui est de type «&nbsp;bazar&nbsp;» et donc chaotique et non pas de type «&nbsp;cathédrale&nbsp;» avec une autorité supérieure qui définit d'avance un système de classification rigide. C'est d'ailleurs en phase avec les propriétés sociotechniques du numérique, c'est-à-dire que ''n'importe qui peut, par la simple qualité de ses contributions à la catégorisation d'articles, non pas imposer mais inspirer largement les contributions futures'' à des tags, car une personne qui va employer un tag aura l'habitude de regarder d'abord les tags qui ont déjà été postés sur une même ressource.  
  
- Le plus célèbre des sites de partage des favoris, en anglais : http://del.icio.us/
 
  
- Utilité et limites du tagging : http://www.internetactu.net/?p=6166
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'''Encadré : Tag et tag '''
  
- Le tagging est de plus en plus populaire : http://www.indexel.net/1_20_4739___/Web_2.0___le___tagging___entre_dans_les_moeurs.htm
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Tag dans la rue&nbsp;: petite note de quelqu'un pour mentionner sa présence, manière populaire d'exprimer qu'on existe. Tag sur l'Internet&nbsp;: la même chose. Il y a des tags qui sont des comportements de vandales comme celui qui consiste à aller sur un wiki et à effacer le contenu d'un article utile pour y mettre de la publicité ou de l'autopromotion.Il y a aussi des tags qui sont utiles, comme ceux qui consistent à associer des mots-clés à un article pour que tout le monde puisse faire des recherches dans une base de données d'articles en fonction des mots-clés. Par exemple pour cet article les tags seraient «&nbsp;tags, catégorisation, folksonomie, histoire, Tim Berners-Lee, Web&nbsp;».
  
- Les tags pour trouver la musique que vous aimez, sous licence libre et donc téléchargeable gratuitement. Un exemple convaincant : http://www.jamendo.com/fr/static/help_tags/
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'''Fin d'encadré'''
  
  
Les sites de questions / réponses
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== Notes et références ==
 
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<references/>
- Un service de questions / réponses, en français : http://fr.answers.yahoo.com/
 
 
 
- Son concurrent, en anglais : http://askville.amazon.com/askville/Index.do#answers
 
 
 
- Les réseaux de connaissances : http://www.abondance.com/actu/2007-11/yahoo-qr.php
 
 
 
3.3.2 - Travail collaboratif
 
 
 
Ressources prioritaires : - La connaissance n'est pas un stock, mais un flux. Education et performances en matière de production et de gestion des connaissances. Extrait vidéo de la Master Class ICC 2006 : http://www.youtube.com/watch?v=2-sP_4VQtAw&mode=related&search=
 
 
 
- Les multiples réalités du travail collaboratif : http://www.journaldunet.com/solutions/dossiers/km/sommaire.shtml
 
 
 
Ressources complémentaires : - Organiser la connaissance avec les outils du Web 2.0. Extrait vidéo de la Master Class ICC 2006 : http://www.youtube.com/watch?v=_tdToPLBMfM&mode=related&search=
 
 
 
- Un wiki sur le travail collaboratif : http://wiki.crao.net/index.php/TravailCollaboratif
 
 
 
- Le travail collaboratif : un effet de mode ? http://esens.unige.ch:8080/savoir/fiches/travail_collaboratif/document_view
 
 
 
Les réseaux sociaux
 
 
 
Ressource prioritaire : - Se créer un réseau professionnel sur Internet : http://www.01net.com/article/263678.html
 
 
 
Ressources complémentaires : - Des réseaux professionnels virtuels : http://www.placedesreseaux.com/reseaux-virtuels.htm
 
 
 
- Les réseaux sociaux sont-ils viables en entreprise ? http://www.journaldunet.com/solutions/0703/070326-enquete-collaboratif/4.shtml
 
 
 
- Réseaux sociaux : le travail collaboratif 2.0 : http://www.journaldunet.com/solutions/0612/061206-reseaux-sociaux-collaboratif.shtml
 
 
 
Les outils de travail collaboratif
 
 
 
Ressource prioritaire : - Présentation des principaux outils de travail collaboratif, avec un fichier .pdf à télécharger : http://greco.grenet.fr/webgreco/bases/technologie/530.php
 
 
 
Ressources complémentaires : - Outils de travail collaboratif et gestion documentaire : si loin, si proches... http://www.gillesbalmisse.com/v2/spip.php?article162
 
 
 
- Les balbutiements des wikis en entreprises : http://www.journaldunet.com/solutions/0703/070326-enquete-collaboratif/2.shtml
 
 
 
- Le tableau blanc interactif, sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tableau_blanc_interactif
 
 
 
- Démonstration d'utilisation du tableau blanc interactif pour réaliser des schémas animés. 4 mn 40 s de vidéo, en anglais, mais l'image parle d'elle-même ! http://www.youtube.com/watch?v=NZNTgglPbUA&eurl=
 
 
 
- Bien sûr, le tableau peut être utilisé à distance et la démonstration peut même être sonorisée et enregistrée pur une diffusion ultérieure : http://www.speechi.net/fr/index.php/home/gamme-speechi/speechi-interactive/
 
 
 
- Espace de travail partagé, quelques conseils avant d'en choisir un : http://thot.cursus.edu/rubrique.asp?no=20391
 
 
 
- Un exemple d'espace de partage de documents : http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http%3A//abonnez-vous.orange.fr/pro/options/EspacePartage.aspx
 
 
 
- Présentation de l'agenda électronique partagé : http://www.figer.com/Publications/ical.htm
 
 
 
- Usages de la visioconférence dans l'enseignement supérieur en France : http://www.educnet.education.fr/superieur/visio/visio4.htm
 
 
 
Communautés virtuelles et communautés de pratiques
 
 
 
Ressources prioritaires : - Les différentes communautés virtuelles : http://tecfa.unige.ch:8888/riat140/40
 
 
 
- Communities of practice - Learning as a social system. Article d'Etienne Wenger, créateur avec Jean Lave du terme "communauté de pratique". En anglais : http://www.co-i-l.com/coil/knowledge-garden/cop/lss.shtml
 
 
 
- Guide de mise en place et d'animation de communautés de pratique intentionnelles : http://www.cefrio.qc.ca/pdf/GuideCommunautes.pdf
 
 
 
Ressources complémentaires : - Pourquoi s'intéresser aux communautés de pratique? http://www.3ct.com/ridf/cedip/productions/en%20lignes/Fiche%20technique/Numero28/ftechnique28.htm
 
 
 
- Les communautés de pratiques, étapes de développement : http://www.polia-consulting.com/Les-communautes-de-pratiques.html
 
 
 
- Communautés de pratique et gestion des savoirs : http://www.gillesenvrac.ca/carnet/stories/2002/11/14/communautesDePratiqueEtGestionDeSavoirs.html
 
 
 
- Les communautés de fans sur le web : une somme impressionnante de savoirs ! Une étude canadienne de qualité (et valable pour de nombreux groupes de passionnés...) téléchargeable en .pdf : http://commposite.org/index.php/revue/article/viewFile/6/4
 
 
 
- Deux services d'hébergement des communautés virtuelles : http://www.affinitiz.com/home/ http://fr.groups.yahoo.com/
 
 
 
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=== Reste à faire ===
 
 
 
trouver et mettre à jour les textes existants sur WIKIPEDIA (aussi pour les 2 précédents net/web & fcts génér) :
 
 
 
s'inspirer de l'article et des écrits [http://urfistinfo.hypotheses.org/287 sur folksonomie vs ont6hologie] (et les mentionner en bibliographie)
 
 
 
aborder les angles suivants : - RECHERCHE web avec mots-clés [attention redites avec article précédent 'recherche'] - Référencement "naturel" avec le page ranking, et autres approches écosystèmiques - catégorisation bazaar ou cathédrale
 

Version actuelle datée du 19 août 2012 à 21:13

classification, pertinence, folksonomie, tag, métatag



Le Web a été créé pour répondre à un problème de gestion et de diffusion de l'information, dont une partie repose sur une bonne catégorisation. Tim Berners-Lee travaillait au CERN[1], à la frontière entre la Suisse et la France, près de Genève. Le CERN est une entité avec un budget de plusieurs milliards d'euros et des départements de recherche très importants.

Un jour, un des responsables de recherche débarque dans son bureau et lui explique qu'il doit construire une base de données accessible pour tous avec une hiérarchie où le département A est tout en haut de la pyramide de l'information et pour accéder aux départements B, C et D, il faut passer par le département A. Ensuite, le responsable du département B débarque dans son bureau et lui explique, au contraire, que le système doit mettre en valeur le département B, car c'est le plus important et qu'il a le plus gros budget.

Mais voilà que débarque le responsable du département C, qui lui signifie que personne n'utilisera le système aux dépens du département C si la base de données met en évidence le département A ou B.

À chaque fois, Tim Berners-Lee doit repenser un système. À un certain moment, il en a tellement assez qu'il décide d'utiliser une catégorisation de type « bazar » et non plus de type « cathédrale ». C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir une clé de voûte dont tout dépend, il choisit le système où toutes les informations sont liées les unes aux autres et on peut avoir plusieurs sommaires, plusieurs catégorisations sans qu'une ne prédomine nécessairement sur l'autre. Ainsi, tout le monde est content ! C'est comme ça que le Web est né.


Encadré : Comment taguer ?

Voici quelques éléments de catégorisation pour choisir les tags de vos publications :

  • géographique : local, régional, national ;
  • temporel : jour/mois/année ;
  • linguistique : FR, EN, DE ou français, anglais, allemand ou French, English, German ;
  • thématique / sectoriel : par domaine d'action ;
  • type d'information : opinion, FAQ, mode d'emploi/recette/howto ;
  • format : article à lire en ligne, article à imprimer (PDF), vidéo, audio, diaporama :
  • public cible / niveau : débutant, expert ;
  • maturité : brouillon, bêta/RFC, mûr, dépassé mais laissé en ligne pour archive.

Fin d'encadré


Ensuite, on s'est mis à mettre des mots-clés de références à l'intérieur des pages Web, qui étaient cachés (on appelle ça des « métatags »), invisibles pour le simple lecteur. Par exemple, un site qui traite de petites annonces de voitures mettra comme mots-clés « petites annonces », « voiture », « auto », « moto », « 4 roues », « seconde main », etc. Mais des petits malins ont eu l'idée de mettre des mots-clés très recherchés, comme « tourisme », « gratuit » ou « météo » pour référencer leurs pages, alors qu'en fait, il s'agissait de sites pornographiques. La page d'accueil donnait l'impression que c'était un site généraliste, avec la météo ou l'actualité, mais si vous cliquiez sur n'importe lequel des liens de la page, vous arriviez sur des images osées. Résultat des courses : Google trouva le premier l'idée de référencer non plus sur la base de ce que les responsables de site donnent comme mots-clé, mais uniquement en fonction des textes qui sont disponibles dans le site, en plus du nombre et du contenu des liens qui pointent sur chaque page du site. C'est le système du « PageRank » qui, dès la fin des années 1990, classe les résultats de recherche selon un algorithme d'évaluation de la pertinence, complexe et secret, ce qui augmente sensiblement la qualité des recherches.

La grande nouveauté était toute simple, il suffisait d'y penser, et les premiers investisseurs de Google ont mis des centaines de millions pour permettre à Google de ramasser le marché de la recherche sur le Web. Les « métatags » dans les sites et la culture même du référencement d'un site à l'autre ont alors radicalement perdu leur intérêt. Par contre, très rapidement, est apparue une nouvelle manière de catégoriser l'information, plus populaire, qui s'appelle tout simplement le tag.

Folksonomie

La musique folk, c'est la musique populaire. Volkswagen, c'est la voiture du peuple. La folksonomie est la catégorisation par le peuple. En clair, un système de catégories où il n'y a aucune autorité supérieure qui décide des bons mots-clés pour catégoriser, mais chacun choisit de faire comme il le veut, souvent pour lui-même avant tout.

Le problème a priori d'un chaos s'avère en réalité en phase avec la culture du Web qui est de type « bazar » et donc chaotique et non pas de type « cathédrale » avec une autorité supérieure qui définit d'avance un système de classification rigide. C'est d'ailleurs en phase avec les propriétés sociotechniques du numérique, c'est-à-dire que n'importe qui peut, par la simple qualité de ses contributions à la catégorisation d'articles, non pas imposer mais inspirer largement les contributions futures à des tags, car une personne qui va employer un tag aura l'habitude de regarder d'abord les tags qui ont déjà été postés sur une même ressource.


Encadré : Tag et tag

Tag dans la rue : petite note de quelqu'un pour mentionner sa présence, manière populaire d'exprimer qu'on existe. Tag sur l'Internet : la même chose. Il y a des tags qui sont des comportements de vandales comme celui qui consiste à aller sur un wiki et à effacer le contenu d'un article utile pour y mettre de la publicité ou de l'autopromotion.Il y a aussi des tags qui sont utiles, comme ceux qui consistent à associer des mots-clés à un article pour que tout le monde puisse faire des recherches dans une base de données d'articles en fonction des mots-clés. Par exemple pour cet article les tags seraient « tags, catégorisation, folksonomie, histoire, Tim Berners-Lee, Web ».

Fin d'encadré


Notes et références

  1. Centre européen de recherches nucléaires.