La valeur des oeuvres : Différence entre versions

De Wiki ECOPOL
(Aucune différence)

Version du 6 avril 2011 à 12:57

Une société multitache

Ecopol propose à chaque résident de générer des revenus en faisant des activités très différentes, toujours dans cette formule "apprendre par l'action". Il y a des périodes de saison touristique haute où la plupart des résidents sont mobilisés sur l'accueil des visiteurs, pour leur fournir l'alimentation, les logements... en l'échange des revenus extérieurs essentiels à l'équilibre d'Ecopol. Et des saisons touristiques basses le tourisme fonctionne à régime réduit et où les travaux proposés par les micro-enrepreneurs concernent le développement d'Ecopol (promotion et coopérations locale et internationale). Le système informatique d'Ecopol permet de réguler l'offre et la demande selon les périodes.

De plus, chacun peut réaliser soit une activité par période et changer chaque quelques temps, soit réaliser plusieurs activités professionnelles en parallèle à temps partiel. Cette dernière option est notamment au service des artistes, qui seront nombreux dans l'Ecopol.

Une formule parfaite pour les artisans-artistes

Imaginez par exemple une musicienne d'une trentaine d'année. Elle a 3 ans de formation musicale professionnelle et 10 ans d'expériences dans des groupes qui font des concerts, mais elle n'a pas réussi à percer pour gagner sa vie entièrement de la musique. Elle a pris l'habitude de faire des "petits jobs alimentaires" en parallèle avec ses activités artistiques, et développé ainsi de nombreuses compétences transversales qu'elle n'a pas pu valoriser. Une fois installée dans l'Ecopol, elle peut diviser son temps de prestations professionnelles en plusieurs activités. Deux par mois de concert dans l'espace central après le repas (qui compteront comme 6h à 12h, pour reconnaitre les heures de répétition avant le concert), 2h de cours de musique par semaine pour les enfants (qui compteront comme 3, car il y a la préparation des cours), et en parallèle divers ses services à des micro-entrepreneurs qui introduisent des requêtes des offres de mandats pour les seconder dans leur micro-entreprise : la pépinière, la cuisine, la promotion de l'éco-tourisme, la signalétique pédagogique dans l'Ecopol, la formation à distance...

Artisanat et industrie de l'information

L'exemple d'une artiste n'est pas pris au hasard. Une bonne partie des humains ont un côté artiste. C'est souvent l'expression de notre spécificité humaine, de notre côté unique, de notre identité profonde. Notre expression artistique met en évidence une part magique et exceptionnelle qui vibre au fond de nous, quelquepart. Or les artistes sont aussi des artisans, et l'Ecopol leur permet justement de mettre en valeur les talents artistiques dans une culture de la simplicité volontaire (artisanale), qui est le contraire de la culture des superstars du show-business. La seule dynamique "à grande échelle" dans l'Ecopol concerne la gestion de l'information sur les flux économiques (comptabilité personnelle, offres et demandes de travail, tarifs horaire...). Les informations sur la vie économique des résidents et de toute la communauté sont gérées de manière très codifiée et globale, comme dans une grande industrie. Cela permet de reconnaitre au mieux la valeur de chaque contribution.


Encarts

Les aiguilleurs de l'information.


Poussons la réflexion un peu plus en profondeur. On constate que le problème principal de l'économie mondiale, c'est les injustices liées à des systèmes d'informations qui ne servent pas au mieux les intérêts du bien commun. La télévision propose plus de telenovela que de réflexions sur les enjeux de l'eau, parce que c'est un média qui encourage à rester passif, et non pas à réfléchir. Réfléchir et se lancer dans une action citoyenne, c'est un effort. N'importe qui peut apprendre à utiliser un ordinateur, mais réussir à aiguiller les informations, comme réussir à aiguiller les avions depuis une tour de contrôle, est une mission périlleuse, risquée, à lourde responsabilité, qui demande une attention totale et permanente. C'est cela la gestion de la complexité. Voilà pourquoi ceux qui aiguillerons l'information, les facilitateurs et autres médiateurs Internet, sont reconnus dans l'Ecopol comme fournisseurs de service à haute valeur ajoutée. Du fait de leur respnosabilité de gestion de l'offre et de la demande dans l'Ecopol, avec toutes les complications que cela entraine, ils auront des tarifs horaire plus élevés que ceux qui fournissent des prestations à moins haute valeur ajoutée. Car ce genre d'activité génère plus de stress, nous oblige à gérer la complexité, à devoir se dépasser les échecs et tirer très rapidement les enseignements de nos erreurs, à toujours laisser une trace, de manière impeccable, à gérer des conflits et trouver des solutions, à mettre notre créativité au service de la vie socio-économique de la communauté. Ceci explique qu'en l'échange d'une certaine forme de renoncement à une vie détendue, les personnes fournissant des prestations satisfaisante de gestions des informations auront accès en priorité aux ressources de la communauté tels que les plus beaux logements, les opportunités de représenter Ecopol dans des rencontres internationales...


Quel tarif horaire ?

Une des grandes questions qu'une société durable se pose c'est "est-ce toute personne dois recevoir le même tarif horaire ?

Le parti pris initial est "non, les revenus doivent rester dans un marché libre dépend de l'offre et de la demande". L'autre parti pris est de documenter publiquement toutes les mesures prises pour offrir une régulation loyale du marché. Les règles proposées initialement sont notamment : - reconnaitre les heures de préparation pour une prestation, en comptant les heures tarif double, triple, etc... - un tarif horaire minimum (calculés pour permettre à chaque personne fournissant des prestation à faible valeur ajoutée, comme l'entretien des jardin ou l'élevage des animaux, de gagner sa vie en travaillant une moyenne de 25 heures de travail performant par semaine) - la mention des critères de qualité pour chaque prestation, par écrit, avec des formulaire de satisfaction pour les prestataires et les clients, pour définir précisément quels sont les critères de performance (c'est cela en fait le plus difficile) - un plafond maximum permettant d'éviter des écarts de plus de 1 à 5 (ou un à 4, un à 8, etc..., ce point sera débattu si les résidents le demandent) - une documentation largement accessible des études existantes sur la valeur du travail et les politiques de rémunération à encourager, permettant à chaque personne souhaitant aborder ces questions de pouvoir bénéficier d'un patrimoine de documentation facilitant son analyse


Bonheur intérieur net

Une des grandes transition en cours sur terre, c'est l'adoption progressive du bonheur intérieur net comme indicateur principal de bien-être d'une société, en remplacement du Produit National Brut (PIB) qui mesure uniquement les aspects matériels.

Les critères utilisés sont les suivants :

   * La consommation moyenne par habitant sur une année (qui compte pour 20% de l'indice) ;
   * L'égalité sociale : taux de pauvreté, inégalités salariales, mesure de la précarisation de l'emploi... (40% de l'indice) ;
   * La sécurité économique : taux et durée moyenne de chômage, niveau de protection sociale... (30% de l'indice) ;
   * Le capital humain : taux d'effet de serre, niveau éducatif... (10% de l'indice)


Le Roi du Bouthan est le premier qui a proposé l'adoption officielle de ce type d'indicateur à l'échelle d'un pays. Des régions sur terre, comme le canton de Fribourg en Suisse, étudient sérieusement cette option et ont commencé à ajouter cet indicateur à leur outils d'analyse de la vitalité de leur société. C'est un des moyens importants pour passer d'une société matérialiste à une société plus humaniste et durable.