Les blogueurs et autres consomm'acteurs : Différence entre versions

De Wiki ECOPOL
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== Il était une fois ==
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== Version PDF et imprimée ==
  
Souvenez-vous des débuts d'Internet et de la manière dont vous l'utilisiez... N'était-ce pas qu'un simple moyen de communication parmi d'autres pour vous. On traitait ses courriers et l'on lisait des pages pages Web comme un livre. Le tournant du début des années 2000 marque la rupture entre ce Web statique (Web 1.0) et un nouveau Web dynamique(Web 2.0) où les notions d'interactivité et de participations en sont devenues les clés.
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=== Il était une fois ===
Rappelez-vous ces années-là, quand les mains moites et le coeur battant la chamade, vous postiez fièrement vos premiers commentaires sur des forums. Songez aux premiers Webmail à interfaces Web et puis à l'arrivée révolutionnaire de l'authentification! Une récompense, que dis-je, un sésame, une porte ouverte à des options particulières réservées aux utilisateurs enregistrés. Au fil des années, des fonctions ont été développées pour donner les moyens nécessaires aux simples spectateurs de devenir acteurs de cette société de l'information. Comble de l'absurde pour certains, ces fonctions donnaient la possibilité de modifier des pages Web! Et c'est dans cette optique de consomm'action que les wikis sont apparus. Puis ce fut le tour des blogs. Le tout s'est suffisamment développé pour donner du souffle à cette idée saugrenue de participer au contenu Web. Publier, commenter de l'information, et même créer son propre journal informant proches et étrangers du monde entier ont déclenché la même dépendance à l'actualité que les télés, les radios et les journaux.
 
  
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Souvenez-vous de votre première vision du Web, vous avez vu des pages d’infos comme on regarde un livre, vous avez traité des messages comme on traite un courrier postal. N’était-ce pas qu’un simple moyen de communication parmi d'autres pour vous ? Progressivement vous avez  compris que vous pouviez vous mettre à intervenir dans des forums, à modifier des pages. Technologiquement ce transfert entre le simple utilisateur d’un bureau de poste ou d’une vitrine à un vrai acteur s’est fait dans le tournant des années 2000. C’est ce qu’on appelle le passage d’un Web statique (Web 1.0) à un Web dynamique (Web 2.0). Cette transition entre consommation passive et acteur de la société de l’information s’est exprimée par la notion d’interactivité que sont les commentaires, les modifications et les mises à jour. Rappelez-vous quand vous avez réussi à poster votre premier commentaire sur le Web et que vous l’avez vu publié. Souvenez-vous quand vous avez pris votre premier compte d’utilisateur dans une communauté virtuelle pour un usage autre  que de la messagerie. Vous avez pu aller voir les préférences, vous avez pu aller les modifier  et éditer votre profil. Vous avez pu découvrir toutes les options réservées aux utilisateurs enregistrés : modifier, catégoriser avec des tags, syndiquer, modérer… Voilà les fonctions tant techniques que sociales qui ont donné les moyens à de simples spectateurs de devenir acteur de cette société de l’information. C’est dans cette optique de consomm’action que les wikis sont apparus, puis les blogs et les réseaux sociaux et enfin les microblogs, autant de vecteurs d’une dynamique participative. Ils se sont suffisamment développés pour donner du souffle à cette idée saugrenue d’un Web, nouveau symbole de l’humanité. On peut non seulement y commenter de l'information, mais y créer son propre journal, maintenir son public en haleine à chaque instant, interagir avec tout son carnet d’adresse dans l’espace et le temps et contribuer à son rythme à nos encyclopédies globales. Ils suscitent un engouement bien plus fort que radios, télés et journaux réunis.
  
== Contribuer à la société du 21ème siècle... ==
 
  
20 ans après la naissance du Web non seulement presque tous les usages grand public d'Internet sont interfacés mais en plus la majorité des usages considérés comme attractifs, durables et dignes d'intérêt sont ceux où l'on peut interagir, modifier et surtout commenter. Que penser actuellement d'un site commercial sans avis des internautes? Comment découvrir toutes les possibilités offertes par Internet sans l'aide de forums spécialisés en la matière? Où d'autres trouver des acheteurs soucieux d'en aider d'autres à choisir le bon produit?
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=== Un XXIe siècle sous le signe de l'inform'action===
  
La participation à un blog, à un forum ou à un wiki transforme notre mode de fonctionnement et de pensée. Dès 2004 le rôle des medias sociaux croît d'ailleurs considérablement. Ils deviennent des outils essentiels dans l’expression ainsi que la formation d’opinion. Ils sont une nouvelle source d’information libre, ni bridée, ni étatiquement contrôlée et reconnue par le public. Un lieu d’expression libre par excellence où se côtoient politiciens, hommes d’affaire, hommes d’Etat, musiciens, artistes, en bref tous bipèdes y voyant l'opportunité réelle et tant attendue de publier son opinion, d'expérimenter l'outil et de découvrir les aspects jubilatoires de la scène planétaire jusque-là inconnus. En bref la consomm'action sert tous types d'intérêts et de ce fait il existe autant de motivations spécifiques à contribuer sur le Web que de contributions. Ces dernières sont d'ailleurs devenues des critères d'évaluation de la qualité d'un projet. En cette deuxième décennie du XXIe siècle la rémunération d'un blogueur ou d'un ''wikien'' n'est plus substantiel, mais se comptabilise en réputation, en crédit moral ou en honneur. Plus il saura se rendre utile à la société numérique, plus grande sera la reconnaissance des autres utilisateurs. Un état de fait qui entre en conflit avec le monde réel très hiérarchisé. Un étudiant nourri à la culture de la contribution, participant à l'amélioration en apportant des modifications à certains sites culturelles et scientifiques aura bien du mal à ne pas vouloir agir de la sorte dans une institution scolaire très hiérarchisée. A l'inverse une personne moins à l'aise avec ce système se sentira malheureusement non légitimée à modifier du contenu Web malgré ses connaissances intéressantes.
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2011, le Web a 20 ans et avec ses centaines de millions de forums, wikis, blogs, réseaux sociaux , microblogs instantanés, on parle désormais de Webosphère, de culture Web. Wikipédia, Facebook et Twitter n’étant que trois parmi d’autres, certes très utilisés. Cela représente des centaines de milliards d’articles et de billions de champs différents remplis (titre, corps du message, pièces jointes, images, nombre de visiteurs, notes). Le Web est le cœur de la convergence de tous les outils numériques qui possède une interface ouverte, standardisée en libre accès, accessible par tous les outils, téléphone, tablette, ordinateurs. Les sites les plus intéressants sont justement ceux où l’on peut interagir en commentant, modifiant, ajoutant des texte, images… Sans ces fonctions un site n’a pas un grand avenir.  Quelle crédibilité donner à un site d’achat/vente entre particuliers en ligne s’il n’y a pas de commentaires participatifs évaluant le produit, le vendeur et même l’acheteur ? Quelle légitimité a un scoop sur l’actualité mondiale publié par un blog indépendant s’il n’est pas possible de commenter et proposer des sources alternatives ? 
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La participation à un blog, à un forum ou à un wiki transforme notre mode de fonctionnement et de pensée. Cette production participative améliore les nouvelles compétences cognitives comme la perception, le raisonnement, la conscience, le langage, l'intelligence et la transdisciplinarité. Les médias sociaux magnifient la diversité culturelle. Ils sont une nouvelle source d’information, un espace d’expression libre par excellence où se côtoient politiciens, artistes, commerçants et autres bipèdes. C’est pourquoi il existe autant de motivation à publier du contenu sur le Web que de… publications. Dans l’ancien monde les informations était rares et contrôlées par des minorités, la qualité des projets se mesurait à la force des idées émises. '''Dans les écoles à systèmes numériques la force d’un projet ne réside plus dans l’idée mais dans la quantité et la qualité des acteurs et de leurs contributions.'''
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Prenez un étudiant nourri par cette culture de la consomm’action. C’est tout naturellement qu’il chattera avec des camarades, commentera les résultats sportifs sur un forum, corrigera une erreur de date sur une page Wikipédia dédiée à son héros Gandhi. Imaginez le choc qu’il vit lorsqu’il se retrouve assis sur un banc d’école à suivre un programme prédéfini sans pouvoir picorer et montrer sa force de contributeur de cette société de l’information. Inversement imaginez une personne qui a appris à disserter sur les bancs d’école, face à une page Wikipédia et à un chat elle aura une barrière psychologique et neurolinguistique. Elle sera  programmée pour attendre qu’on lui donne le cadre plutôt que de le cocréer elle-même. Elle ne se sentira pas légitimée malgré ses connaissances potentiellement intéressantes.
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Certains les appellent prosommacteurs (Tapscott), d’autres des nétocrates, d’autres encore des utilis’acteurs. Quelques soit le nom, l’intention est là. Les moyens de communication (médias) sont aujourd’hui l’œuvre de toute la société (sociaux).
  
  
== La consomm'action est un cadeau. Utilisons-la ==
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=== Piano, sano, lontano===
  
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Si la profusion des médias sociaux est évidente, la qualité l’est moins. Faut-il rejeter le média sous prétexte d’un manque de crédibilité et de professionnalisme ou, au contraire, saluer l’effacement progressif des barrières entre journalistes, dont c’est le métier, et fonction de communicateur comme base essentielle d’une citoyenneté solide. Oui des effets pervers commencent à être connus tel que la dictature de l’immédiat, la faible qualité des contenus, la société de spectacle et la guerre de clochers. Ce sont autant de pièges à éviter sur le chemin de la consomm’action. Mais oui surtout les effets positifs sont de magnifiques sources d’espoir, s’il fallait encore le prouver, cela démontre à quel point il est absurde d’imaginer jeter le bébé Web 2.0 avec l’eau du bain de la technologie inconsciente : outils d’alerte, renforcement de l’interaction, culture de la coopération synergique…
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Il n’est jamais trop tard pour (re)trouver confiance dans ce Web 2.0 en en devenant un acteur à part entière, car partout on trouve des pionniers bienveillants, qui au-delà de leur statut influent ont fait des contributions significatives. Des gens éveillés qui vont encourager leurs étudiants, leurs collaborateurs, leurs pairs, leurs employés, leurs élèves à devenir des consomm’acteurs conscients, critiques, rigoureux, sensibles aux sources, et qui sauront jongler élégamment avec les risques et opportunités. Plus que de simples consommateurs, en contribuant ils s’attribueront mieux le contenu ce qui favorisera leur développement personnel, social et professionnel.
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Merci à ces pionniers d’avoir le courage de nager à contre-courant et de permettre l’accouchement de cette nouvelle espèce en voie d’apparition
  
Actuellement on dénombre un peu plus de 150 millions de blogs et des centaines de millions de forums en tous genre. Pourtant, malgré ces nombres impressionnants le passage du Web statique au Web dynamique n'est socialement pas adopté. Très peu d'utilisateurs sont déterminés à entrer dans cette nouvelle formule de plein pieds, très peu ont le réflexe de corriger, d'améliorer ou de rebondir sur une erreur et préfèrent encore la pointer du doigt. Si vous pensez que la qualité des médias sociaux est encore panachée ou même médiocre, intervenez et ne restez pas dans une optique de science plus dynamique que la conscience, ce ne serait que ruine de l'âme.
 
 
Les vrais solutions à se menfoutisme regrettable passent par des mécanismes incitatifs de gens éveillés dans des structures où ils ont un impact sur la société: des enseignants, des directeurs de stratégies d'enseignement, des entreprises en phase avec la culture participative, des institutions publiques qui vont encourager leur collaborateurs à aller dans les sens du partage. Des gens éveillés qui vont encourager à contribuer tant sur le contenu que sur les critères qualités permettant l'excellence des contenus. Des critères qualités tant technologiques, car la fonction fait l'organe, que sociaux puisque les règles de modérations sont définies par des humains et que celles-ci offrent la possibilité de gérer les contributions à posteriori.
 
 
Participer au moins une fois à une thématique développée sur le Web, expérimenter les outils de l'aventure consomm'action et entrer dans la société de l'information en produisant du contenu non pas de quantité mais de qualité. Cette production participative permet de développer de nouvelles compétences cognitives comme la perception, le raisonnement, la conscience, le langage, l'intelligence et la transdisciplinarité. Le tout offre ainsi au simple lecteur la possibilité de s'approprier le contenu et de l'utiliser dans son propre développement personnel.
 
 
 
 
 
{| class="wikitable"
 
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|+ '''Social media: blogs, wikis et autres consomm'actions'''
 
|+ '''Social media: blogs, wikis et autres consomm'actions'''
 
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! Leaders
 
! Leaders
! Durée de vie
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! Durée de vie de l'information (tendance générale)
! Effets pervers
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! Effets pervers*
! Effets positifs
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! Effets positifs*
 
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! Les Instant
 
! Les Instant
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! Famille des blogs
 
! Famille des blogs
 
| Skyblog
 
| Skyblog
| Court-Moyen terme
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| Court, moyen terme
 
| Faible qualité des contenus
 
| Faible qualité des contenus
 
| Encourage l'interaction libre par le biais de commentaires
 
| Encourage l'interaction libre par le biais de commentaires
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! Les réseaux sociaux
 
! Les réseaux sociaux
 
| Facebook
 
| Facebook
| Moyen terme
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| Court, moyen terme
 
| Société de spectacle
 
| Société de spectacle
 
| La distance n'est plus un problème
 
| La distance n'est plus un problème
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! Famille des wikis
 
! Famille des wikis
 
| Wikimédia et son projet phare Wikipédia
 
| Wikimédia et son projet phare Wikipédia
| Long terme avec de nombreuses possibilités de modifications comme la mise à jour, le retour à une version précédente, la modification
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| Court, moyen, long terme avec de nombreuses possibilités de modifications comme la mise à jour, le retour à une version précédente...
| Limitations des effets pervers par les outils mis à disposition
+
| Guerre des clochers
| Synérgie entre le contenu et les utilisateurs
+
| Culture de la coopération synergique où l'on s'entraide  main dans la main
 
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=== Slashdot.org et Linuxfr.org ===
  
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Ces deux sites web, le premier anglophone et le second francophone, créés respectivement en 1997 et 1998 traitent de l'actualité informatique. La particularité qu'ils ont développée depuis la fin du XXe siècle est de permettre aux utilisateurs de commenter librement le contenu publié. Afin d'éviter tout abus, remarques fallacieuses ou trolls, ils utilisent un système d'autorégulation des usagers inscrits. Ceux-ci possèdent un karma virtuel qui augmente pour toute contribution améliorant la qualité du site et offrant des informations intéressantes. A l'inverse, le karma diminue si les commentaires sont jugés inutiles ou partiales.
  
== Encarts ==
 
  
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=== Splog ===
  
'''Slashdot.org et Linuxfr.org'''
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Le splog est au blog ce que le spam est au mail. En clair le splog est un commentaire en général désagréable est inutile posté sur un blog, pointant en direction d'un autre blog à but commercial et lucratif
  
Ces deux sites web, le premier anglophone et le second francophone, créés respectivement en 1997 et 1998 traitent de l'actualité informatique. La particularité qu'ils ont développée depuis la fin du XXe siècle est de permettre aux utilisateurs de commenter librement le contenu publié. Afin d'éviter tout abus, remarques fallacieuses ou trolls, ils utilisent un système d'autorégulation des usagers inscrits. Ceux-ci possèdent un karma virtuel qui augmente pour toute contribution améliorant la qualité du site et offrant des informations intéressantes. A l'inverse, le karma diminue si les commentaires sont jugés inutiles ou partiales.
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=== Réseaux sociaux: 1, Pornographie: 0 ===
  
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=== Les mantras de la culture Web ===
  
'''Splog'''
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On peut pour cela s’inspirer des leitmotive de la culture Web publier tout, mettre à jour souvent ; briller ou disparaître  - à compéter -
  
Le splog est au blog ce que le spam est au mail. En clair le splog est un commentaire en général désagréable est inutile posté sur un blog, pointant en direction d'un autre blog à but commercial et lucratif.
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=== Sources et notes ===
  
'''Troll'''
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog
  
Le troll, n'en déplaise à J.R.R Tolkien, est sur la blogosphère une personne malsaine perturbant le bon fonctionnement des blogs ou autres forums en multipliant les commentaires à sujets fâcheux et inutiles. Une telle prolifération peut amener la mort du site, incapable de supprimer assez rapidement ce flot pernicieux qui engloutit la vraie information.  
+
http://fr.wikipedia.org/wiki/Splog
  
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet)
  
'''Le saviez-vous?'''
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TAPSCOTT Don, Williams Anthony D., Wikinomics, Pearson Education France, Paris, 2007.
  
[[Fichier:qui tient un blog.jpg]]
 
  
  
== Sources ==
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=== Sources iconographiques ===
  
http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog
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http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Splog
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== Contenus uniquement en ligne sur le wiki ==
  
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet)
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=== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ===
  
http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml
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==== Textes ====
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==== Illustrations ====
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==== Vidéos ====
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==== Quizz ====
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==== Son en stream ====
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==== Autres ====

Version du 11 août 2011 à 11:09

Version PDF et imprimée

Il était une fois

Souvenez-vous de votre première vision du Web, vous avez vu des pages d’infos comme on regarde un livre, vous avez traité des messages comme on traite un courrier postal. N’était-ce pas qu’un simple moyen de communication parmi d'autres pour vous ? Progressivement vous avez compris que vous pouviez vous mettre à intervenir dans des forums, à modifier des pages. Technologiquement ce transfert entre le simple utilisateur d’un bureau de poste ou d’une vitrine à un vrai acteur s’est fait dans le tournant des années 2000. C’est ce qu’on appelle le passage d’un Web statique (Web 1.0) à un Web dynamique (Web 2.0). Cette transition entre consommation passive et acteur de la société de l’information s’est exprimée par la notion d’interactivité que sont les commentaires, les modifications et les mises à jour. Rappelez-vous quand vous avez réussi à poster votre premier commentaire sur le Web et que vous l’avez vu publié. Souvenez-vous quand vous avez pris votre premier compte d’utilisateur dans une communauté virtuelle pour un usage autre que de la messagerie. Vous avez pu aller voir les préférences, vous avez pu aller les modifier et éditer votre profil. Vous avez pu découvrir toutes les options réservées aux utilisateurs enregistrés : modifier, catégoriser avec des tags, syndiquer, modérer… Voilà les fonctions tant techniques que sociales qui ont donné les moyens à de simples spectateurs de devenir acteur de cette société de l’information. C’est dans cette optique de consomm’action que les wikis sont apparus, puis les blogs et les réseaux sociaux et enfin les microblogs, autant de vecteurs d’une dynamique participative. Ils se sont suffisamment développés pour donner du souffle à cette idée saugrenue d’un Web, nouveau symbole de l’humanité. On peut non seulement y commenter de l'information, mais y créer son propre journal, maintenir son public en haleine à chaque instant, interagir avec tout son carnet d’adresse dans l’espace et le temps et contribuer à son rythme à nos encyclopédies globales. Ils suscitent un engouement bien plus fort que radios, télés et journaux réunis.


Un XXIe siècle sous le signe de l'inform'action

2011, le Web a 20 ans et avec ses centaines de millions de forums, wikis, blogs, réseaux sociaux , microblogs instantanés, on parle désormais de Webosphère, de culture Web. Wikipédia, Facebook et Twitter n’étant que trois parmi d’autres, certes très utilisés. Cela représente des centaines de milliards d’articles et de billions de champs différents remplis (titre, corps du message, pièces jointes, images, nombre de visiteurs, notes). Le Web est le cœur de la convergence de tous les outils numériques qui possède une interface ouverte, standardisée en libre accès, accessible par tous les outils, téléphone, tablette, ordinateurs. Les sites les plus intéressants sont justement ceux où l’on peut interagir en commentant, modifiant, ajoutant des texte, images… Sans ces fonctions un site n’a pas un grand avenir. Quelle crédibilité donner à un site d’achat/vente entre particuliers en ligne s’il n’y a pas de commentaires participatifs évaluant le produit, le vendeur et même l’acheteur ? Quelle légitimité a un scoop sur l’actualité mondiale publié par un blog indépendant s’il n’est pas possible de commenter et proposer des sources alternatives ? La participation à un blog, à un forum ou à un wiki transforme notre mode de fonctionnement et de pensée. Cette production participative améliore les nouvelles compétences cognitives comme la perception, le raisonnement, la conscience, le langage, l'intelligence et la transdisciplinarité. Les médias sociaux magnifient la diversité culturelle. Ils sont une nouvelle source d’information, un espace d’expression libre par excellence où se côtoient politiciens, artistes, commerçants et autres bipèdes. C’est pourquoi il existe autant de motivation à publier du contenu sur le Web que de… publications. Dans l’ancien monde les informations était rares et contrôlées par des minorités, la qualité des projets se mesurait à la force des idées émises. Dans les écoles à systèmes numériques la force d’un projet ne réside plus dans l’idée mais dans la quantité et la qualité des acteurs et de leurs contributions. Prenez un étudiant nourri par cette culture de la consomm’action. C’est tout naturellement qu’il chattera avec des camarades, commentera les résultats sportifs sur un forum, corrigera une erreur de date sur une page Wikipédia dédiée à son héros Gandhi. Imaginez le choc qu’il vit lorsqu’il se retrouve assis sur un banc d’école à suivre un programme prédéfini sans pouvoir picorer et montrer sa force de contributeur de cette société de l’information. Inversement imaginez une personne qui a appris à disserter sur les bancs d’école, face à une page Wikipédia et à un chat elle aura une barrière psychologique et neurolinguistique. Elle sera programmée pour attendre qu’on lui donne le cadre plutôt que de le cocréer elle-même. Elle ne se sentira pas légitimée malgré ses connaissances potentiellement intéressantes. Certains les appellent prosommacteurs (Tapscott), d’autres des nétocrates, d’autres encore des utilis’acteurs. Quelques soit le nom, l’intention est là. Les moyens de communication (médias) sont aujourd’hui l’œuvre de toute la société (sociaux).


Piano, sano, lontano

Si la profusion des médias sociaux est évidente, la qualité l’est moins. Faut-il rejeter le média sous prétexte d’un manque de crédibilité et de professionnalisme ou, au contraire, saluer l’effacement progressif des barrières entre journalistes, dont c’est le métier, et fonction de communicateur comme base essentielle d’une citoyenneté solide. Oui des effets pervers commencent à être connus tel que la dictature de l’immédiat, la faible qualité des contenus, la société de spectacle et la guerre de clochers. Ce sont autant de pièges à éviter sur le chemin de la consomm’action. Mais oui surtout les effets positifs sont de magnifiques sources d’espoir, s’il fallait encore le prouver, cela démontre à quel point il est absurde d’imaginer jeter le bébé Web 2.0 avec l’eau du bain de la technologie inconsciente : outils d’alerte, renforcement de l’interaction, culture de la coopération synergique… Il n’est jamais trop tard pour (re)trouver confiance dans ce Web 2.0 en en devenant un acteur à part entière, car partout on trouve des pionniers bienveillants, qui au-delà de leur statut influent ont fait des contributions significatives. Des gens éveillés qui vont encourager leurs étudiants, leurs collaborateurs, leurs pairs, leurs employés, leurs élèves à devenir des consomm’acteurs conscients, critiques, rigoureux, sensibles aux sources, et qui sauront jongler élégamment avec les risques et opportunités. Plus que de simples consommateurs, en contribuant ils s’attribueront mieux le contenu ce qui favorisera leur développement personnel, social et professionnel. Merci à ces pionniers d’avoir le courage de nager à contre-courant et de permettre l’accouchement de cette nouvelle espèce en voie d’apparition

Social media: blogs, wikis et autres consomm'actions
Leaders Durée de vie de l'information (tendance générale) Effets pervers* Effets positifs*
Les Instant Twitter Très court terme Dictature de l'immédiat Outils d'alertes pratiques en cas de catastrophe
Famille des blogs Skyblog Court, moyen terme Faible qualité des contenus Encourage l'interaction libre par le biais de commentaires
Les réseaux sociaux Facebook Court, moyen terme Société de spectacle La distance n'est plus un problème
Famille des wikis Wikimédia et son projet phare Wikipédia Court, moyen, long terme avec de nombreuses possibilités de modifications comme la mise à jour, le retour à une version précédente... Guerre des clochers Culture de la coopération synergique où l'on s'entraide main dans la main

Slashdot.org et Linuxfr.org

Ces deux sites web, le premier anglophone et le second francophone, créés respectivement en 1997 et 1998 traitent de l'actualité informatique. La particularité qu'ils ont développée depuis la fin du XXe siècle est de permettre aux utilisateurs de commenter librement le contenu publié. Afin d'éviter tout abus, remarques fallacieuses ou trolls, ils utilisent un système d'autorégulation des usagers inscrits. Ceux-ci possèdent un karma virtuel qui augmente pour toute contribution améliorant la qualité du site et offrant des informations intéressantes. A l'inverse, le karma diminue si les commentaires sont jugés inutiles ou partiales.


Splog

Le splog est au blog ce que le spam est au mail. En clair le splog est un commentaire en général désagréable est inutile posté sur un blog, pointant en direction d'un autre blog à but commercial et lucratif

Réseaux sociaux: 1, Pornographie: 0

Les mantras de la culture Web

On peut pour cela s’inspirer des leitmotive de la culture Web publier tout, mettre à jour souvent ; briller ou disparaître - à compéter -

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Sources et notes

http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog

http://fr.wikipedia.org/wiki/Splog

http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet)

TAPSCOTT Don, Williams Anthony D., Wikinomics, Pearson Education France, Paris, 2007.


Sources iconographiques

http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml



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