Fracture numérique : Différence entre versions

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== Reste à faire ==
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inégalités, équité, inéquité, minorités, information, droits, exclusion, défavorisé
Théo: synthèse
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== Fracture numérique ==
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important: de toute façon y a une volonté citoyenne, donc de toute façon ça va dans le bon sens, mais parfois ça frise, voire c'est carrément contre-productif, et souvent ça a un impact faible par rapport aux moyens investis, parce que y a des brides et des déviances involontaires et non anticipées, et ça pose problème
 
 
== Titres et intros alternatives ==
 
Non disponible pour le moment
 
 
== Corps de l'article ==
 
 
   
 
   
=== Générique ===
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=== Internet : nouvelle source d’inégalités ? ===
Dans de nombreuses régions du monde, les commerçants qui habitent les métropoles régionales s'entendent sur l'achat des récoltes des paysans dans les différentes sites agricoles à proximité de cette métropole. Ainsi, lorsque un commerçant arrive dans un village avec un camion pour le remplir de la récolte locale, il lance aux paysans: « vous n'avez pas le choix c'est moi qui décide du prix, car je serai le seul à venir dans votre village éloigné pour acheter votre récolte ». Grâce au numérique, les paysans peuvent maintenant lui répondre: « désolé cher commerçant, mais le prix moyen d'une récolte est de tant, si vous ne l'acceptez pas, l'information stratégique sur le prix de nos récoltes nous permet de négocier la location d'un camion et de descendre nous-mêmes dans la métropole vendre nos récoltes. Alors vous ne tenez plus le couteau par le manche, c'est maintenant nous qui décidons ». Voici un exemple où le numérique permet de réduire les fossés, mais ce n'est pas toujours le cas.
 
  
De tout temps il y a eu des plus faibles et des plus forts. De tout temps, il y a eu des injustices, petites et grandes. Les nouvelles technologies de la communication permettent d'accélérer les mouvements, tout va plus vite: les décisions et l'impact des décisions. Un système d'information défaillant pour prévenir et communiquer sur l'arrivée d'une vague de tsunami? Pof! Des millions de sans abris! Si les différences sociales ont toujours existé, l'accélération du monde crée des fractures sociales, les personnes qui ne sont pas alphabétisées numériquement sont laissées pour compte. C'est pour cela que de nombreuses actions citoyennes ont été mises en place afin de lutter contre la fracture numérique. On les regroupe sous le nom de e-inclusion. Cela concerne non seulement les personnes qui ont des handicaps physiques, mais aussi les personnes qui n'ont pas accès à l'information et qui restent bloquées dans les anciens paradigmes, notamment les personnes des régions reculées ou celles qui n'ont pas les moyens financiers d'accéder aux technologies numériques. Et, plus largement, tous ceux qui manquent d'éducation aux enjeux de société. Internet et la téléphonie mobile ont permis de réduire les inégalités, notamment en réduisant les intermédiaires dans le commerce.
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''Sept cents millions de Chinois, et moi et moi et moi... J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie c'est la vie''. Les Chinois que chantait Jacques Dutronc, dans les années 1960, paraissaient bien loin et très inaccessibles à ses admirateurs francophones. Avec le développement d'Internet, les distances se sont réduites, de manière rapide et considérable. À leurs débuts, l'ordinateur et Internet étaient perçus comme des gadgets réservés à une minorité d'utilisateurs. Ils ont, depuis lors, démontré leur caractère essentiel à la vie sociale et économique de chacun d'entre nous, partout dans le monde. La libre circulation d'une information le plus souvent gratuite concourt à favoriser l'égalité des chances et le rapprochement des individus : en proposant des outils qui facilitent la vie de tous les jours, la technologie numérique aide à réduire les différences sociales entre ses utilisateurs. Le paradoxe, c'est qu'Internet a également contribué à creuser l'écart entre utilisateurs et non utilisateurs du Net, amplifiant ainsi les inégalités qui lui préexistaient.
  
La fracture numérique est une fracture sociale accentuée par les progrès technologiques liés à l'informatique et à Internet. Cette expression est probablement issue de l'anglais "digital divide". De nombreuses actions politiques ont été mises en place afin de lutter contre la fracture numérique, on les regroupe sous le nom de e-inclusion.
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On a baptisé fracture numérique l'inégalité d'accès aux nouvelles technologies telles qu'Internet. Ceux qui sont du bon côté de ce fossé peuvent en principe disposer du Net pour défendre leurs droits et leurs idées, pour s'informer et pour communiquer. Les autres subissent un désavantage supplémentaire à ceux qu'ils connaissaient déjà : ils se retrouvent totalement exclus d'une nouvelle dimension de la société, qui leur échappe chaque jour un peu plus.
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Fusion avec "Mais où est passée la fracture numérique?" En résumé. Il s’agit d’expliquer que si l’électronique dope les dynamiques, il s’agit simplement de s’assurer que nous dopons une dynamique de construction de la planète, et non de destruction de la planète.
 
  
Aujourd'hui, des milliards de Dollars sont investis chaque année par des gouvernements et institutions parapubliques (fondations, associations) pour tenter d'éviter un nouveau drame social mondial: la fracture numérique, alias le fossé digital (the digital divide).
 Selon les gouvernements et la plupart des grandes ONG qui gèrent des projets de réduction de la fracture, il s'agit de la fracture entre connectés et déconnectés, entre internautes réguliers et ponctuels, entre webmasters et analphabéTICs (TIC signifie dans le jargon institutionnel "Technologies de l'Information et de la Communication"). Pour cela, ils trouvent des représentants de la « Société Civile » (PME, associations) et leurs fournissent des ordinateurs. Ainsi ils facilitent la connexion au réseau Internet, financent quelques cours de word et d’explorer, et organisent de nombreuses conférences et discours sur la nécessité de réduire la fracture. En marge, ils font une photo d’enfants et de femmes devant les ordinateurs pour justifier l’usage de l’argent, donne des chiffres impressionnants (l’Agence de la francophonie a livré 400 ordinateurs pour installer Linux en Afrique), et parfois organisent un forum sur Internet et un site qui va durer quelques années avant de s’arrêter faute de moyens, et voilà, hop, le tour est joué, il y a eu un « acte visible de réduction de la fracture numérique ».
 
  
Pour justifier leurs démarches, ils utilisent des arguments quantitatifs : • Il y a autant de téléphones à New-York que dans toute l'Afrique. • Un ordinateur coûte au moins 4 ans de salaire moyen au Bangladesh et seulement 1 mois salaire moyen en Angleterre. • Une entreprise suisse a accès à autant d'informations stratégiques pour ses affaires chaque jour qu'une entreprise de Bolivie en une année. 

Mais concrètement, est-ce en livrant des technologies qu’on réduit une fracture sociale ?
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==== Petite histoire d'une révolution…  ====
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Dans de nombreuses régions du monde, les commerçants des métropoles régionales s'entendent sur l'achat des récoltes paysannes. Ils se partagent les régions, créant de la sorte des situations de monopole. Lorsque l'un d'entre eux arrive dans un village avec le camion destiné à charger la récolte locale, il se trouve, face aux paysans, en situation de force : « Vous n'avez pas le choix. C'est moi qui décide du prix, car je suis le seul à venir dans votre village éloigné pour acheter votre récolte. » Ce prix, le sien, finit en général par être accepté.
  
Nous l'avons dit: la vraie fracture est sociale, car elle coupe l’humanité entre une minorité qui contrôle les ressources, et une majorité qui les subit, consommateurs involontaires. Mais les mesures pour réduire cette fracture de manière qualitative ne sont pas des mesures visibles dans l’économie de la panique qui est le modère de gestion dominant en occident.  
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Mais avec l'arrivée des téléphones mobiles et d'Internet, les paysans équipés ont désormais la possibilité de répondre : « Nous sommes navrés, cher négociant, mais nous venons de nous renseigner sur le Web ou par téléphone. Il en ressort que si nous allions vendre notre récolte en ville par nous-mêmes, nous en obtiendrons un prix supérieur. Alors si vous n'acceptez pas notre prix de vente, nous louerons un camion et irons vendre notre récolte en ville. Vous ne tenez plus le couteau par le manche. C'est maintenant nous qui décidons. »
 
=== Dominant ===
 
Difficile d’utiliser de l’argent public pour atteindre des objectifs qualitatifs. Les politiciens ont besoins de résultats à court terme, de chiffres impressionnants.
 
  
La fracture est entre ceux qui contrôlent l’information et ceux qui la subissent. Il s’agit donc de fournir aux citoyens éveillés des outils dans les 4 piliers : des outils pour se profiler, pour partager son savoirs, pour développer les bonnes méthodologies d’E-communication et enfin bien sûr des outils informatiques (matériels, logiciels réseaux). Mais pas uniquement des ordinateurs et des cours pour utiliser des programmes informatiques.
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==== Et de ses laissés pour compte  ====
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Cette petite histoire illustre comment les plus défavorisés sont privés des ressources auxquelles ils pourraient avoir droit, s'ils disposaient d'une connexion à Internet.  
  
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Les victimes de la fracture numérique sont nombreuses, notamment :
  
Fracture entre ceux qui contrôlent l’information par voie numérique, et ceux qui la subissent. Fracture entre ceux qui se sentent otages des ordinateurs pour assurer leur avenir professionnel, et ceux qui apprécient l’outil informatique pour devenir plus autonome dans leur développement général. Fracture entre les responsables informatiques des grandes organisations, et les directions des ces ordinations qui ne comprennent pas les enjeux des choix qu’ils doivent faire et font confiance. Fracture entre ceux qui ont compris comment « devenir le média », et ceux qui ne voient dans l’E-communication qu’un système moins cher que la poste.
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* Les plus pauvres, qui n'ont pas les moyens de se procurer des appareils informatiques ou d'en louer ;
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* Les plus éloignés des centres villes, qui n'ont accès ni au réseau, ni aux cybercafés, et dont personne dans l'entourage ne peut encourager l'usage d'Internet ;
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* Les plus âgés, qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à ce nouveau fonctionnement social.  
  
Cette fracture creuse chaque jour plus les inégalités sociales.  
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Sur Terre, en ce début du xxi<sup>e</sup> siècle, 2,6 milliards d'humains vivent avec moins de deux dollars par jour. Ils sont tout en bas de l'échelle sociale. Et, tout en haut, un cinquième de la population mondiale consomme à lui seul environ 90&nbsp;% des ressources disponibles. Ces chiffres ont été publiés dans un état des lieux des Nations Unies en 2010.  
 
=== Citoyen ===
 
Solutions pour réduire la fracture Numérique`? http://www.ynternet.org/info/805967
 
  
Première étape : devenir netizen
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Le manque de moyens empêche à une grande partie de la population mondiale d'accéder aux équipements numériques. Les plus pauvres, déjà handicapés par leur faible niveau de vie et le pouvoir qu'acquièrent dès lors sur eux les plus riches, sont les premières victimes de cette nouvelle iniquité&nbsp;: ils sont confrontés à une rareté de l'information. Parce que les nouvelles technologies permettent d'augmentater la qualité et la quantité des communications, les «&nbsp;bien connectés&nbsp;» sont plus autonomes dans leurs actions quotidiennes. Prenons l'exemple d'un train qui déraille dans une région bien connectée&nbsp;: très rapidement, des transports alternatifs vont être mis en place. Dans une région mal connectée, l'attente va se prolonger, les solutions s'organiseront plus lentement, car l'information circule mal. Plusieurs événements récents ont montré que l'accès à Internet pouvait amener les populations à prendre conscience de leur position et à s'autonomiser&nbsp;: ce fut le cas, on le sait, dans le monde arabe en 2010 et 2011, où les premières révolutions se sont organisées à partir d'Internet et des réseaux sociaux.
  
Deuxième étape : s’impliquer dans des CoVi, en fonction de ces centres d’intérêts/CoP.
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L'isolement géographique est un autre facteur de fracture numérique&nbsp;: l'accès à un lieu connecté est plus aisé en ville, directement dans un cybercafé ou avec l'aide d'utilisateurs déjà équipés. En milieu urbain, même sans ordinateur, il est possible de recueillir l'information, tant elle circule&nbsp;: conversations, commerces diffusant radio ou télévision… L'information est partout dans l'air. ''A contrario'', dans un petit village de montagne, qui plus est peu peuplé où personne n'a accès à Internet, les chances de recueillir l'information de manière indirecte sont inexistantes&nbsp;: pas de cybercafés, ni de lieux de rencontre ou de cours d'informatique. Les liens avec l'extérieur sont trop limités pour que l'information pénètre le village. Sans Internet, ni téléphone, l'information reste en ville… sans même que les villageois se rendent compte de leur préjudice.  
  
1. développer un référentiel culturel commun basé sur les critères du Libre
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Par ailleurs, dans toutes les sociétés, sans distinction de classe sociale ou de localisation, les personnes les plus âgées sont plus sujettes à l'exclusion numérique. La plupart d'entre elles ne parviennent pas à intégrer à leur quotidien cette nouvelle dimension de la société, ce qui aggrave encore le fossé entre les générations. Plusieurs programmes ont été mis en place pour aider les «&nbsp;anciens&nbsp;», qui ne sont pas nés avec le numérique, à intégrer les nouveaux schémas de pensées nécessaires à la compréhension et à l'utilisation du numérique au quotidien.
  

2. comprendre la notion de communautés de pratiques
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La fracture numérique ne sort pas de nulle part&nbsp;: elle est une amplification des fractures sociales. Être exclu du numérique (ne pas avoir accès à Internet, ne pas posséder de téléphone portable, etc.) entraîne des conséquences, sociales et politiques dont nul n'avait idée au lancement d'Internet.
  
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==== Inclure plutôt qu'exclure ====
  

Cette solution pour réduire la fracture part des principes suivants:
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[[Fichier:Fracture num rique.png]]
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Pour lutter contre la fracture numérique, il existe plusieurs solutions, baptisées eInclusion, inclusion socio-digitale, insertion socio-numérique. Dans un premier temps, les initiatives en question visaient les personnes qui n'ont pas accès à l'information pour une raison économique, démographique ou géographique. Progressivement, les actions d'inclusion numérique tendent à cibler également les personnes porteuses de handicaps physiques et les seniors.
  
• La particularité de la "Société de l'Information" est son aspect immatérielle, multipliable à souhait. • L'essentiel dans la communication, c'est la dynamique participative. Voilà pourquoi tout passe d'abord par Internet et non par le téléphone, la radio, la télévision. • On ne peut pas prétendre à une expertise dans la Société de l'Information si on n'a pas réalisé son site personnel, si on ne sait pas comment animer un média participatif pour la bonne et simple raison que la légitimité s'acquiert par la pratique dans l'ère numérique.

Sur ces bases, voici, selon mes expériences, les 3 points-clés: 

1. Eviter les 3 pièges de la facilité sur Internet.
Ces 3 pièges sont: • les cadeaux empoisonnés(d'ordinateurs, de logiciel pseudo-gratuits mais pas libres, de cours mal réalisés pour mieux vendre des produits chers, de sites web avec de la pub qui vous rendent captifs...), car mieux vaut apprendre à pêcher que de recevoir du poisson. • l'attraction de la junk-communication (c'est gratuit, c'est joli, c'est fun) qui vous limite à une position de consommateur sans possibilité d'influencer votre propre destin d'internaute. • les idées touts faites. Sur Internet, vous changez votre manière de penser. Le mieux est de toujours faire une recherche pour voir qui a pu aborder le même sujet que vous afin de bénéficier des influences précédentes et de construire ensemble, plutôt que de toujours réinventer la roue.

 
  
== Citations diverses (en option) ==
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== Sources et notes ==
Non disponible pour le moment
 
 
== Encart-s (en option) ==
 
'''Le saviez vous'''
 
  
Wikipedia permet la collecte et la diffusion des savoirs dans plus de 250 langues (et ? Alphabets.) (pas trouvé...) [apparemment il y a une trentaine d'alphabets dans le monde, mais quelle pertience ? Autant en rester au nombre de langues.]
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Fracture_num%C3%A9rique#Probl.C3.A9matiques
  
'''Socio Digital inclusion'''
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Rapport sur la fracture numérique en Suisse, par la CEAT (MM Vodoz, Steiner, etc) : http://www2.unil.ch/cwp/rap_int_pnr51.pdf
  
descriptif de ce que c'est Socio digital inclusion ainsi qu'illiteracy (alphabétisation numérique) et fluidité numérique (digital fluency), les différents niveaux de compétences de l'eculture, avec les médiateurs tout en haut et encore les pilotes en disant que ça se fait partout, etc. Comparatif Wikimedia, Debian (chaque fois des développeurs, membres d'un conseil, etc.)
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http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/internet-monde/fracture-numerique.shtml
 
== Iconographie (en option) ==
 
http://www.almin.be/newsletter/pics/almin009-05.gif
 
  
http://1.bp.blogspot.com/_TlqOebU2Ank/RbP19iCdnwI/AAAAAAAAAGA/59oIi8TT-fY/s400/fracture-num%C3%A9rique.png
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[http://www.useit.com/alertbox/digital-divide.html 3 stages of digital divide]
  
http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/images/web03.gif
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=== Sources iconographiques ===
 
 
http://civitas.blog.tdg.ch/media/01/02/1623193681.jpg
 
 
== Sources (en option) ==
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fracture_num%C3%A9rique#Probl.C3.A9matiques
 
 
 
Rapport sur la fracture numérique en Suisse, par la CEAT (MM Vodoz, Steiner, etc) : http://www2.unil.ch/cwp/rap_int_pnr51.pdf
 
 
 
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/internet-monde/fracture-numerique.shtml
 
 
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
 
Non disponible pour le moment
 

Version actuelle datée du 12 août 2012 à 17:28

inégalités, équité, inéquité, minorités, information, droits, exclusion, défavorisé


Fracture numérique

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Internet : nouvelle source d’inégalités ?

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Sept cents millions de Chinois, et moi et moi et moi... J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie c'est la vie. Les Chinois que chantait Jacques Dutronc, dans les années 1960, paraissaient bien loin et très inaccessibles à ses admirateurs francophones. Avec le développement d'Internet, les distances se sont réduites, de manière rapide et considérable. À leurs débuts, l'ordinateur et Internet étaient perçus comme des gadgets réservés à une minorité d'utilisateurs. Ils ont, depuis lors, démontré leur caractère essentiel à la vie sociale et économique de chacun d'entre nous, partout dans le monde. La libre circulation d'une information le plus souvent gratuite concourt à favoriser l'égalité des chances et le rapprochement des individus : en proposant des outils qui facilitent la vie de tous les jours, la technologie numérique aide à réduire les différences sociales entre ses utilisateurs. Le paradoxe, c'est qu'Internet a également contribué à creuser l'écart entre utilisateurs et non utilisateurs du Net, amplifiant ainsi les inégalités qui lui préexistaient.

On a baptisé fracture numérique l'inégalité d'accès aux nouvelles technologies telles qu'Internet. Ceux qui sont du bon côté de ce fossé peuvent en principe disposer du Net pour défendre leurs droits et leurs idées, pour s'informer et pour communiquer. Les autres subissent un désavantage supplémentaire à ceux qu'ils connaissaient déjà : ils se retrouvent totalement exclus d'une nouvelle dimension de la société, qui leur échappe chaque jour un peu plus. Web03.gif


Petite histoire d'une révolution…

Dans de nombreuses régions du monde, les commerçants des métropoles régionales s'entendent sur l'achat des récoltes paysannes. Ils se partagent les régions, créant de la sorte des situations de monopole. Lorsque l'un d'entre eux arrive dans un village avec le camion destiné à charger la récolte locale, il se trouve, face aux paysans, en situation de force : « Vous n'avez pas le choix. C'est moi qui décide du prix, car je suis le seul à venir dans votre village éloigné pour acheter votre récolte. » Ce prix, le sien, finit en général par être accepté.

Mais avec l'arrivée des téléphones mobiles et d'Internet, les paysans équipés ont désormais la possibilité de répondre : « Nous sommes navrés, cher négociant, mais nous venons de nous renseigner sur le Web ou par téléphone. Il en ressort que si nous allions vendre notre récolte en ville par nous-mêmes, nous en obtiendrons un prix supérieur. Alors si vous n'acceptez pas notre prix de vente, nous louerons un camion et irons vendre notre récolte en ville. Vous ne tenez plus le couteau par le manche. C'est maintenant nous qui décidons. »

Et de ses laissés pour compte

Cette petite histoire illustre comment les plus défavorisés sont privés des ressources auxquelles ils pourraient avoir droit, s'ils disposaient d'une connexion à Internet.

Les victimes de la fracture numérique sont nombreuses, notamment :

  • Les plus pauvres, qui n'ont pas les moyens de se procurer des appareils informatiques ou d'en louer ;
  • Les plus éloignés des centres villes, qui n'ont accès ni au réseau, ni aux cybercafés, et dont personne dans l'entourage ne peut encourager l'usage d'Internet ;
  • Les plus âgés, qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à ce nouveau fonctionnement social.

Sur Terre, en ce début du xxie siècle, 2,6 milliards d'humains vivent avec moins de deux dollars par jour. Ils sont tout en bas de l'échelle sociale. Et, tout en haut, un cinquième de la population mondiale consomme à lui seul environ 90 % des ressources disponibles. Ces chiffres ont été publiés dans un état des lieux des Nations Unies en 2010.

Le manque de moyens empêche à une grande partie de la population mondiale d'accéder aux équipements numériques. Les plus pauvres, déjà handicapés par leur faible niveau de vie et le pouvoir qu'acquièrent dès lors sur eux les plus riches, sont les premières victimes de cette nouvelle iniquité : ils sont confrontés à une rareté de l'information. Parce que les nouvelles technologies permettent d'augmentater la qualité et la quantité des communications, les « bien connectés » sont plus autonomes dans leurs actions quotidiennes. Prenons l'exemple d'un train qui déraille dans une région bien connectée : très rapidement, des transports alternatifs vont être mis en place. Dans une région mal connectée, l'attente va se prolonger, les solutions s'organiseront plus lentement, car l'information circule mal. Plusieurs événements récents ont montré que l'accès à Internet pouvait amener les populations à prendre conscience de leur position et à s'autonomiser : ce fut le cas, on le sait, dans le monde arabe en 2010 et 2011, où les premières révolutions se sont organisées à partir d'Internet et des réseaux sociaux.

L'isolement géographique est un autre facteur de fracture numérique : l'accès à un lieu connecté est plus aisé en ville, directement dans un cybercafé ou avec l'aide d'utilisateurs déjà équipés. En milieu urbain, même sans ordinateur, il est possible de recueillir l'information, tant elle circule : conversations, commerces diffusant radio ou télévision… L'information est partout dans l'air. A contrario, dans un petit village de montagne, qui plus est peu peuplé où personne n'a accès à Internet, les chances de recueillir l'information de manière indirecte sont inexistantes : pas de cybercafés, ni de lieux de rencontre ou de cours d'informatique. Les liens avec l'extérieur sont trop limités pour que l'information pénètre le village. Sans Internet, ni téléphone, l'information reste en ville… sans même que les villageois se rendent compte de leur préjudice.

Par ailleurs, dans toutes les sociétés, sans distinction de classe sociale ou de localisation, les personnes les plus âgées sont plus sujettes à l'exclusion numérique. La plupart d'entre elles ne parviennent pas à intégrer à leur quotidien cette nouvelle dimension de la société, ce qui aggrave encore le fossé entre les générations. Plusieurs programmes ont été mis en place pour aider les « anciens », qui ne sont pas nés avec le numérique, à intégrer les nouveaux schémas de pensées nécessaires à la compréhension et à l'utilisation du numérique au quotidien.

La fracture numérique ne sort pas de nulle part : elle est une amplification des fractures sociales. Être exclu du numérique (ne pas avoir accès à Internet, ne pas posséder de téléphone portable, etc.) entraîne des conséquences, sociales et politiques dont nul n'avait idée au lancement d'Internet.

Inclure plutôt qu'exclure

Fracture num rique.png Pour lutter contre la fracture numérique, il existe plusieurs solutions, baptisées eInclusion, inclusion socio-digitale, insertion socio-numérique. Dans un premier temps, les initiatives en question visaient les personnes qui n'ont pas accès à l'information pour une raison économique, démographique ou géographique. Progressivement, les actions d'inclusion numérique tendent à cibler également les personnes porteuses de handicaps physiques et les seniors.


Sources et notes

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fracture_num%C3%A9rique#Probl.C3.A9matiques

Rapport sur la fracture numérique en Suisse, par la CEAT (MM Vodoz, Steiner, etc) : http://www2.unil.ch/cwp/rap_int_pnr51.pdf

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/internet-monde/fracture-numerique.shtml

3 stages of digital divide

Sources iconographiques