Conclusion : quelles priorités ? : Différence entre versions

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Il y a des personnes qui crèvent de faim en Afrique. Des guerres civiles au Proche-Orient. Des dictatures un peu partout. Des enfants qui meurent de faim.
 
Alors la citoyenneté numérique, c'est le cadet de nos soucis.
 
  
<br> Vraiment ? Pour bien agir local, peut-on faire autrement que penser global ?
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=== Quelles priorités ? ===
Quand on pense global, on se rend compte à quel point, il y a un lien évident de cause à effet entre la privation de l'information et la détérioration des conditions de vie sur Terre.
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Comment ignorer les images d'enfants qui crèvent de faim en Afrique. Des guerres civiles au Proche-Orient. Des dictatures un peu partout. Des stars qui pètent les plombs. Des scandales politiques. Du yoyo de la finance mondiale. Nous nageons en pleine économie de l'urgence. C'est la panique permanente.  
<br>La durabilité, demande de se poser les bonnes questions, regarder les impacts indirects de nos actes. Un des grands enjeux est la création d'un environnement concurrentiel loyal dans un monde où quelques grands abusent de leur position pour influencer les opinions en maîtrisant les flux d'informations. (Qui maîtrise le flux, influence)
 
  
== Quelles priorités ? ==
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Alors pourquoi mettre la citoyenneté numérique en haut de la liste de nos priorités&nbsp;? Doit-on se surcharger de missions, de défis, de raisons d'être&nbsp;? En famille, au travail, dans nos formations, nos foyers, nos professions, quelles priorités choisir&nbsp;?  
  
Doit-on se surcharger de missions, de défis, de raisons d'être, en famille, au travail, dans nos formations, nos foyers, nos professions, quelles priorités choisir?
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Si on se pose la question en ces termes, les réponses qui viennent en premier sont souvent&nbsp;: préserver sa santé physique et mentale, trouver la joie de vivre au quotidien. Peut-on y parvenir sans développer une conscience de citoyens du Net&nbsp;? Internet sans conscience n'est-il que ruine de l'âme&nbsp;? La grande science aujourd'hui est celle de l'information. Elle rejoint justement les enjeux du numérique. Ces nouveaux codes de conduite sont autant sociaux qu'économiques. Ils englobent tout.  
<br>Si on se pose la question en ces termes, la réponse est avant tout : préserver sa santé physique et mentale, trouver la joie de vivre au quotidien, réduire nos consommation de matières, etc. Néanmoins, science sans conscience n'est que ruine de l'âme. La grande science aujourd'hui est celle de l'information, ce sont les technologies de la communication, voilà justement les enjeux des numériques. L'essor du numérique mélange les enjeux sociaux et économiques. Non seulement elles englobent tout, mais en plus si on veut mériter notre société, il ne faut plus vivre à crédit, tant sur le plan économique que technologique.
 
<br>Cette vie à crédit est celle de ceux qui ne savent pas renoncer au nucléaire, qui ne sont pas capables de créer une société démocratique à l'esprit critique. (…) On est en permanence diversifié, mais dans le sens négatif du terme. Cette situation est due au fait que l'on nous encourage à décompresser parce que l'on nous fait vivre sous pression car l'environnement est défavorable. C'est ainsi que l'on tombe sur la théorie du libéral communisme, la charité à l'échelle des gagnants qui détruisent tout sur leur passage en créant des dynamiques monopolistiques dans lesquelles les individus ont très peu leur mot à dire. Où tout est basé sur la hiérarchie de statut où tout fonctionne selon la prise de décisions verticale. Si on veut une société meilleure, avec moins de famine, de guerre civile, la première étape est de créer cette société loyale, dans laquelle chacun serait reconnu pour ses efforts, où les petits groupes seraient privilégiés aux grands groupes.
 
  
Malgré l'image négative que l'on peut avoir d'un Monde où tout est privatisé, le nid des initiatives citoyennes est déjà creusé. Il y a un foisonnements d'initiatives inspirantes. Beaucoup n'ont pas attendu pour construire le monde de demain. Pourquoi ne pas les encourager, en reconnaissant leur rôle clé dans une société durable et en les invitant dans nos discussions pour qu'ils puissent partager leurs savoirs faire.
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=== Pour bien agir local, peut-on faire autrement que penser global?  ===
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Quand on pense global, on voit bien la force du lien entre la privatisation de la société de l'information et la détérioration des conditions de vie sur Terre.
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La durabilité demande de se poser les bonnes questions, regarder les impacts indirects de nos actes. On l'a vu, dans la société de l'information, les PME sont malmenées. Quelques grands gagnants ramassent tout, car ils occupent le marché avant les autres. Puis ils abusent de leur position dominante pour influencer les opinions, en maîtrisant les flux d'informations. Le Libre offre une chance de stimuler une économie durable, car il offre un environnement radicalement loyal. Certains considèrent que c'est une utopie. D'autres le pratiquent et y gagnent leur vie. C'est là des grands enjeux de société.  
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=== Vision écosystémique  ===
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Malgré l'image négative d'un monde privatisé, les initiatives des netizens ont fait leurs nids. Beaucoup n'ont pas attendu pour construire le monde de demain. On constate dans ce livre un foisonnement d'initiatives inspirantes. Il ne dépend que de nous de reconnaître leur rôle clé dans une société durable. Wikipediens, Debianistes, promoteurs du Libre, citoyens du Net&nbsp;; nous pouvons les inviter dans nos discussions. Ils ont tant de savoir-faire à nous partager.

Version actuelle datée du 27 août 2012 à 16:05

Quelles priorités ?

Comment ignorer les images d'enfants qui crèvent de faim en Afrique. Des guerres civiles au Proche-Orient. Des dictatures un peu partout. Des stars qui pètent les plombs. Des scandales politiques. Du yoyo de la finance mondiale. Nous nageons en pleine économie de l'urgence. C'est la panique permanente.

Alors pourquoi mettre la citoyenneté numérique en haut de la liste de nos priorités ? Doit-on se surcharger de missions, de défis, de raisons d'être ? En famille, au travail, dans nos formations, nos foyers, nos professions, quelles priorités choisir ?

Si on se pose la question en ces termes, les réponses qui viennent en premier sont souvent : préserver sa santé physique et mentale, trouver la joie de vivre au quotidien. Peut-on y parvenir sans développer une conscience de citoyens du Net ? Internet sans conscience n'est-il que ruine de l'âme ? La grande science aujourd'hui est celle de l'information. Elle rejoint justement les enjeux du numérique. Ces nouveaux codes de conduite sont autant sociaux qu'économiques. Ils englobent tout.

Pour bien agir local, peut-on faire autrement que penser global?

Quand on pense global, on voit bien la force du lien entre la privatisation de la société de l'information et la détérioration des conditions de vie sur Terre.

La durabilité demande de se poser les bonnes questions, regarder les impacts indirects de nos actes. On l'a vu, dans la société de l'information, les PME sont malmenées. Quelques grands gagnants ramassent tout, car ils occupent le marché avant les autres. Puis ils abusent de leur position dominante pour influencer les opinions, en maîtrisant les flux d'informations. Le Libre offre une chance de stimuler une économie durable, car il offre un environnement radicalement loyal. Certains considèrent que c'est une utopie. D'autres le pratiquent et y gagnent leur vie. C'est là des grands enjeux de société.

Vision écosystémique

Malgré l'image négative d'un monde privatisé, les initiatives des netizens ont fait leurs nids. Beaucoup n'ont pas attendu pour construire le monde de demain. On constate dans ce livre un foisonnement d'initiatives inspirantes. Il ne dépend que de nous de reconnaître leur rôle clé dans une société durable. Wikipediens, Debianistes, promoteurs du Libre, citoyens du Net ; nous pouvons les inviter dans nos discussions. Ils ont tant de savoir-faire à nous partager.