Pourquoi le Brésil? : Différence entre versions

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Le contexte d'un tel projet doit être pris en compte à différents niveaux:
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*'''socioculturellement''': le Brésil est un pays dynamique, ouvert aux changements et nouveautés, et l'état de Bahia (capitale du Brésil pendant 3 siècles) est un terreau culturel magnifique, symbolisé notamment par feu l'écrivain Jorge Amado et le musicien Gilberto Gil (ancien ministre de la culture).
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Fermez les yeux, imaginez un lieu où:
  
*'''environnementalement''': La forêt tropicale atlantique a beaucoup souffert et a un immense besoin d'être protégée, notamment du tourisme de masse (industriel).
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*L'eau est turquoise, il fait chaud, le bruit des vagues vous berce. Autour de vous, des palmiers, des étendues sauvages, le décor est paradisiaque.
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*L'industrialisation forcenée n'a pas encore tout envahi. Les infrastructures sont en développement et chacun s'interroge sur la meilleure façon d'organiser la vie sociale. Personne n'est là pour dire:
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« Nous on sait très bien ce qu'on fait, on est les leaders, on est les premiers, on n'a pas besoin de quelque chose de nouveau ».
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Vous entendriez plutôt:
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« Vous avez du savoir-faire, vous avez de l'expérience, venez partager votre savoir, c'est un endroit paradisiaque. ».
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*L'initiative individuelle est encouragée et célébrée. Les idées nouvelles sont bien reçues, personne ne critique ou professe:
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« Ça ne marchera jamais, c'est trop lourd, de toutes façons c'est trop compliqué... ».
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De plus, de nombreuses terres sont disponibles, les pouvoirs et les mafias locales n'ont pas encore exercé leur contrôle.
  
*'''économiquement''': le développement d'une maladie dans les cacaotiers sur la côte du cacao a beaucoup fragilisé l'économie locale, vu qu'elle était basée sur la monoculture du cacao. Une revitalisation de l'économie locale est nécessaire afin d'éviter que la région ne se tourne que vers le tourisme de masse (grands hôtels) avec la pollution que cela implique.
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Le lieu que vous imaginez est aussi caractérisé par :
  
Ceci explique pourquoi nous avons choisi le littoral de Salvador, au Brésil, près de la ville d'Ilheus. Ce projet pourra y être développé en partenariat avec de nombreux écovillages et écocentres existants. Un grand nombre de personnes participent déjà à divers projets écologiques dans la région, et sur le site d'Ecopol vous en trouverez une jolie liste, qui sont autant de partenaires potentiels.
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*Une volonté d'éradiquer les fortes injustices sociales : une grande part de la population ne vit pas décemment et lutte pour sa subsistance. Cependant, la présence mafieuse et l'existence d'une classe dirigeante corrompue sont limitées. Cette équité sociale permet d'atteindre l'équité des chances, chacun serait en capacité d'accéder à un meilleur niveau de vie.
Dans cette région très ouverte à ce type de projets, une organisation faîtière soutient le développement durable et la préservation des ressources naturelles du littoral (((developp. RPPN))). Le soutien sur place nous permettra de bâtir une écoville en douceur, dans une ambiance internationale et positive. Les divers projets en cours dans la région sont entre autres:
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*Le multiculturalisme : il est possible d'y accueillir des gens venant de partout car le lieu n'est pas fermé à l'immigration. De cette façon de 1 à 20% des habitants du lieu peuvent être des personnes venant d'un autre endroit du monde. Il serait facile de s'y établir car la résidence y serait facilitée, tant sur un plan administratif qu'organisationnel.
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*Le faible coût du foncier : acheter des parcelles en vue d'une reforestation ne coûterait pas trop cher. Ces espaces agricoles ont aussi la particularité de chercher un nouveau souffle. Le développement durable pourrait donc être cette nouvelle voie.
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*La faible organisation écologique : l'absence d'habitudes semi-bonnes permet de pouvoir créer une nouvelle organisation avec de bonnes bases.  
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*La disponibilité : les habitants de cet endroit ne seraient pas totalement gangrénés par l'obsession productiviste. Perdre sa vie à la gagner, vivre dans l'urgence, ne pas avoir le temps, ne correspond en rien à la réalité locale. <br>Le principal problème de la région, n'est pas que les gens n'ont pas le temps, mais qu'il n'ont pas de compétences à exploiter. La population ne vit pas dans la culture du stress, de l'urgence, de la panique. Ils ont la capacité d'écouter, de porter attention et d'être de vrais acteurs.  
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*Une cohésion entre théorie et action : ce sont généralement des leaders écologiques qui portent le message du développement durable mais les initiatives pour le rendre  réalité sont inexistantes. <br>La rencontre de cette culture universitaire locale et du réseau mondial de partage de la connaissance permettra de trouver des solutions innovantes pour répondre aux défis écologiques.
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*Il n'existe pas de monument ou de patrimoine significatif : les habitants d'Ecopol pourront ainsi créer leurs propres symboles et s'approprier ainsi pleinement le lieu. <br>Ceci permettra également d'organiser des visites de sensibilisation et de premier contact avec la culture de l'écologie communautaire, et cette réalisation sera un objet symbolique qui attisera la curiosité du public (cf l'arbre des traditions, article 1001 projets).  
  
*agriculture bio
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*Pour finir, le lieu choisi est éloigné des centrales nucléaires existantes sur Terre. Cette information est importante à prendre en considération...
*reforestation et préservation de la nature (cf notamment le réseau PRESERVA)
 
*économie de proximité et regroupement de producteurs locaux
 
  
En créant un centre de formation, nous espérons également contribuer à intensifier les rapports entre les acteurs locaux en favorisant la communication et l'information.
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Le littoral du Nordeste au Brésil remplit tous les pré-requis pour l'implantation d'une écoville.
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Ecopol s'installera donc dans ce lieu paradisiaque aux caractéristiques favorisant l'innovation sociale et écologique.

Version actuelle datée du 11 avril 2011 à 13:53

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Fermez les yeux, imaginez un lieu où:

  • L'eau est turquoise, il fait chaud, le bruit des vagues vous berce. Autour de vous, des palmiers, des étendues sauvages, le décor est paradisiaque.
  • L'industrialisation forcenée n'a pas encore tout envahi. Les infrastructures sont en développement et chacun s'interroge sur la meilleure façon d'organiser la vie sociale. Personne n'est là pour dire:

« Nous on sait très bien ce qu'on fait, on est les leaders, on est les premiers, on n'a pas besoin de quelque chose de nouveau ». Vous entendriez plutôt: « Vous avez du savoir-faire, vous avez de l'expérience, venez partager votre savoir, c'est un endroit paradisiaque. ».

  • L'initiative individuelle est encouragée et célébrée. Les idées nouvelles sont bien reçues, personne ne critique ou professe:

« Ça ne marchera jamais, c'est trop lourd, de toutes façons c'est trop compliqué... ». De plus, de nombreuses terres sont disponibles, les pouvoirs et les mafias locales n'ont pas encore exercé leur contrôle.

Le lieu que vous imaginez est aussi caractérisé par :

  • Une volonté d'éradiquer les fortes injustices sociales : une grande part de la population ne vit pas décemment et lutte pour sa subsistance. Cependant, la présence mafieuse et l'existence d'une classe dirigeante corrompue sont limitées. Cette équité sociale permet d'atteindre l'équité des chances, chacun serait en capacité d'accéder à un meilleur niveau de vie.
  • Le multiculturalisme : il est possible d'y accueillir des gens venant de partout car le lieu n'est pas fermé à l'immigration. De cette façon de 1 à 20% des habitants du lieu peuvent être des personnes venant d'un autre endroit du monde. Il serait facile de s'y établir car la résidence y serait facilitée, tant sur un plan administratif qu'organisationnel.
  • Le faible coût du foncier : acheter des parcelles en vue d'une reforestation ne coûterait pas trop cher. Ces espaces agricoles ont aussi la particularité de chercher un nouveau souffle. Le développement durable pourrait donc être cette nouvelle voie.
  • La faible organisation écologique : l'absence d'habitudes semi-bonnes permet de pouvoir créer une nouvelle organisation avec de bonnes bases.
  • La disponibilité : les habitants de cet endroit ne seraient pas totalement gangrénés par l'obsession productiviste. Perdre sa vie à la gagner, vivre dans l'urgence, ne pas avoir le temps, ne correspond en rien à la réalité locale.
    Le principal problème de la région, n'est pas que les gens n'ont pas le temps, mais qu'il n'ont pas de compétences à exploiter. La population ne vit pas dans la culture du stress, de l'urgence, de la panique. Ils ont la capacité d'écouter, de porter attention et d'être de vrais acteurs.
  • Une cohésion entre théorie et action : ce sont généralement des leaders écologiques qui portent le message du développement durable mais les initiatives pour le rendre réalité sont inexistantes.
    La rencontre de cette culture universitaire locale et du réseau mondial de partage de la connaissance permettra de trouver des solutions innovantes pour répondre aux défis écologiques.
  • Il n'existe pas de monument ou de patrimoine significatif : les habitants d'Ecopol pourront ainsi créer leurs propres symboles et s'approprier ainsi pleinement le lieu.
    Ceci permettra également d'organiser des visites de sensibilisation et de premier contact avec la culture de l'écologie communautaire, et cette réalisation sera un objet symbolique qui attisera la curiosité du public (cf l'arbre des traditions, article 1001 projets).
  • Pour finir, le lieu choisi est éloigné des centrales nucléaires existantes sur Terre. Cette information est importante à prendre en considération...

Le littoral du Nordeste au Brésil remplit tous les pré-requis pour l'implantation d'une écoville. Ecopol s'installera donc dans ce lieu paradisiaque aux caractéristiques favorisant l'innovation sociale et écologique.