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Ne sommes-nous pas parfois un peu embêtés face à la complexité de la culture Internet ? Comment réagir au mieux, éviter les ennuis, et ne pas non plus rejeter ce nouveau monde ? Traiter des comportements sur Internet répond aux attentes du public qui cherche des solutions face aux changements sociaux qu'Internet a provoqué dans tous les domaines : école, travail, famille.
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Recette pour fabriquer du stress.
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Prendre un consommateur lambda. Genre une ménagère de 50 ans ou un jeune sans emploi. Choisir un domaine nouveau et complexe. L'informatique et Internet par exemple. Renommer ce sujet à la sauce académique, comme ''Technologies de l'Information et de la Communication''. Utiliser un acronyme, dans ce cas ''TIC''. Rajouter encore une couche en donnant plusieurs noms au même domaine, pour bien montrer que c'est compliqué. Ici ça peut donner des variations comme ''société de l'information'', ''civilisation du savoir'', ''ère numérique'', ''monde virtuel''.
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Expliquer au consommateur qu'il est vital pour sa survie sociale et professionnelle d'adopter des pratiques responsables sur Internet. Faire des grandes phrases philosophico-moralistes, du genre ''Internet sans conscience n'est que ruine de l'âme''. Bien appuyer en rappelant que les enjeux de la démocratie mondiale sont avant tout les enjeux du numérique. Le culpabiliser en rappelant que celui qui ne comprend pas la culture numérique est un analphabète des temps modernes.
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Ensuite baisser la pression temporairement, pour lui laisser le temps de respirer un coup : poser des questions presque banale, pour paraître cool. Comment bien profiter de ce merveilleux outil ? Comment réagir au mieux dans les situations courantes ? Comment éviter les problèmes sans avoir peur de ce nouveau monde ? Rappeler que nous avons tous besoins de solutions face aux changements sociaux qu'Internet a provoqué dans tous les domaines : solutions à école, au travail, en famille. Connaitre les règles, les codes de conduites, les
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Vous sentez le petit moment de détente ? C'est là qu'il faut porter le coup fatal. Il suffit de dire la vérité toute crue : LA solution réside dans la compréhension des nouveaux codes culturels du numérique, alias eCulture. Et là, boum, une pétarade de notions nouvelles qui sont toutes présentées comme essentielle (en plus elles le sont) pour la survie de notre bonhomme : Copyleft, méritocratie, fracture numérique, certifications par les pairs, propriétés socio-techniques du numérique, noosphère, libertés fondamentales, malinfo, neutralité des réseaux, cyberharcèlement, modération à postériori, formats, FUD, trolls, phishing...
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BINGO : le consommateur est stressé ! Il a envie de jeter sa satanée machine par la fenêtre. Mais dans ce cas, plus de téléphone gratuit avec son fiston qui est en voyage au Brésil. Plus de commande au supermarché. Plus de paiement bancaires. Et encore moins de chance d'avoir un bon boulot. Alors que faire? Se lasser manger tout cru par les pédophiles, les arnaqueurs et l'infobésité qui nous guette ? Attendre d'avoir fait plein de bêtises pour constater les dégâts, crier au scandale et prendre les « mesures qui s'imposent » ?
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Ce livre propose une autre solution : aborder les sujets complexes sans céder à la tentation de parler des phénomèmes de mode comme Facebook et Google, mais de la manière la plus simple possible, avec des anecdotes, des métaphores, des illustrations, des quizz, des conseils pratiques. Faire rire et pleurer sur les pratiques des citoyens du net, voilà l'objectif de ce livre.

Version du 17 janvier 2011 à 04:00

Recette pour fabriquer du stress.

Prendre un consommateur lambda. Genre une ménagère de 50 ans ou un jeune sans emploi. Choisir un domaine nouveau et complexe. L'informatique et Internet par exemple. Renommer ce sujet à la sauce académique, comme Technologies de l'Information et de la Communication. Utiliser un acronyme, dans ce cas TIC. Rajouter encore une couche en donnant plusieurs noms au même domaine, pour bien montrer que c'est compliqué. Ici ça peut donner des variations comme société de l'information, civilisation du savoir, ère numérique, monde virtuel.

Expliquer au consommateur qu'il est vital pour sa survie sociale et professionnelle d'adopter des pratiques responsables sur Internet. Faire des grandes phrases philosophico-moralistes, du genre Internet sans conscience n'est que ruine de l'âme. Bien appuyer en rappelant que les enjeux de la démocratie mondiale sont avant tout les enjeux du numérique. Le culpabiliser en rappelant que celui qui ne comprend pas la culture numérique est un analphabète des temps modernes.

Ensuite baisser la pression temporairement, pour lui laisser le temps de respirer un coup : poser des questions presque banale, pour paraître cool. Comment bien profiter de ce merveilleux outil ? Comment réagir au mieux dans les situations courantes ? Comment éviter les problèmes sans avoir peur de ce nouveau monde ? Rappeler que nous avons tous besoins de solutions face aux changements sociaux qu'Internet a provoqué dans tous les domaines : solutions à école, au travail, en famille. Connaitre les règles, les codes de conduites, les Vous sentez le petit moment de détente ? C'est là qu'il faut porter le coup fatal. Il suffit de dire la vérité toute crue : LA solution réside dans la compréhension des nouveaux codes culturels du numérique, alias eCulture. Et là, boum, une pétarade de notions nouvelles qui sont toutes présentées comme essentielle (en plus elles le sont) pour la survie de notre bonhomme : Copyleft, méritocratie, fracture numérique, certifications par les pairs, propriétés socio-techniques du numérique, noosphère, libertés fondamentales, malinfo, neutralité des réseaux, cyberharcèlement, modération à postériori, formats, FUD, trolls, phishing...

BINGO : le consommateur est stressé ! Il a envie de jeter sa satanée machine par la fenêtre. Mais dans ce cas, plus de téléphone gratuit avec son fiston qui est en voyage au Brésil. Plus de commande au supermarché. Plus de paiement bancaires. Et encore moins de chance d'avoir un bon boulot. Alors que faire? Se lasser manger tout cru par les pédophiles, les arnaqueurs et l'infobésité qui nous guette ? Attendre d'avoir fait plein de bêtises pour constater les dégâts, crier au scandale et prendre les « mesures qui s'imposent » ?

Ce livre propose une autre solution : aborder les sujets complexes sans céder à la tentation de parler des phénomèmes de mode comme Facebook et Google, mais de la manière la plus simple possible, avec des anecdotes, des métaphores, des illustrations, des quizz, des conseils pratiques. Faire rire et pleurer sur les pratiques des citoyens du net, voilà l'objectif de ce livre.