Discussion:Les formats au cœur de l'informatique : Différence entre versions

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Avec la liberté 3, si quelques utilisateurs du programme libre savent le modifier, ils peuvent publier leur nouvelle version, puis tout le monde peut les utiliser, notamment tous les utilisateurs d'ordinateurs qui ne savent pas programmer.  
 
Avec la liberté 3, si quelques utilisateurs du programme libre savent le modifier, ils peuvent publier leur nouvelle version, puis tout le monde peut les utiliser, notamment tous les utilisateurs d'ordinateurs qui ne savent pas programmer.  
  
Ainsi tous les utilisateurs recoivent les bienfaits des 4 libertés.
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Ainsi tous les utilisateurs reçoivent les bienfaits des 4 libertés.
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Par contraste, un logiciel privateur se développe sous la dictature du développeur. Si des fonctionnalités sont attractives, c'est l'appât du piège. Donc pour avoir une société numérique libre, il faut rejeter les logiciels privateurs, qui contiennent des fonctionnalités malveillantes, de surveillances et de restrictions des usages, et de portes dérobées. Windows contient une porte dérobée qui donne à Microsoft d'installer des logiciels sans besoin de l'autorisation de l'utilisateur. Le Kindle contient une porte dérobée qui est capable de supprimer les livres. Nous le savons car un jour Amazon a supprimé des milliers de livres du jour au lendemain sur un livre Kindle. Le livre sur lequel Amazon a montré l'existence de cette porte dérobée est 1984 de George Orwell. Source: http://www.nytimes.com/2009/07/18/technology/companies/18amazon.html
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Un livre que tout le monde doit lire... mais pas dans le Kindle.
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Quand RMS a commencé le mouvement du logiciel libre, il n'était pas possible d'avoir un ordinateur sous LL.
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Le principal risque c'est l'usage des données à des buts cachés.
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Deuxièmement le partage du savoir, qui est l'acte citoyen.
 
Deuxièmement le partage du savoir, qui est l'acte citoyen.
  
Combien de logiciels utilisent le format libre et combien le format privateur ; et inversement combien d'utilisateurs choisissent le libre, et combien le privateur. Pour montrer à quel point on a un comportement de bas étage sur Internet.
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Combien de logiciels utilisent le format libre et combien le format privateur ? et inversement combien d'utilisateurs choisissent le libre, et combien le privateur. Pour montrer à quel point on a un comportement de bas étage sur Internet.
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Le logiciel libre n'est pas une défense parfait, il n'existe pas de défense parfaite. Mais au moins, c'est une réponse.
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Version actuelle datée du 12 octobre 2011 à 16:08

RMS, 12 octobre 2011, Yverdon : il y a des formats secrets et des formats brevetés. L'objectif des formats secrets est d'éviter la comptabilité avec des autres formats. La télévision publique italienne distribue ses programmes dans un format secret. C'est un supposé standard, mais un standard secret. Évidemment, les organisations publiques ne doivent jamais utiliser des formats secrets pour diffuser des informations. Mais c'est ce qu'ils font. Le format MP3 n'est pas secret. Les détails de ce format sont documentés et connus. Mais il est breveté. Il existe beaucoup de formats capable de reproduire ce format MP3, mais n'osent pas à cause des risques de représailles juridiques. C'est pour cela qu'il vaut mieux éviter d'utiliser des formats qui sont des obstacles à la diffusion des informations.

Une autre menace est le logiciel privateur. Avec les logiciels, il y a deux possibilités. Ou bien les utilisateurs ont le contrôle sur les programmes. Ou bien les programmes ont le contrôle sur les utilisateurs. Si les utilisateurs ont quelques libertés essentielles pour en avoir le contrôle, c'est un logiciel. Si non, les utilisateurs sont contrôlés par le logiciel. Mais le logiciel est bien contrôlé par quelqu'un. Quelqu'un a donc un pouvoir sur les utilisateurs, c'est un pouvoir injuste. On l'appelle le logiciel privateur. Car il prive les utilisateurs de choisir

Il existe un programme qui contient dans les termes d'usages l'interdiction de critiquer les développeurs de ce programme. Le développeur de ce programme est Microsoft.

avec la liberté 0, tu peux faire les choses dont le programme est capable. avec la liberté 1, tu peux faire les choses dont le programme n'est pas capable. Avec la liberté 2, tu peux redistribuer nous ne sommes pas divisés. Sans la liberté 2, tu es dans un système de colonisation numérique. Comme tout système colonisateur, il utilise la division pour régner. Avec la liberté 3, si quelques utilisateurs du programme libre savent le modifier, ils peuvent publier leur nouvelle version, puis tout le monde peut les utiliser, notamment tous les utilisateurs d'ordinateurs qui ne savent pas programmer.

Ainsi tous les utilisateurs reçoivent les bienfaits des 4 libertés.

Par contraste, un logiciel privateur se développe sous la dictature du développeur. Si des fonctionnalités sont attractives, c'est l'appât du piège. Donc pour avoir une société numérique libre, il faut rejeter les logiciels privateurs, qui contiennent des fonctionnalités malveillantes, de surveillances et de restrictions des usages, et de portes dérobées. Windows contient une porte dérobée qui donne à Microsoft d'installer des logiciels sans besoin de l'autorisation de l'utilisateur. Le Kindle contient une porte dérobée qui est capable de supprimer les livres. Nous le savons car un jour Amazon a supprimé des milliers de livres du jour au lendemain sur un livre Kindle. Le livre sur lequel Amazon a montré l'existence de cette porte dérobée est 1984 de George Orwell. Source: http://www.nytimes.com/2009/07/18/technology/companies/18amazon.html

Un livre que tout le monde doit lire... mais pas dans le Kindle.

Quand RMS a commencé le mouvement du logiciel libre, il n'était pas possible d'avoir un ordinateur sous LL. Le principal risque c'est l'usage des données à des buts cachés.


--Théo Bondolfi 12 octobre 2011 à 16:51 (CEST)


Suggestions de Théo Bondolfi pour orienter les contenus de cet article

Intro : Au quotidien, vous traitez toutes sortes d'informations, dans le journal, sur des panneaux dans la rue, vous discutez avec des gens, vous avez des entretiens téléphoniques, des échanges avec votre famille, etc. Avez-vous déjà réfléchi à la nature des informations que vous échangez avec d'autres ? A une manière de catégoriser les différents types d'information pour qu'ils soient universels, quelle que soit la langue, la situation et le contexte ?

En vérité on en parle peu. Voici donc quelque chose qui pourrait avoir un effet bénéfique, en vue d'être plus conscient de nos actes et avoir des pratiques plus responsables au travail, en famille, à l'école. Il faut être plus conscient du type d'information qu'on est en train de partager.

Trouver une distinction entre le descriptif formel, qui lui est un fait établi, ensuite l'état des lieux aujourd'hui où on mélange tous les types d'informations, notamment les informations et la publicité avec les infomerciales ; notamment les œuvres d'art et la publicité, les opinions avec les intérêts de grands groupes. Il y a une sorte de mélange, et c'est important d'être capable de la distinguer. Deuxièmement le partage du savoir, qui est l'acte citoyen.

Combien de logiciels utilisent le format libre et combien le format privateur ? et inversement combien d'utilisateurs choisissent le libre, et combien le privateur. Pour montrer à quel point on a un comportement de bas étage sur Internet.

Le logiciel libre n'est pas une défense parfait, il n'existe pas de défense parfaite. Mais au moins, c'est une réponse.



Raph:

  • rajouter des lignes au tableau

Commentaires Sev un peu confus..


Sam:

Je ne comprends pas cette phrase (2e paragraphe) "sauf au prix de perdre tout un existant... "