Les DJ du libre : Différence entre versions

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== Reste à faire ==
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''transition, remix.''
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== Titres et intros alternatives ==
 
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== Citations diverses (en option) ==
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Les films de super-héros (Hulk, Batman, Iron Man,...) ont souvent en commun d'essayer de démontrer que les super-pouvoirs de ces héros sont rationnellement explicables, leur puissance technologique finalement accessible. Ils présentent des ateliers où se fabriquent les armures, les véhicules et les armes des super-héros.
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== Encart-s (en option) ==
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Ils livrent des explications pseudo-scientifiques remplies de termes savants, créent une espèce de mélange entre les découvertes scientifiques, les avancées secrètes des services secrets, certaines conceptions avant-gardistes, diverses informations et processus supposément méconnus... Bref, un vrai métissage, fait d'adaptation, de redéfinition, de mixage et de recyclage.
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== Corps de l'article ==
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C'est le travail même des disc-jockeys (DJ) : ils ont à leur disposition un choix très varié de musiques et ils les mélangent. Les DJ sont aujourd'hui les rois de la musique, qui attirent plus de public que les musiciens ''de souche'', si l'on peut dire. Ils se trouvent être des remixeurs, c'est-à-dire qu'ils ne partent pas de rien mais saluent les créations des autres en les mettant en valeur, en apportant leur petite touche supplémentaire. '''C'est l'une des grandes transitions en cours : de la production de l'information à la gestion de son flux'''.
  
=== Générique ===
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De même, la culture libre est un état d'esprit : celui qui consiste à apporter sa modeste part pour contribuer à un édifice commun, après avoir d'abord prêté bien attention à l'immensité des contributions précédentes. Certains parlent ici d'approches « ouvertes ». Nombreux sont ceux, aujourd'hui, qui remixent les œuvres inconsciemment. Leurs créations, qui sont surtout des recyclages d'idées existantes, leurs paraissent pourtant « uniques ». Ces remixeurs craignent même de se faire « piquer » leur idée, alors qu'ils ont eux-mêmes « emprunté » à gauche et à droite pour la développer. '''Nous sommes tous plus que jamais des remixeurs dans tous les domaines ''': recherche scientifique, mode, musique, livres pédagogiques, philosophie et même dans nos costumes de super-héros.  
Utiliser un logiciel, c'est faire partie d'une communauté d'utilisateurs de ce logiciel. Les membres de cette communauté se connaissent rarement, néanmoins parmi ceux-ci, certains ne font pas qu'utiliser, ils développent, améliorent, adaptent, et permettent donc l'évolution du logiciel utilisé par tous les autres. Dans le monde des logiciels libres, ils sont beaucoup plus nombreux à pouvoir contribuer à l'amélioration du logiciel car tous peuvent identifier une défaillance ou une amélioration et la traiter immédiatement. Ainsi naissent dans le domaine des logiciels libres, autour du coeur du système d'exploitation nommé GNU/Linux des développeurs « d'arrangement » qui associent de nombreuses fonctions qui permettent à l'ordinateur de fonctionner correctement, tant clients que serveurs. Ces améliorations sont à la base d'une culture participative où chacun apporte sa petite pierre et, comme le dit Richard Stallman, « Chacun a sa propre motivation, il y a autant de motivations que de projets participants dans le domaine du logiciel libre ».
 
  
=== Dominant ===
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Aujourd'hui déjà, et demain encore plus, nos activités sociales et professionnelles seront basées sur la gestion de répertoires, de bases de données, davantage que sur leur création.  
Une majorité de développeurs continue ponctuellement pour le plaisir, pour l'excitation, comme dans un jeu social grandeur nature, en conditions réelles. Même s'ils arrivent globalement bien à distinguer réalité de virtuel, leur conscience des enjeux de société autour du logiciel libre est plutôt modeste. Elle se concentre souvent sur une approche très manichéenne avec les bons et les mauvais, néanmoins c'est une communauté hétérogène qui comprend de nombreuses sous-cultures, qui toutes sont reliées par les quatre libertés fondamentales du logiciel libre, le plaisir de contribuer et d'être reconnu par ses pairs.
 
  
=== Citoyen ===
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Notre quotidien consistera à découvrir les œuvres de l'esprit, dans toutes les disciplines, à les étudier, à les faire se connecter et à contribuer à les mettre à jour. Comme le ferait un disc-jockey.  
Certains développeurs de logiciels libres sont particulièrement conscients et engagés. A ce titre ils obtiennent souvent des statuts de modérateurs ou d'administrateurs de communautés virtuelles qui débattent des positionnements face aux produits, services et tendances du moment.  
 
  
== Iconographie (en option) ==
 
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== Sources (en option) ==
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== Articles connexes ==  
Non disponible pour le moment
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* [[La culture libre]]
 
 
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
 
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Version actuelle datée du 19 août 2012 à 23:50

transition, remix.



Les films de super-héros (Hulk, Batman, Iron Man,...) ont souvent en commun d'essayer de démontrer que les super-pouvoirs de ces héros sont rationnellement explicables, leur puissance technologique finalement accessible. Ils présentent des ateliers où se fabriquent les armures, les véhicules et les armes des super-héros.

Ils livrent des explications pseudo-scientifiques remplies de termes savants, créent une espèce de mélange entre les découvertes scientifiques, les avancées secrètes des services secrets, certaines conceptions avant-gardistes, diverses informations et processus supposément méconnus... Bref, un vrai métissage, fait d'adaptation, de redéfinition, de mixage et de recyclage.

C'est le travail même des disc-jockeys (DJ) : ils ont à leur disposition un choix très varié de musiques et ils les mélangent. Les DJ sont aujourd'hui les rois de la musique, qui attirent plus de public que les musiciens de souche, si l'on peut dire. Ils se trouvent être des remixeurs, c'est-à-dire qu'ils ne partent pas de rien mais saluent les créations des autres en les mettant en valeur, en apportant leur petite touche supplémentaire. C'est l'une des grandes transitions en cours : de la production de l'information à la gestion de son flux.

De même, la culture libre est un état d'esprit : celui qui consiste à apporter sa modeste part pour contribuer à un édifice commun, après avoir d'abord prêté bien attention à l'immensité des contributions précédentes. Certains parlent ici d'approches « ouvertes ». Nombreux sont ceux, aujourd'hui, qui remixent les œuvres inconsciemment. Leurs créations, qui sont surtout des recyclages d'idées existantes, leurs paraissent pourtant « uniques ». Ces remixeurs craignent même de se faire « piquer » leur idée, alors qu'ils ont eux-mêmes « emprunté » à gauche et à droite pour la développer. Nous sommes tous plus que jamais des remixeurs dans tous les domaines : recherche scientifique, mode, musique, livres pédagogiques, philosophie et même dans nos costumes de super-héros.

Aujourd'hui déjà, et demain encore plus, nos activités sociales et professionnelles seront basées sur la gestion de répertoires, de bases de données, davantage que sur leur création.

Notre quotidien consistera à découvrir les œuvres de l'esprit, dans toutes les disciplines, à les étudier, à les faire se connecter et à contribuer à les mettre à jour. Comme le ferait un disc-jockey.


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