Pour arriver à la transition : Différence entre versions
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Changer de vie n'est pas une mince affaire. Chacun a déjà pu expérimenter la difficulté de certaines transitions, petites ou grandes : modification de ses habitudes alimentaires, déménagement, changement de travail, rupture de vie. | Changer de vie n'est pas une mince affaire. Chacun a déjà pu expérimenter la difficulté de certaines transitions, petites ou grandes : modification de ses habitudes alimentaires, déménagement, changement de travail, rupture de vie. | ||
− | Pour les nouveaux arrivants dans un pôle d'écologie communautaire, comme Ecopol, le premier objectif est de réussir à bien s'adapter. Et les changements demandés sont potentiellement nombreux. | + | Pour les nouveaux arrivants dans un pôle d'écologie communautaire, comme Ecopol, le premier objectif est de réussir à bien s'adapter. Et les changements demandés sont potentiellement nombreux. Ils passent par: |
*la nourriture | *la nourriture | ||
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− | * des dynamiques de consensus et de gestion de conflits basées sur la modération et la non cristallisation des problèmes | + | *de nouveaux usages des énergies (électricité, eau, ...) |
− | * la notion d'anticipation: planifier à l'avance pour ne pas avoir à payer trop cher sa participation aux repas, aux voyages, aux rituels, aux activités professionnelles et même sa disponibilité pour travailler et participer aux récoltes, aux services, aux cuisines, aux entretiens, à l'accueil, à la gestion des visiteurs, etc... | + | *des dynamiques de consensus et de gestion de conflits basées sur la modération et la non cristallisation des problèmes : se focaliser sur les solutions, décrisper les tensions en permanence en se concentrant sur les aspects positifs et sur ce qui est important pour se construire et construire son environnement |
− | *la validation de chaque échange de prestations (biens et services): ceci prend un peu de temps mais permet d' | + | *la notion d'anticipation: planifier à l'avance pour ne pas avoir à payer trop cher sa participation aux repas, aux voyages, aux rituels, aux activités professionnelles et même sa disponibilité pour travailler et participer aux récoltes, aux services, aux cuisines, aux entretiens, à l'accueil, à la gestion des visiteurs, etc... |
− | * une hypertraçabilité en acceptant de laisser une trace numérique de chacune de ses contributions | + | *la validation de chaque échange de prestations (biens et services): ceci prend un peu de temps mais permet d'établir la transparence, élément essentiel de la culture digitale libre |
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− | * une dynamique de formation continue, et donc de certification, où l'école fait partie du chemin de vie, où l'apprentissage est considéré de manière continue et non pas uniquement dans les premières années, | + | *une dynamique de formation continue, et donc de certification, où l'école fait partie du chemin de vie, où l'apprentissage est considéré de manière continue et non pas uniquement dans les premières années, |
− | * l'approche internationale | + | *l'approche internationale : il y aura aussi beaucoup d'autres langues parlées, d'autres cultures, d'autres modes de faire |
− | *recyclage: | + | *le recyclage: tri sélectif complet! |
− | * une vie globalement, de simplicité volontaire, avec quelques moments d'hyperconsommation pour nous rappeler les tendances actuelles de l'humanité. | + | *le travail de médecine hyperpréventive à faire soi-même, c'est à dire, par l'alimentation, par le travail sportif et spirituel sur le corps, par la méditation, la réflexion, l'hygiène intellectuelle |
+ | *une vie globalement, de simplicité volontaire, avec quelques moments d'hyperconsommation pour nous rappeler les tendances actuelles de l'humanité. | ||
Y vivre implique également: | Y vivre implique également: |
Version du 10 janvier 2013 à 22:10
"L'écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de l'environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux." Nicolas Hulot, Extrait de la revue Ma planète - Novembre/Décembre 1997.
Changer de vie n'est pas une mince affaire. Chacun a déjà pu expérimenter la difficulté de certaines transitions, petites ou grandes : modification de ses habitudes alimentaires, déménagement, changement de travail, rupture de vie. Pour les nouveaux arrivants dans un pôle d'écologie communautaire, comme Ecopol, le premier objectif est de réussir à bien s'adapter. Et les changements demandés sont potentiellement nombreux. Ils passent par:
- la nourriture
- le rythme de vie
- de nouveaux usages des énergies (électricité, eau, ...)
- des dynamiques de consensus et de gestion de conflits basées sur la modération et la non cristallisation des problèmes : se focaliser sur les solutions, décrisper les tensions en permanence en se concentrant sur les aspects positifs et sur ce qui est important pour se construire et construire son environnement
- la notion d'anticipation: planifier à l'avance pour ne pas avoir à payer trop cher sa participation aux repas, aux voyages, aux rituels, aux activités professionnelles et même sa disponibilité pour travailler et participer aux récoltes, aux services, aux cuisines, aux entretiens, à l'accueil, à la gestion des visiteurs, etc...
- la validation de chaque échange de prestations (biens et services): ceci prend un peu de temps mais permet d'établir la transparence, élément essentiel de la culture digitale libre
- une hypertraçabilité en acceptant de laisser une trace numérique de chacune de ses contributions
- une dynamique de formation continue, et donc de certification, où l'école fait partie du chemin de vie, où l'apprentissage est considéré de manière continue et non pas uniquement dans les premières années,
- l'approche internationale : il y aura aussi beaucoup d'autres langues parlées, d'autres cultures, d'autres modes de faire
- le recyclage: tri sélectif complet!
- le travail de médecine hyperpréventive à faire soi-même, c'est à dire, par l'alimentation, par le travail sportif et spirituel sur le corps, par la méditation, la réflexion, l'hygiène intellectuelle
- une vie globalement, de simplicité volontaire, avec quelques moments d'hyperconsommation pour nous rappeler les tendances actuelles de l'humanité.
Y vivre implique également:
- ne pas rentrer chez soi (Europe, Amérique du nord) 1 à 2 fois par an en avion, mais prendre le bateau seulement tous les deux ans (traversée de 8 à 12 jours) et s'impliquer dans la vie du navire
- éteindre sa télévision
- apprendre à vivre en communauté, être attentif à l'autre, taire son égo, relativiser
- changer sa consommation: éviter les produits industriels, éviter de manger de la viande, manger moins, préférer les produits naturels
- apprendre à se satisfaire de ce que l'on a, ne pas chercher l'ivresse des loisirs, apprécier la vie dans l'écolieu, ne pas ressentir le besoin de sortir pour aller à un concert, au casino ou dans un bar.
Bien que ces règles demandent certains « sacrifices », elles apportent également de nombreuses satisfactions dont on ne peut pas bénéficier dans nos sociétés:
- redécouverte du silence et des bruits de la nature
- partage et écoute avec les co-opérants et co-habitants
- vie plus saine et meilleure forme physique
- équité avec les autres membres
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transition
http://www.transitiontowns.org.nz/node/76