Polarisation & convergence : Différence entre versions

De Wiki ECOPOL
Ligne 1 : Ligne 1 :
== Reste à faire ==
+
== Version PDF et imprimée ==
Raph: expliciter le lien avec techno buzz.
+
 
 
== Titres et intros alternatives ==
 
Non disponible pour le moment
 
 
== Corps de l'article ==
 
 
Avec l’avènement de la Société de l’information, tout devient plus complexe, du fait de la transition d’une vision d'un monde infini à une vision d'un monde fini, d’un mode de vie basé sur le contrôle par le matériel à un mode de vie basé sur le contrôle par l’immatériel. On parle d’anciens et de nouveaux paradigmes. Car les paradigmes génèrent des cultures, des habitudes. Pour gérer cette complexité, deux phénomènes sont en action : la polarisation et la convergence.
 
Avec l’avènement de la Société de l’information, tout devient plus complexe, du fait de la transition d’une vision d'un monde infini à une vision d'un monde fini, d’un mode de vie basé sur le contrôle par le matériel à un mode de vie basé sur le contrôle par l’immatériel. On parle d’anciens et de nouveaux paradigmes. Car les paradigmes génèrent des cultures, des habitudes. Pour gérer cette complexité, deux phénomènes sont en action : la polarisation et la convergence.
  
Ligne 12 : Ligne 7 :
 
La convergence dans ce contexte, c’est la concentration des outils. Par exemple, le téléphone portable incluant appareil photo, instrument de musique, agenda. Ou encore, le fait que le même groupe de personnes contrôle en même temps le gouvernement et le réseau d’information d’un pays.
 
La convergence dans ce contexte, c’est la concentration des outils. Par exemple, le téléphone portable incluant appareil photo, instrument de musique, agenda. Ou encore, le fait que le même groupe de personnes contrôle en même temps le gouvernement et le réseau d’information d’un pays.
  
Polarisation et convergence sont des réponses à un monde toujours plus complexe. Car dans la société informatisée, ceux qui ont un grand contrôle sur l’information gèrent les ressources : les statistiques de consommation, les opinions des citoyens, la définition des normes de production et d’utilisation des biens et des services… C’est pourquoi, la fracture dite « numérique » est surtout une fracture « sociale ». C’est une fracture entre, d’un côté, la minorité « oligarchique » qui peut se permettre d'acquérir des services d’e-Communication évolués qui lui permettent de contrôler les ressources selon des méthodes complexes. Et, de l’autre, une majorité qui n’a pas les moyens de gérer cette complexité. Une majorité qui souffre de la polarisation et de la convergence, en paniquant, en se refermant, en subissant la société de consommation et les médias qui la véhicule.  
+
Polarisation et convergence sont des réponses à un monde toujours plus complexe. Car dans la société informatisée, ceux qui ont un grand contrôle sur l’information gèrent les ressources : les statistiques de consommation, les opinions des citoyens, la définition des normes de production et d’utilisation des biens et des services… C’est pourquoi, la fracture dite « numérique » est surtout une fracture « sociale ». C’est une fracture entre, d’un côté, la minorité « oligarchique » qui peut se permettre d'acquérir des services d’e-Communication évolués qui lui permettent de contrôler les ressources selon des méthodes complexes. Et, de l’autre, une majorité qui n’a pas les moyens de gérer cette complexité. Une majorité qui souffre de la polarisation et de la convergence, en paniquant, en se refermant, en subissant la société de consommation et les médias qui la véhicule.
 
 
=== Générique ===
 
Non disponible pour le moment
 
 
=== Dominant ===
 
Non disponible pour le moment
 
 
=== Citoyen ===
 
Non disponible pour le moment
 
 
 
== Citations diverses (en option) ==
 
Non disponible pour le moment
 
 
== Encart-s (en option) ==
 
Non disponible pour le moment
 
 
== Iconographie (en option) ==
 
Non disponible pour le moment
 
 
== Sources (en option) ==
 
Non disponible pour le moment
 
 
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
 
Non disponible pour le moment
 

Version du 6 septembre 2010 à 12:00

Version PDF et imprimée

Avec l’avènement de la Société de l’information, tout devient plus complexe, du fait de la transition d’une vision d'un monde infini à une vision d'un monde fini, d’un mode de vie basé sur le contrôle par le matériel à un mode de vie basé sur le contrôle par l’immatériel. On parle d’anciens et de nouveaux paradigmes. Car les paradigmes génèrent des cultures, des habitudes. Pour gérer cette complexité, deux phénomènes sont en action : la polarisation et la convergence.

La polarisation, c’est la focalisation des énergies sur quelques éléments. Focalisation que l’on trouve dans les fusions de grandes multinationales, ou dans le fait que tous les médias présentent des informations très proches : les mêmes guerres, les mêmes accidents, quels que soient les réseaux d’information.

La convergence dans ce contexte, c’est la concentration des outils. Par exemple, le téléphone portable incluant appareil photo, instrument de musique, agenda. Ou encore, le fait que le même groupe de personnes contrôle en même temps le gouvernement et le réseau d’information d’un pays.

Polarisation et convergence sont des réponses à un monde toujours plus complexe. Car dans la société informatisée, ceux qui ont un grand contrôle sur l’information gèrent les ressources : les statistiques de consommation, les opinions des citoyens, la définition des normes de production et d’utilisation des biens et des services… C’est pourquoi, la fracture dite « numérique » est surtout une fracture « sociale ». C’est une fracture entre, d’un côté, la minorité « oligarchique » qui peut se permettre d'acquérir des services d’e-Communication évolués qui lui permettent de contrôler les ressources selon des méthodes complexes. Et, de l’autre, une majorité qui n’a pas les moyens de gérer cette complexité. Une majorité qui souffre de la polarisation et de la convergence, en paniquant, en se refermant, en subissant la société de consommation et les médias qui la véhicule.