La culture Libre : Différence entre versions

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(Vision de société http://www.info-mods.com/actualite-13560-Les_5_plus_grandes_reussites_du_monde_libre.html)
 
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"Tous droits réservés", "marque déposée", "brevet", "copie ou reproduction réservée à un usage strictement privé"... Dès que nous parlons "culture", nous sommes ramené à la notion de propriété, en l'occurrence, intellectuelle. <br>
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Nous ne sommes pas libre de télécharger, diffuser, reproduire, partager n'importe quelle information ou produit culturel, sous peine d'amende...<br>
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Ce modèle destiné à "protéger" la création culturelle semble être le seul et unique, du moins parce que nous n'en connaissons pas d'autre. La majorité des auteurs ou découvreurs y adhère spontanément et se sent "flouée" dès que des copies "illégales" d'œuvres circulent librement. Il en résulte un certain nombre de débats de société. <br>
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Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce modèle est en passe d'être détrôné par un nouveau modèle, radicalement différent: celui de la culture Libre. Un concept qui ouvre sur de nombreux avantages pour la société, mais pas facile à adopter car il demande de lâcher prise avec une idée solidement enracinée (la propriété). Explications.
  
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'''Rien n'est à nous''' <br>
http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_libre

 La culture libre (ou plus simplement le libre) est un courant de pensée défendant et agissant pour l'égalité en droits des Hommes face à la connaissance et aux œuvres de l'esprit qui en découlent[1]. Elle agit principalement en usant de façon détournée les monopoles accordés par les droits d'auteur, à travers des licences libres, afin d'autoriser précisément les usages que ces lois proscrivent par défaut. Ces licences libres peuvent toutefois présenter des restrictions, mais uniquement en vue d'assurer la pérennité des libertés conférées, c'est le principe de copyleft. Historiquement on peut considérer que ce courant de pensée a toujours été en vigueur, toute forme de culture ne se développant qutravers les échanges au sein d'une communauté ou entre communautés. Ce n'est en effet qu'au XVIe siècle avec le développement de l'imprimerie en Europe qu'apparaît une formalisation des monopoles sur le savoir, alors attribués aux imprimeurs par le roi via des lettres patentes. La formalisation du libre est également à rapprocher de l'essor de technologies à forte répercussion sociale : l'informatique et le réseau internet. Ainsi les premières formulations du libre se firent dans les sphères des spécialistes en matière d'ordinateurs, à travers le courant de pensée du logiciel libre. Les licences libres sont une forme de concrétisation de la culture libre. Une œuvre sous licence libre possède quatre caractéristiques fondamentales[1] : • la liberté d'utiliser l'œuvre pour tous les usages ; • la liberté de la copier et de diffuser des copies ; • la liberté de l'étudier ; la liberté de la modifier et de diffuser des copies de l'œuvre résultante. Si la liberté d'étudier une œuvre est acquise de toute façon pour un texte, elle est plus complexe et contraignante dans le cas d'autres œuvres, car elle implique que l'auteur distribue aussi les documents permettant de reproduire l'œuvre. Par exemple, pour une œuvre musicale, cela implique la distribution non seulement de l'interprétation de l'œuvre musicale, mais aussi de la partition musicale[2] et des autres détails de l'enregistrement de l'œuvre. Pour un logiciel informatique, la liberté d'étudier implique la distribution du code source du logiciel. Richard Stallman, qui le premier formalisa la définition d'un logiciel libre, explique la différence entre libre et non-libre en utilisant une analogie avec une recette de cuisine [3]: • selon le principe du libre : après avoir obtenu une recette par n'importe quel moyen (revue, bouche à oreille, etc.), vous avez le droit de redistribuer cette recette comme vous l'entendez, tout comme vous pouvez la modifier comme il vous plaît ; • selon le principe du non libre : avant d'utiliser une recette, il vous faudrait acquérir une licence d'utilisation qui serait valable dans une seule cuisine et pour ne faire à manger qu'à vous. Toute copie ou modification de la recette serait interdite. D'ailleurs, vous ne pourriez pas accéder à certains détails de la recette, qui seraient cachés. Les partisans de la culture libre s'attachent à travailler sous licence libre et/ou à utiliser des Œuvres libres en s'appuyant principalement sur le réseau d'échange Internet qui libère l'auteur et les utilisateurs des coûts de diffusion et de reproduction[4]. Issue des logiciels libres, la mouvance du libre est constituée d'associations et de groupes informels faisant la promotion des logiciels libres ou autres œuvres libres. La licence libre tout en s'appuyant sur le droit d'auteur ou le copyright, en détourne l'intention monopolisatrice en concédant les droits qu'elles permettent d'exclure. La licence libre constitue donc une approche qui cohabite avec le droit d'auteur et le copyright, mais dont l'antagonisme finit par se cristalliser politiquement autour de projets de loi. 
Libre et anti-mercantilisme [modifier] Le mouvement libre ne s'oppose pas aux transactions commerciales tant que les libertés définies dans la licence libre sont respectées[6]. On retrouve une approche économique assez classique selon laquelle la suppression des barrières à l'entrée due à la rétention d'information doit concourir à la création d'un prix équitable[7]. Les licences qui restreignent les droits accordés aux utilisateurs à d'autres fins que la préservation des libertés conférés, notamment des restrictions commerciales, ne sont donc pas des licences libres. Il s'agit du point le plus couramment mécompris du libre[8] : le libre n'est pas conditionné par la gratuité, et la gratuité n'implique rien vis à vis du libre[9]. Cette erreur est d'autant plus difficile à dissiper que le mot libre est parfois synonyme de gratuité (entrée libre, etc.). Cet amalgame est encore plus marqué dans les pays anglophone[10] où le mot «free» est homonyme de libre et de gratuit[11]. Enfin du fait même des libertés caractérisant le mouvement du libre, tout acquéreur d'une œuvre libre peut en distribuer autant de copies qu'il le souhaite, au prix qu'il le veut. Chaque possesseur d'une copie d'une œuvre libre peut donc partager des copies gratuites. Pour le libre la gratuité n'est donc pas un objectif, mais un simple effet de bord. La confusion s'est également grandement amplifié depuis l'apparition de Creative Commons qui diffuse les populaires licences éponymes. Certaines de ces licences sont libres, et d'autres non, car elles interdisent par exemple la diffusion commerciale, ou les modifications. Les tensions créées par l'emploi de l'expression de licence libre pour désigner de telles licences ont engendrées de nombreux et long débats houleux sur internet[12], avec des interrogations sur «la liberté du mot libre». Les partisans de ces licences plus restrictives emploient désormais généralement le terme de licences de libre diffusion. Elle correspondent en définitive plus à des licences de gratuiciel. Creative Commons signale les licences libres par le logo «approved for free cultural works» (ndt : «approuvé pour les œuvres culturelles libres») dans les résumés de celles-ci, mais ne présente pas de logo contraire pour ses autres licences. Les valeurs qui sous-tendent la culture libre sont : • le partage du savoir pour promouvoir l'équité des chances ; • la dynamique citoyenne et participative dans l'économie du savoir ; • le modèle économique de la coopétition (basé sur l'intelligence collective). Perceptions 
Étant donnée l'émergence récente du libre, il en existe différentes perceptions[réf. nécessaire]. Les deux principales perceptions de la culture libre sont : 1. La perception qui se concentre sur les questions de production et diffusion des créations artistiques. On parle ici de libre au sens culture artistique, de nouveaux enjeux de la propriété intellectuelle, de nouveaux modes de création. 2. La perception qui aborde les enjeux de la société de l'information et de l'économie du savoir dans sa globalité environnementale, sociale et économique, en incluant aussi les aspects de la création artistique. On parle ici de culture au sens comportement social. Le comportement culturel dit libre est basé sur les valeurs et les modèles de gestion du libre, tels la hiérarchie de contribution (approche dite bazar, qui s'oppose aux modèles dits cathédrale),[13] les médias participatifs (sur des plates-formes de type blogs, wiki, sites Web communautaires...), la certification par les pairs, l'autoformation permanente par la veille... Ces deux perceptions (artistique/comportementale) de la libre culture sont complémentaires. Toutes deux agissent principalement en détournant l'aspect juridique du droit d'usage d'une information : les licences libres, qui offrent une alternative sérieuse aux licences propriétaires. Selon le milieu (économique, pédagogique, milieux de la création artistique), le public comprendra libre culture plutôt sous son angle art/artiste, et plutôt sous son angle au sens art/manière.
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''Tu dis : « Cette pensée est à moi. » Non mon frère,<br>
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''Elle est en toi, rien n’est à nous.<br>
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''Tous l’ont eue ou l’auront. Ravisseur téméraire,<br>
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''Au domaine commun bien loin de la soustraire,<br>
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Henri-Frédéric Amiel (1821-1881), écrivain et philosophe suisse romand.<br>
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==L'origine de la culture Libre==
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Le point de départ de la culture Libre, en tant que mouvement formalisé, est sans doute la création du mouvement du logiciel libre et du projet GNU (licence libre) par Richard Stallman en 1984. Depuis, la philosophie de la culture libre s'est étendue à d'autres domaines. Elle est devenue une philosophie écosytémique forte, et même un mouvement social, qui promeut la liberté de distribuer et de modifier des œuvres de l'esprit sous la forme d'œuvres libres par l'utilisation d'internet ou d'autres formes de médias. Le mouvement de la culture libre s'applique à des domaines aussi variés que l'art, l'éducation, la science, la création industrielle, notamment avec le mouvement Open Source Ecology.<br>
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Open Source Ecology est "dédié à l’élaboration conjointe de technologies reproductibles, open source et modernes pour des communautés villageoises résilientes. En utilisant tout à la fois la permaculture et les ateliers de conception numérique pour la satisfaction des besoins de base, selon une méthodologie open source favorisant la reproduction à bas coût de l’ensemble des opérations, nous souhaitons aider chaque personne qui le souhaite à dépasser le stade de la survie et à évoluer vers la liberté".
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== eCulture  ==
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L'eCulture est une thématique «&nbsp;sociotechnique&nbsp;», née des termes «&nbsp;culture&nbsp;» et du préfixe «&nbsp;e&nbsp;» signifiant «&nbsp;électronique&nbsp;». Elle désigne la culture de la communication électronique, à savoir principalement Internet (messagerie électronique et sites Web). Elle englobe les codes de conduite (individuels ou collectifs) et ceux des communautés de pratiques qui se côtoient au travers des réseaux d'information numériques. On retrouve l''''eCulture dans les arts, l'économie, la science et la politique''' sous les intitulés d'''ère numérique, monde digital, société de l'Information'', ou encore ''cyberculture''.
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Ces diverses expressions de l'eCulture sont basées sur les propriétés de l'électronique&nbsp;:
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# instantanéité (transfert d'informations quasiment immédiat)&nbsp;;
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# décentralisation (pas d'instance pivot)&nbsp;;
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# asynchronicité (chacun agit à son rythme)&nbsp;;
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# multilatéralité (échanges de plusieurs à plusieurs)&nbsp;;
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# symétrie (tout le monde est au même niveau).
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Dernier facteur important&nbsp;: les technologies numériques sont devenues abordables financièrement depuis les années 1980 et cette tendance se confirme d'année en année. Ceci contribue à faciliter matériellement l'entrée du plus grand nombre dans l'ère du numérique.
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== Quatre libertés fondamentales ==
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En utilisant l'adjectif Libre, l'e-Culture se dote de quatre libertés fondamentales telles que définies par la Fondation pour le Logiciel Libre (Free Software Foundation, FSF). Initialement, l'usage de l'expression «&nbsp;libre&nbsp;» dans la société de l'information se réfère au code d'un logiciel et donne le droit à l'utilisateur d'un logiciel libre&nbsp;:
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# La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages (liberté&nbsp;0).  
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# La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pour qu'il fasse votre travail informatique comme vous le souhaitez (liberté&nbsp;1). Pour ceci l'accès au code source est une condition nécessaire.
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# La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin (liberté&nbsp;2).
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# La liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées (liberté&nbsp;3). En faisant cela, vous pouvez faire profiter toute la communauté de vos changements. L'accès au code source est une condition nécessaire. <br>
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Progressivement, l'adoption des libertés fondamentales s'est répandu au-delà du seul logiciel, notamment&nbsp;:
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* images libres&nbsp;;
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* documentations pédagogiques libres&nbsp;;
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* films libres&nbsp;;
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* plans d'architecture libres&nbsp;;
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* cartographie libre&nbsp;;
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* robotique libre&nbsp;;
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* musique libre&nbsp;;
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* recherche scientifique libre&nbsp;;
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* plans de fabrication de machines agricoles libres,&nbsp;;
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* presse libre et participative (Agoravox, Ohmynews&nbsp;!).
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== Une communauté de contributeurs ==
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Par les libertés ainsi octroyées, auteurs et utilisateurs ne sont plus séparés, mais réunis dans le groupe des contributeurs. On évite ainsi de créer des ghettos. La copie est autorisée, car elle découle des libertés de modifier et redistribuer. <br>Bien sûr, le premier réflexe est de penser qu'en autorisant la copie, l'auteur d'une œuvre va perdre ses droits et perdre toute possibilité de gagner de l'argent. En fait, il peut vendre son temps à adapter une œuvre et transférer à d'autres le savoir-faire pour bien l'utiliser. Vu que l'œuvre est libre, il ne faut pas beaucoup d'argent pour la créer, car il peut y avoir des milliers de co-créateurs.
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==Vers une nouvelle économie, plus éthique==
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En utilisant l'expression ''eCulture libre'', il est entendu '''modes de comportement éthiques dans le domaine de la communication électronique'''. Ces comportements basés sur le respect des quatre libertés fondamentales, à savoir l'usage, l'étude, la modification et la redistribution d'une information.  
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On arrive là au cœur de l'enjeu de la société de l'information&nbsp;: les comportements individuels et collectifs, du fait des propriétés de l'électronique, tendent vers l'adoption généralisée des principes de fonctionnement du Libre.
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C'est déjà le cas avec l'encyclopédie Wikipédia (cinquième site le plus visité au monde en 2011), avec GNU/Linux (logiciel qui tourne sur la majorité des serveurs Web sur Terre), avec Firefox (utilisé par environ 30&nbsp;% des internautes mondiaux), etc. Donc, c'est plus que possible, c'est déjà fonctionnel et cela crée une nouvelle économie, basée sur des principes différents de ceux d'avant le numérique. <br>
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Pour conclure sur la définition du mot libre, notons une convergence entre les principes véhiculés dans la notion libre dans le domaine immatériel et ceux véhiculés par durable dans le domaine matériel.
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Considérant que ces sciences libres sont un terreau fertile pour de nouveaux modèles économiques, des visionnaires sur la Terre entière contribuent à identifier et promouvoir les nouveaux modes de production et diffusion des créations.  
  
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=== Vision de société <ref>http://www.info-mods.com/actualite-13560-Les_5_plus_grandes_reussites_du_monde_libre.html</ref>===
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Face à une culture omniprésente des informations privatisées, le Libre offre une autre tendance fondamentale dans les grands choix de société. Sur le Web, ''libre versus privateur'', ou ''libre versus propriétaire'', fait l'objet d'un nombre incalculable de sources, débats, définitions, projets, qui tous ont pour point commun les quatre libertés fondamentales.
  
http://fr.wikipedia.org/wiki/Du_bon_usage_de_la_piraterie_:_culture_libre,_sciences_ouvertes L'ouvrage traite de la propriété intellectuelle, dans tous les domaines : produits culturels, logiciels informatiques, médicaments, découvertes scientifiques, inventions techniques. Il dénonce les abus du droit d'auteur et du copyright, selon lui de plus en plus étendus au seul profit des industriels, et défend l'idée du domaine public et de la culture libre.
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La «libération» des différents moyens d'expression favorise l'émergence de principes de fonctionnement et de cercles vertueux&nbsp;:
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http://fr.readwriteweb.com/2009/02/05/a-la-une/culture-libre-free-culture-lawrence-lessig-ebook/
 Il est temps de libérer la Culture. Cette lutte sera longue, mais elle ne peut aboutir qu’à une issue qui soit favorable aux partisans de la Culture Libre. La seule véritable question est de savoir combien de temps nous perdrons en chemin, et, d’un point de vue plus local, quel sera le pays qui, conscient de la place dominante à prendre au XXIe siècle, fera le premier pas, s’assurant ainsi la part du lion, demain.
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* D'accès équitable pour tous à l'information et aux médias&nbsp;;
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* D'expression du bien commun par le partage des connaissances sans discrimination (ni sur les usages ni sur les usagers)&nbsp;;
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* D'éthique de la communication dans un esprit de développement durable&nbsp;;
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* De responsabilité sociale et de transparence par l'équité des chances dans les entreprises privées et institutions publiques (modèle de coopétition).  
  
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Au final, il est bien possible que les valeurs et principes de fonctionnement sous-tendus par l'expression «&nbsp;libre&nbsp;» s'imposent naturellement. Car une fois essayé, une fois adopté. Cela demande une certaine rupture avec des habitudes anciennes, un effort comparable à celui de se préparer à courir un marathon, avec des semaines d'entraînement, de perte de graisse, de renforcement des muscles, mais c'est possible, à tout âge, quelles que soient son origine et son histoire.
  
== Iconographie (en option) ==
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Si ces actes de citoyenneté numérique sont évidents pour certains pionniers, cela reste très nouveau. Mais pas impossible. Il y a cinquante ans, la plupart des humains vivait dans des colonies, les femmes n'avaient pas le droit de vote. La conscience émerge. Les choses changent.
Non disponible pour le moment
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==Histoire vraie&nbsp;: ''Show me the code''==
  
== Sources (en option) ==
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Issu de l'histoire de l'informatique libre, l'exemple suivant est édifiant. Linus Torvalds, lorsqu'il a commencé à diffuser le logiciel GNU/Linux (1991), recevait de nombreux messages émanant de professionnels de l'informatique. Les uns et les autres lui suggéraient des modifications ou des améliorations, souvent complexes et longues à mettre en œuvre.
Non disponible pour le moment
 
  
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
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Pendant un certain temps, Torvalds fit profil bas&nbsp;: il estimait qu'il aurait tort de ne pas tirer parti de l'expérience de personnes plus expérimentées que lui. Il finit pourtant par se lasser des donneurs de leçons et répondit à ceux, toujours prêts à suggérer mais jamais à s'impliquer, que '''«&nbsp;parler ne coûte rien. Montrez-moi plutôt le code&nbsp;»''' (''Talk is cheap. Show me the code'').
  
Le libre au delà du logiciel. (issu d'un enregistrement)
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Il marquait ainsi sa préférence envers ceux qui lui faisaient une proposition solide, accompagnée d'une mise en œuvre fonctionnelle, plutôt qu'à ceux qui se contentaient de prodiguer des conseils sans mettre la main à la pâte.
  
C'est le fait de dire l'intérêt du logiciel libre c'est que, comme c'est 100% numérique, on ne peut pas mettre en doute les résultats des approches radicalement non-discriminatoires du logiciel libre basées sur les 4 libertés fondamentales qui sont non négociables et qui ont été clairement définies, mises à jour, appropriées par des millions d'utilisateurs. Notamment parce que techniquement et bien entendu socialement, c'est la communauté la plus efficace et qui a le plus de résultats 80% des serveurs WEB sont sous licence libre. Et la plus grande communauté démocratique de décisions et de gestion des savoirs et des logiciels qui s'y rapportent sur le web sont les communautés ??? (55 secondes) avec son contrat social, wikipédia avec ses millions de contributeurs et son objectif de mettre à disposition les savoirs du monde entier sur le web.
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== Notes et références ==
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<references/>
  
Mais, cela va même plus loin que cette seule dynamique de société de l'information numérique puisqu'on constate que le libre, au delà du logiciel, va très loin avec l'open architecture (souvent on utilise le terme open plutôt que libre malgré  le fait qu'il faudrait utiliser le terme libre, ça c'est peut-être un autre point) la pédagogie libre qui sont toutes basées sur les 4 libertés fondamentales mais qui les appliquent dans des champs différents. Donc c'est l'information qui est partagée, mais c'est aussi des modes de fonctionnement. Les fameux modes de fonctionnement issus des propriétés socio-techniques tels que la validation par les pairs, la coopétion, les dynamiques participatives, etc.
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== Annexes ==
  
Un bon exemple, le budget participatif qui est né à Porto Alegre mais qui a émulé dans le monde entier où on implique les citoyens pour la décision de l'usage du budget dans les communes. Et puis, par exemple, l'expérience du budget participatif c'est une expérience qui fonctionne de la même manière que Wikipédia ou ??Dévianne?? (2.04 min). C'est à dire que tout le monde à son mot à dire pour autant qu'ils contribuent et qu'ils viennent de manière régulière. Ce qui est un petit peu ce qui a été instituté y compris dans des démarches de participation populaires, dans les conseils communaux d'Europe, d'Amérique Latine, d'Afrique, partout. C'est une des lancées positives des forums sociaux mondiaux.
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=== Liens externes ===
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*http://www.ynternet.org/ynternet.org
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*http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_libre

Version actuelle datée du 2 novembre 2012 à 12:02

éthique, compatibilité, libre, modifier, distribuer, gratuit, responsable



"Tous droits réservés", "marque déposée", "brevet", "copie ou reproduction réservée à un usage strictement privé"... Dès que nous parlons "culture", nous sommes ramené à la notion de propriété, en l'occurrence, intellectuelle.
Nous ne sommes pas libre de télécharger, diffuser, reproduire, partager n'importe quelle information ou produit culturel, sous peine d'amende...
Ce modèle destiné à "protéger" la création culturelle semble être le seul et unique, du moins parce que nous n'en connaissons pas d'autre. La majorité des auteurs ou découvreurs y adhère spontanément et se sent "flouée" dès que des copies "illégales" d'œuvres circulent librement. Il en résulte un certain nombre de débats de société.
Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce modèle est en passe d'être détrôné par un nouveau modèle, radicalement différent: celui de la culture Libre. Un concept qui ouvre sur de nombreux avantages pour la société, mais pas facile à adopter car il demande de lâcher prise avec une idée solidement enracinée (la propriété). Explications.


Rien n'est à nous
Tu dis : « Cette pensée est à moi. » Non mon frère,
Elle est en toi, rien n’est à nous.
Tous l’ont eue ou l’auront. Ravisseur téméraire,
Au domaine commun bien loin de la soustraire,
Rend-la comme un dépôt : Partager est si doux !
Henri-Frédéric Amiel (1821-1881), écrivain et philosophe suisse romand.

L'origine de la culture Libre

Le point de départ de la culture Libre, en tant que mouvement formalisé, est sans doute la création du mouvement du logiciel libre et du projet GNU (licence libre) par Richard Stallman en 1984. Depuis, la philosophie de la culture libre s'est étendue à d'autres domaines. Elle est devenue une philosophie écosytémique forte, et même un mouvement social, qui promeut la liberté de distribuer et de modifier des œuvres de l'esprit sous la forme d'œuvres libres par l'utilisation d'internet ou d'autres formes de médias. Le mouvement de la culture libre s'applique à des domaines aussi variés que l'art, l'éducation, la science, la création industrielle, notamment avec le mouvement Open Source Ecology.
Open Source Ecology est "dédié à l’élaboration conjointe de technologies reproductibles, open source et modernes pour des communautés villageoises résilientes. En utilisant tout à la fois la permaculture et les ateliers de conception numérique pour la satisfaction des besoins de base, selon une méthodologie open source favorisant la reproduction à bas coût de l’ensemble des opérations, nous souhaitons aider chaque personne qui le souhaite à dépasser le stade de la survie et à évoluer vers la liberté".

eCulture

L'eCulture est une thématique « sociotechnique », née des termes « culture » et du préfixe « e » signifiant « électronique ». Elle désigne la culture de la communication électronique, à savoir principalement Internet (messagerie électronique et sites Web). Elle englobe les codes de conduite (individuels ou collectifs) et ceux des communautés de pratiques qui se côtoient au travers des réseaux d'information numériques. On retrouve l'eCulture dans les arts, l'économie, la science et la politique sous les intitulés d'ère numérique, monde digital, société de l'Information, ou encore cyberculture.

Ces diverses expressions de l'eCulture sont basées sur les propriétés de l'électronique :

  1. instantanéité (transfert d'informations quasiment immédiat) ;
  2. décentralisation (pas d'instance pivot) ;
  3. asynchronicité (chacun agit à son rythme) ;
  4. multilatéralité (échanges de plusieurs à plusieurs) ;
  5. symétrie (tout le monde est au même niveau).

Dernier facteur important : les technologies numériques sont devenues abordables financièrement depuis les années 1980 et cette tendance se confirme d'année en année. Ceci contribue à faciliter matériellement l'entrée du plus grand nombre dans l'ère du numérique.

Quatre libertés fondamentales

En utilisant l'adjectif Libre, l'e-Culture se dote de quatre libertés fondamentales telles que définies par la Fondation pour le Logiciel Libre (Free Software Foundation, FSF). Initialement, l'usage de l'expression « libre » dans la société de l'information se réfère au code d'un logiciel et donne le droit à l'utilisateur d'un logiciel libre :

  1. La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0).
  2. La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pour qu'il fasse votre travail informatique comme vous le souhaitez (liberté 1). Pour ceci l'accès au code source est une condition nécessaire.
  3. La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin (liberté 2).
  4. La liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées (liberté 3). En faisant cela, vous pouvez faire profiter toute la communauté de vos changements. L'accès au code source est une condition nécessaire.

Progressivement, l'adoption des libertés fondamentales s'est répandu au-delà du seul logiciel, notamment :

  • images libres ;
  • documentations pédagogiques libres ;
  • films libres ;
  • plans d'architecture libres ;
  • cartographie libre ;
  • robotique libre ;
  • musique libre ;
  • recherche scientifique libre ;
  • plans de fabrication de machines agricoles libres, ;
  • presse libre et participative (Agoravox, Ohmynews !).

Une communauté de contributeurs

Par les libertés ainsi octroyées, auteurs et utilisateurs ne sont plus séparés, mais réunis dans le groupe des contributeurs. On évite ainsi de créer des ghettos. La copie est autorisée, car elle découle des libertés de modifier et redistribuer.
Bien sûr, le premier réflexe est de penser qu'en autorisant la copie, l'auteur d'une œuvre va perdre ses droits et perdre toute possibilité de gagner de l'argent. En fait, il peut vendre son temps à adapter une œuvre et transférer à d'autres le savoir-faire pour bien l'utiliser. Vu que l'œuvre est libre, il ne faut pas beaucoup d'argent pour la créer, car il peut y avoir des milliers de co-créateurs.

Vers une nouvelle économie, plus éthique

En utilisant l'expression eCulture libre, il est entendu modes de comportement éthiques dans le domaine de la communication électronique. Ces comportements basés sur le respect des quatre libertés fondamentales, à savoir l'usage, l'étude, la modification et la redistribution d'une information.

On arrive là au cœur de l'enjeu de la société de l'information : les comportements individuels et collectifs, du fait des propriétés de l'électronique, tendent vers l'adoption généralisée des principes de fonctionnement du Libre. C'est déjà le cas avec l'encyclopédie Wikipédia (cinquième site le plus visité au monde en 2011), avec GNU/Linux (logiciel qui tourne sur la majorité des serveurs Web sur Terre), avec Firefox (utilisé par environ 30 % des internautes mondiaux), etc. Donc, c'est plus que possible, c'est déjà fonctionnel et cela crée une nouvelle économie, basée sur des principes différents de ceux d'avant le numérique.
Pour conclure sur la définition du mot libre, notons une convergence entre les principes véhiculés dans la notion libre dans le domaine immatériel et ceux véhiculés par durable dans le domaine matériel. Considérant que ces sciences libres sont un terreau fertile pour de nouveaux modèles économiques, des visionnaires sur la Terre entière contribuent à identifier et promouvoir les nouveaux modes de production et diffusion des créations.

Vision de société [1]

Face à une culture omniprésente des informations privatisées, le Libre offre une autre tendance fondamentale dans les grands choix de société. Sur le Web, libre versus privateur, ou libre versus propriétaire, fait l'objet d'un nombre incalculable de sources, débats, définitions, projets, qui tous ont pour point commun les quatre libertés fondamentales.

La «libération» des différents moyens d'expression favorise l'émergence de principes de fonctionnement et de cercles vertueux :

  • D'accès équitable pour tous à l'information et aux médias ;
  • D'expression du bien commun par le partage des connaissances sans discrimination (ni sur les usages ni sur les usagers) ;
  • D'éthique de la communication dans un esprit de développement durable ;
  • De responsabilité sociale et de transparence par l'équité des chances dans les entreprises privées et institutions publiques (modèle de coopétition).

Au final, il est bien possible que les valeurs et principes de fonctionnement sous-tendus par l'expression « libre » s'imposent naturellement. Car une fois essayé, une fois adopté. Cela demande une certaine rupture avec des habitudes anciennes, un effort comparable à celui de se préparer à courir un marathon, avec des semaines d'entraînement, de perte de graisse, de renforcement des muscles, mais c'est possible, à tout âge, quelles que soient son origine et son histoire.

Si ces actes de citoyenneté numérique sont évidents pour certains pionniers, cela reste très nouveau. Mais pas impossible. Il y a cinquante ans, la plupart des humains vivait dans des colonies, les femmes n'avaient pas le droit de vote. La conscience émerge. Les choses changent.

Histoire vraie : Show me the code

Issu de l'histoire de l'informatique libre, l'exemple suivant est édifiant. Linus Torvalds, lorsqu'il a commencé à diffuser le logiciel GNU/Linux (1991), recevait de nombreux messages émanant de professionnels de l'informatique. Les uns et les autres lui suggéraient des modifications ou des améliorations, souvent complexes et longues à mettre en œuvre.

Pendant un certain temps, Torvalds fit profil bas : il estimait qu'il aurait tort de ne pas tirer parti de l'expérience de personnes plus expérimentées que lui. Il finit pourtant par se lasser des donneurs de leçons et répondit à ceux, toujours prêts à suggérer mais jamais à s'impliquer, que « parler ne coûte rien. Montrez-moi plutôt le code » (Talk is cheap. Show me the code).

Il marquait ainsi sa préférence envers ceux qui lui faisaient une proposition solide, accompagnée d'une mise en œuvre fonctionnelle, plutôt qu'à ceux qui se contentaient de prodiguer des conseils sans mettre la main à la pâte.

Notes et références

Annexes

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