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Voilà plus de vingt ans que l'association Smala gère des habitats coopératifs dans l'arc lémanique.
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Septembre 2013 : voilà plus de vingt ans que l'association Smala gère des habitats coopératifs dans l'arc lémanique.
Au total une quarantaine de maison avec son lot d'échec et de succès, d'enseignements et d'ajustements. Forts de quatre mandats fédéraux pour définir les critères de ces nouveaux modes de vie, les experts de Smala se lancent aujourd'hui un nouveau défi : un label permettant au grand public d'y voir plus clair entre l'écoquartier de façade et le co-habitat participatif.
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Au total une quarantaine de maisons avec son lot d'échec et de succès, d'enseignements et d'ajustements. Forts de quatre mandats fédéraux pour définir les critères de ces nouveaux modes de vie, les experts de Smala se lancent aujourd'hui un nouveau défi : un label permettant au grand public d'y voir plus clair entre l'écoquartier de façade et le co-habitat participatif.
  
 
Dirigé par Théo Bondolfi, ancien président de la FRC Vaud (défense des consommateurs), ECOPOL est aussi un incubateur d'écolieux, pour aider à l'adoption de nouveaux modes de vie. « Aujourd’hui il y a une crise du logement pour les familles, les seniors sont trop souvent dans la solitude, les personnes handicapées sont trop peu intégrées. Face à tous ces défis, l’éco-construction peine à passer du marketing à une démarche plus en profondeur », explique Théo Bondolfi qui a vécu dans la plupart de ces maisons avec l'équipe Smala. On se souvient de son rôle dans la revitalisation du Flon et la renaissance de la Voile d'Or à Lausanne.
 
Dirigé par Théo Bondolfi, ancien président de la FRC Vaud (défense des consommateurs), ECOPOL est aussi un incubateur d'écolieux, pour aider à l'adoption de nouveaux modes de vie. « Aujourd’hui il y a une crise du logement pour les familles, les seniors sont trop souvent dans la solitude, les personnes handicapées sont trop peu intégrées. Face à tous ces défis, l’éco-construction peine à passer du marketing à une démarche plus en profondeur », explique Théo Bondolfi qui a vécu dans la plupart de ces maisons avec l'équipe Smala. On se souvient de son rôle dans la revitalisation du Flon et la renaissance de la Voile d'Or à Lausanne.
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Le pari de Smala et de son label est simple : donner la possibilité aux initiateurs d'écolieux de bénéficier de l'aide d'experts en échange de l'évaluation indépendante de la qualité de leur lieu de vie. « C'est avant tout un moyen de rassurer les particuliers qui sont souvent perplexes à cause des risques de Green Washing », précise Théo Bondolfi.
 
Le pari de Smala et de son label est simple : donner la possibilité aux initiateurs d'écolieux de bénéficier de l'aide d'experts en échange de l'évaluation indépendante de la qualité de leur lieu de vie. « C'est avant tout un moyen de rassurer les particuliers qui sont souvent perplexes à cause des risques de Green Washing », précise Théo Bondolfi.
  
Dans cette optique, ECOPOL vise à l'application de quatre critères:
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Dans cette optique, ECOPOL en Romandie vise à l'application de quatre critères:
 
* 1 - Mixité profonde et planifiée entre familles, seniors, créatifs, artisans, personnes en situation de handicap ou de transitions.
 
* 1 - Mixité profonde et planifiée entre familles, seniors, créatifs, artisans, personnes en situation de handicap ou de transitions.
 
* 2 - Une partie du budget individuel (au minimum 5%) mis en commun pour être réinvestis dans des biens ou des services utiles à l'ensemble de la communauté.
 
* 2 - Une partie du budget individuel (au minimum 5%) mis en commun pour être réinvestis dans des biens ou des services utiles à l'ensemble de la communauté.
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Mais comment une petite équipe d'entrepreneurs socio-culturels indépendants a-t-elle reçu de tels mandats ? Tout simplement parce qu'au-delà de l’écologie ''technique'', ECOPOL propose une réflexion sur nos modes de vie et sur la place de l'entreprenariat social, l'auto-construction, la permaculture, la revitalisation de friches industrielles ou encore le dialogue intergénérationnel dans notre société.
 
Mais comment une petite équipe d'entrepreneurs socio-culturels indépendants a-t-elle reçu de tels mandats ? Tout simplement parce qu'au-delà de l’écologie ''technique'', ECOPOL propose une réflexion sur nos modes de vie et sur la place de l'entreprenariat social, l'auto-construction, la permaculture, la revitalisation de friches industrielles ou encore le dialogue intergénérationnel dans notre société.
  
''Fin 2013, trois lieux pilotes en Suisse sont actuellement pressentis pour obtenir le label ECOPOL, à Grandvaux (VD), Cheiry (FR) et Lucens (VD).
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''Fin 2013, trois lieux pilotes en Suisse Romande sont pressentis pour obtenir le label ECOPOL, au total quarante à cinquante foyers : à Grandvaux (VD), Cheiry (FR) et Lucens (VD).
 
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Version actuelle datée du 15 septembre 2013 à 18:07

Septembre 2013 : voilà plus de vingt ans que l'association Smala gère des habitats coopératifs dans l'arc lémanique. Au total une quarantaine de maisons avec son lot d'échec et de succès, d'enseignements et d'ajustements. Forts de quatre mandats fédéraux pour définir les critères de ces nouveaux modes de vie, les experts de Smala se lancent aujourd'hui un nouveau défi : un label permettant au grand public d'y voir plus clair entre l'écoquartier de façade et le co-habitat participatif.

Dirigé par Théo Bondolfi, ancien président de la FRC Vaud (défense des consommateurs), ECOPOL est aussi un incubateur d'écolieux, pour aider à l'adoption de nouveaux modes de vie. « Aujourd’hui il y a une crise du logement pour les familles, les seniors sont trop souvent dans la solitude, les personnes handicapées sont trop peu intégrées. Face à tous ces défis, l’éco-construction peine à passer du marketing à une démarche plus en profondeur », explique Théo Bondolfi qui a vécu dans la plupart de ces maisons avec l'équipe Smala. On se souvient de son rôle dans la revitalisation du Flon et la renaissance de la Voile d'Or à Lausanne.

Rassurer face au «Green Washing»
Le pari de Smala et de son label est simple : donner la possibilité aux initiateurs d'écolieux de bénéficier de l'aide d'experts en échange de l'évaluation indépendante de la qualité de leur lieu de vie. « C'est avant tout un moyen de rassurer les particuliers qui sont souvent perplexes à cause des risques de Green Washing », précise Théo Bondolfi.

Dans cette optique, ECOPOL en Romandie vise à l'application de quatre critères:

  • 1 - Mixité profonde et planifiée entre familles, seniors, créatifs, artisans, personnes en situation de handicap ou de transitions.
  • 2 - Une partie du budget individuel (au minimum 5%) mis en commun pour être réinvestis dans des biens ou des services utiles à l'ensemble de la communauté.
  • 3 - Pas de spéculation sur les biens immobiliers des écolieux.
  • 4 - Génération de revenus sur place pour et par les habitants.

Des racines dans l'économie classique
Le label ECOPOL a pu être développé depuis 2007, grâce à des fonds fonds Fédéraux pour les transferts d'innovations. Il est maintenant soutenu par une quarantaine de directeurs d'entreprises romandes spécialisées dans les domaines de l'éco-construction, de l'économie solidaire et de l'intégration socio-professionnelle.

Mais comment une petite équipe d'entrepreneurs socio-culturels indépendants a-t-elle reçu de tels mandats ? Tout simplement parce qu'au-delà de l’écologie technique, ECOPOL propose une réflexion sur nos modes de vie et sur la place de l'entreprenariat social, l'auto-construction, la permaculture, la revitalisation de friches industrielles ou encore le dialogue intergénérationnel dans notre société.

Fin 2013, trois lieux pilotes en Suisse Romande sont pressentis pour obtenir le label ECOPOL, au total quarante à cinquante foyers : à Grandvaux (VD), Cheiry (FR) et Lucens (VD).