Web1, web2, web3, web4 : Différence entre versions

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=== Web2.0 & guichet unique ===Dans l'administration publique, il y a plusieurs queues. Une pour acheter des timbres, à la poste.L'autre pour refaire son passeport, à l'état civil.Une troisième pour passer demander une allocation familiale.Et si il n'y avait qu'un seul guichet ? Quelles conséquences sur la société ? Y aurait-il quelqu'un qui contrôle tout ?Nos données personnelles seraient-elles réunies et accessibles dans le même bureau, avec les risques d'abus côté noir, et les facilités pratiques côté blanc ?C'est un peu le même type de réflexions qui ont lieu sur l'avenir du web.Internet a plusieurs canaux de transfert d'informations d'un ordinateur à l'autre. Chaque canal a ses particularités : le Web (la toile), le courriel, IRC (pour le chat), le FTP (transférer des documents d'un ordinateur à un autre). Le Web est le canal le plus visible de l'Internet. Aujourd'hui, 98 % des internautes ne connaissent que ce canal, parce qu'il peut devenir en partie tous les autres. Ils le mélangent avec l'Internet, ensemble plus grand. Car tout converge vers le canal web. Imaginez des voitures à la James Bond avec l'option sous-marin, fusée, motocross. C'est ça le web, du multifonction incroyable mais vrai.Sur le Web dans son jeune âge (au cours des années 90), modifier une page était compliqué. Le Web était '''statique''' et la publication réservées à un groupe d'initiés. On parle de web1, ou web 1.0. Un web vitrine, sans interaction forte, avec peu d'espace personnalisé. Un web où chaque adresse est indépendante, l'accès est différent pour chaque groupe.Puis sont arrivés les programmes permettant de modifier les textes et les images de manière très simple, directement sur son navigateur.On parle d'applications web, de web '''dynamique''', ou web2.0. La vitrine devient espace de partage, forum, jardin public ou privé, mais assurément place de jeu.Cette version évoluée du web permet de se connecter fréquemment à de nombreux services sur mesure.Et pour se connecter, nous avons différent de nombreux codes d'accès personnalisés pour  :* webmail pour lire son courriel,* site de banque en ligne pour gérer ses comptes,* agenda partagé sur le web* banque d'image en ligne* chacun des réseaux sociaux auxquels on est membre.Pour obtenir chaque code, il a fallu donner les mêmes informations, encore et encore. Prénom, nom, adresse postale, adresse de courriel, date de naissance, centres d'intérêts parfois... Du boulot répétitif.Progressivement, des  projets de guichets uniques ont émergés.systèmes plus évolués et un tableau de bord qui nous facilitera la vie électronique en centralisant :* les messages et notifications, tout en les classant de manière pertinente, le plus automatiquement possible ;* nos documents en ligne, tout en permettant de les partager, de les sécuriser, de pouvoir retrouver une ancienne version ;* les contacts et leurs coordonnées, afin de ne pas devoir rechercher ses contacts sur chaque plate-forme sociale lors de notre inscription ;* nos données personnelles, car aujourd'hui elles sont éparpillées sur plusieurs sites (parfois des dizaines voire centaines pour les internautes les plus actifs) et les tenir à jour est humainement impossible. Là où la technique nous met des barrières, elle doit aussi nous donner des solutions aux problèmes qu'elle soulève !* notre agenda, qui sera automatiquement synchronisé avec nos outils mobiles (téléphones, tablettes, etc.) ;* nos abonnements à des sites, à des lettres périodiques, à des services ;* des classifications de l'information avec des entrées multiples, des systèmes de tags, des outils de recherche…Libre ou captif/privateur, le guichet unique est un besoin pour éviter l'intermédiaire webmaster.L'émergence de la culture du guichet unique montre la maturation d'Internet.  pour une transition d'un Far West o?u chaque fournisseur de services refait pleins de services à sa sauce, pensant que c'est sa vision qui est optimale et non pas celles de X ou Y. En fait, ce qui prime, c'est de s'y retrouver avec un environnement cohérent, que l'on puisse configurer à son image afin de s'y sentir à l'aise ; normal, vu le temps qu'on y passe quotidiennement !Le guichet unique marque progressivement un passage à un Internet plus stable. Un écosystème où l'utilisateur, le consommateur, le citoyen, sera véritablement respecté. Pour arriver à une telle ère de maturité, il faudra aussi mettre autour de la table des acteurs gigantesques mais, afin que le jeu soit loyal, les informations sur ces standards pour le guichet unique devront être publiques, afin que tout opérateur (privé, public, commercial, citoyen) puisse s'intégrer à cet écosystème.
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''Web 1.0, Web 2.0, Web 3.0, Web sémantique''
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== Web 1, 2, 3 et 4 : une histoire de niveaux ==
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Chaque niveau permet à l'utilisateur de s'éloigner de plus en plus loin des contingences matérielles et techniques. Ainsi, l'intervention de l'outil informatique devient de plus en plus ''transparente'' :
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* Web 1.0 : faire parler '''les ordinateurs''' entre eux. On réplique ce qui existe déjà au niveau des contenus et des dynamiques, on reste dans le ''broadcast'', de 1 vers n.
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* Web 2.0 : faire parler '''les gens''' entre eux. Les internautes sortent de leur simple rôle de consommateurs pour devenir participants.
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* Web 3.0 : faire parler '''les objets''' entre eux, avec émergence en force du ''Web mobile'' et du ''Web sémantique''. On parle aussi du Web des objets. '''Les informations sont enrichies'''. Par exemple la date "01 avril 2024" qui n'était auparavant qu'une simple succession de caractères, devient un objet reconnu comme une date par les programmes. Ainsi, elle peut devenir "April 1st, 2024" dans un système qui traduit les dates en anglais américain. On pourra aussi demander "les dates ultérieures au 1er janvier 2024", donc inclure les documents, comme celui-ci, qui parlent du "1er avril 2024". Idem avec les personnes, les lieux, les numéros de téléphone, les coordonnées géographiques... Bref, tout ce qui peut tirer avantage à ne pas être uniquement du texte, et prendre du sens (d'où l'adjectif ''sémantique'').
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* Web 4.0&nbsp;:  selon David Fayon, dans ''Web 2.0 et au-delà''<ref> [http://david.fayon.free.fr/livres.htm Web 2.0 et au-delà (2e édition), 2010, David Fayon, éd. Economica]</ref>, il s'agira de faire '''s'adapter les objets''' aux comportements, habitudes et préférences de l'utilisateur en laissant la place à l'implicite. Ce Web-là n'est pas pour tout de suite, car il nécessite des puissances de traitement phénoménales, qui pourraient se heurter à la barrière de l'évolution des composants informatiques, ou à l'épuisement des ressource naturelles.  
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Pour le Web 3.0 qui est en cours de gestation&nbsp;: jusqu'à aujourd'hui, seuls des moteurs de recherche spécialisés peuvent tirer parti de ces informations, mais la contrainte est de rester dans des domaines spécifiques car les informations enrichies (dates, lieux...) sont renseignées par des humains dans des champs spécifiques de formulaires.
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Par exemple&nbsp;:
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* Un moteur de recherche immobilier où l'on peut rechercher des annonces parues depuis moins de sept jours et concernant une maison individuelle dans un rayon de trente kilomètres autour de Strasbourg&nbsp;;
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* Un moteur de recherche pour l'emploi qui permet de trouver les offres d'emploi de moins de trois mois pour un poste à durée indéterminée dans le domaine de l'agronomie, pour un diplômé de Master, avec un salaire d'au moins trente mille euros annuels.  
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== Notes et références ==
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Version actuelle datée du 19 août 2012 à 22:11

Web 1.0, Web 2.0, Web 3.0, Web sémantique



Web 1, 2, 3 et 4 : une histoire de niveaux

Chaque niveau permet à l'utilisateur de s'éloigner de plus en plus loin des contingences matérielles et techniques. Ainsi, l'intervention de l'outil informatique devient de plus en plus transparente :

  • Web 1.0 : faire parler les ordinateurs entre eux. On réplique ce qui existe déjà au niveau des contenus et des dynamiques, on reste dans le broadcast, de 1 vers n.
  • Web 2.0 : faire parler les gens entre eux. Les internautes sortent de leur simple rôle de consommateurs pour devenir participants.
  • Web 3.0 : faire parler les objets entre eux, avec émergence en force du Web mobile et du Web sémantique. On parle aussi du Web des objets. Les informations sont enrichies. Par exemple la date "01 avril 2024" qui n'était auparavant qu'une simple succession de caractères, devient un objet reconnu comme une date par les programmes. Ainsi, elle peut devenir "April 1st, 2024" dans un système qui traduit les dates en anglais américain. On pourra aussi demander "les dates ultérieures au 1er janvier 2024", donc inclure les documents, comme celui-ci, qui parlent du "1er avril 2024". Idem avec les personnes, les lieux, les numéros de téléphone, les coordonnées géographiques... Bref, tout ce qui peut tirer avantage à ne pas être uniquement du texte, et prendre du sens (d'où l'adjectif sémantique).
  • Web 4.0 : selon David Fayon, dans Web 2.0 et au-delà[1], il s'agira de faire s'adapter les objets aux comportements, habitudes et préférences de l'utilisateur en laissant la place à l'implicite. Ce Web-là n'est pas pour tout de suite, car il nécessite des puissances de traitement phénoménales, qui pourraient se heurter à la barrière de l'évolution des composants informatiques, ou à l'épuisement des ressource naturelles.

Pour le Web 3.0 qui est en cours de gestation : jusqu'à aujourd'hui, seuls des moteurs de recherche spécialisés peuvent tirer parti de ces informations, mais la contrainte est de rester dans des domaines spécifiques car les informations enrichies (dates, lieux...) sont renseignées par des humains dans des champs spécifiques de formulaires.

Par exemple :

  • Un moteur de recherche immobilier où l'on peut rechercher des annonces parues depuis moins de sept jours et concernant une maison individuelle dans un rayon de trente kilomètres autour de Strasbourg ;
  • Un moteur de recherche pour l'emploi qui permet de trouver les offres d'emploi de moins de trois mois pour un poste à durée indéterminée dans le domaine de l'agronomie, pour un diplômé de Master, avec un salaire d'au moins trente mille euros annuels.


Notes et références