Les leaders bienveillants : Différence entre versions

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(Un gourou traditionnel : Gandhi)
 
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Ne rejetez pas, devenez. L'expression a été utilisée, peut-être pour la première fois, par le Libre Penseur Jello Biafra. Lors d'une conférence, quelqu'un lui demande: "Que pensez vous d'Internet, vous qui dénoncez la globalisation sauvage et destructrice, par une minorité, abusant de la majorité?". Il répondit: "Ne rejetez pas le média, devenez le média". Par extension, on peut dire: "Ne rejetez pas Internet, devenez Internet". Devenez les citoyens de cet environnement, dit numérique, dont les propriétés fondamentales, les fondements, les principes de fonctionnement sont profondément équitables, justes, durables, respectueux de l'environnement, de l'être humain et d'une économie basée sur l'équité des chances, sur l'éthique et non, sur la loi du plus fort.
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'''''Notions-clé:''''' ''[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=bien+commun bien commun],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=pouvoir pouvoir],[http://www.catallaxia.free.fr/www.liberaux.org%20-%20ebook%20-%20Murray%20Rothbard%20-%20L'Anatomie%20de%20l'Etat.pdf anti-dictateur],[https://fr.wikipedia.org/wiki/Gourou gourou],[https://fr.wikipedia.org/wiki/Leadership leader bienveillant],[https://en.wikipedia.org/wiki/Mahatma_Gandhi Gandhi],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=Richard+Stallman Richard Stallman],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=communaut%C3%A9 communauté], [https://fr.wikipedia.org/wiki/Peuple peuple],[https://fr.wikipedia.org/wiki/Nation nation],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=crise crise],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=savoir-%C3%AAtre savoir-être],[https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mancipation émancipation],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=autonomie autonomie],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=%C3%A9ducation éducation],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=corruption corruption],[https://fr.wikipedia.org/wiki/Enrichissement_sans_cause enrichissement personnel].''
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A un niveau supérieur de la gestion de la complexité, il existe des personnalités fortement ancrées dans leurs valeurs, soucieuses du bien commun, qui cumulent les expériences réussies. Le leader bienveillant émerge souvent en période de crise et fait office de pilote du chaos. Ils sont nombreux autour de nous mais rarement médiatisés à leur juste valeur, sauf au cours d'événements historiques où leur action se fait mieux connaître. Un leader bienveillant est capable de sortir un pays de la guerre ou de rassembler un peuple derrière une vision, grâce à des qualités humaines exceptionnelles.
  
Par extension aussi, au delà des médias et d'internet, on peut appliquer cet art de comprendre profondément une démarche, un écosystème, un environnement jusqu'à l'"incarner", en parlant notamment des "gurus". Pourquoi "gurus"? Parce qu'au sein d'un écovillage, d'une écoville, la notion de communauté est profondément présente, et que celle-ci fait appel à la nécessité de garder la tête claire pour garder le nord. Garder le nord étant justement le sens étymologique, l'origine profonde de la notion de "guru". Au même titre que dans un écosystème numérique, tout un chacun peu devenir Internet, devenir le média, devenir ce citoyen actif qui fait appel à cet outil numérique pour se développer. Il est possible de devenir celui qui est gardien de la cohérence dans un groupe, de devenir celui qui sait où est le nord, qui réussit à se repérer, à s'orienter et à se mouvoir, non seulement de manière autonome, mais en plus dans la justesse, en sachant en tout temps où il va.
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Le leader bienveillant accompagne les autres afin de leur montrer le chemin de l'autonomie. Il a bien souvent raison trop tôt, ce qui lui vaut parfois d'être pourchassé par les pouvoirs qu'il dérange. [http://groupebena.org/spip.php?article228 ''Le monde n'est pas malade, il enfante''], écrit Xavier Sallantin dans l'ouvrage du même nom<ref>Aux Editions O.E.I.L. 1989.</ref>. Et un accoucheur de société compétent est parfois bienvenu...
  
Alors que dans la majorité des communautés, seule une personne, un couple ou un groupe presque fermé se prétendent "guru", ceux qui gardent le nord. Dans une communauté comme Ecopol, l'objectif est que chacun devienne "guru", au sens de devenir maître de son destin et capable d'influencer positivement son entourage, lorsque cela est nécessaire. Devenir son propre "guru" ou celui de l'autre, est une manière de mettre en évidence, jusqumagnifier, la nécessité de prendre la parole, de faire rire, de philosopher, de parler d'amour, de briser les tabous, d'avoir le courage d'aborder les questions de sexe, de mort, d'honnêteté intellectuelle, de pouvoir, de droits et d'obligations, de valeurs, de preuves, de vérifications et d'engagement, qui sont l'apanage des personnes et des groupes, conscients, mûres, durables.
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==Typologie des bons dirigeants==
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Selon la culture, ces personnes peuvent être qualifiées de :
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*'''Despote éclairé''' : expression issue du siècle des Lumières. Dans le passage sur l’Eldorado du conte ''Candide'', Voltaire dresse ainsi le portrait d'un monarque idéal qui se conduit certes en maître absolu mais règne sans problèmes économiques, ni politiques, ni culturels. Jerry Rawlings, ancien président du Ghana, incarne cette différence entre les tyrans mégalomanes et les « despotes éclairés ». Il a fait plusieurs coups d'état et organisé des transitions démocratiques dès que la situation de son pays était gangrenée par la corruption. Il n'a pas cherché à garder le pouvoir au cours des élections qu'il organisait... Un leader bienveillant agit dans l'esprit du ''mandat impératif'' et se retire en suivant<ref>Voir l'article [http://afrikakt.e-monsite.com/pages/dernieres-parutions-afrikakt/jerry-rawlings-symbole-d-une-possible-democratie-a-l-africaine.html Jerry Rawlings, symbole d’une possible démocratie à l’africaine] sur www.afrikakt.e-monsite.com</ref>.
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*'''Gourou''' : terme communément compris en Occident comme un maître à penser qui réunit des adeptes. En Occident, le mot gourou désigne surtout un leader manipulateur d'un groupe religieux sectaire. Or c'est à l'origine le guide d'un groupe spirituel dans la tradition issue de l'hindouisme. Par extension, un gourou peut aussi désigner un expert dans un domaine particulier (notamment en informatique ou en management). Ses avis sont largement reconnus et respectés. Par exemple, John Carmack est considéré comme un « gourou de la programmation informatique 3D ». Michael Porter ou Tom Peters seraient plutôt des gourous en management.
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*'''Dictateur bienveillant'''. Cette expression a été adoptée par le monde du logiciel libre. ''« Le développement d'un logiciel libre est ouvert à tout le monde mais en pratique son efficacité tire très souvent profit d’une structure qui voit une personne, presque toujours le créateur initial, se dégager de la multitude pour exercer, ce que l’on qualifie faute de mieux, une "dictature bienveillante"»''<ref> Article publié sur le blog de Framasoft, réseau de sites web collaboratifs sur le logiciel libre et son état d’esprit: [http://www.framablog.org/index.php/post/2008/12/01/logiciels-libres-et-dictateur-bienveillant Un logiciel libre peut-il se passer d'un dictateur bienveillant à vie ?], www.framablog.org.</ref>. Richard Stallman est considéré par beaucoup de membres de la communauté du logiciel libre comme un dictateur bienveillant.
  
Devenir plutôt que rejeter, être une force de proposition et un être à part entière dans un groupe à part entière. Etre dans un processus de coopération visant à la construction de soi ainsi que de la communauté et tendre à être en cohérence profonde afin de toujours savoir où l'on va. Tout en ayant le courage de rester critique, voilà la proposition vers laquelle se propose de tendre Ecopol. Tendre car bien sûr, si un ou deux "gurus" peuvent émerger rapidement, la possibilité nécessaire pour que d'autres puissent eux aussi trouver leur place comme co-guru, est un défi de taille, que seule un environnement de gouvernance particulièrement géo centriste peut permettre. Et, dès lors, patience et modération permanente, associés à une analyse critique périodique sont les meilleurs alliés.
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Parmi les leaders bienveillants, on peut aussi citer en exemple : Elisabeth Kübler-Ross<ref>Elisabeth Kübler-Ross, née le 8 juillet 1926 à Zurich en Suisse et morte le 24 août 2004 aux États-Unis, est une psychiatre et une psychologue helvético-américaine, pionnière de l'approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie.</ref>, Olympe de Gouges<ref>Née à Montauban (France) en 1748, morte à Paris en 1793, héroïne révolutionnaire considérée comme l’une des premières féministes françaises, Olympe de Gouges s’est distinguée par son célèbre texte intitulé ''Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne''. Elle y prônait ardemment l’émancipation féminine.</ref>, ou encore Charles Fourrier (voir l'encadré sur le Phalanstère dans [http://wiki.ecopol.net/index.php/Les_communaut%C3%A9s_intentionnelles/ Les communautés intentionnelles]).
  
=== Encart: Gourous: pur provoc' ===
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===Un gourou traditionnel : Gandhi===
  
Dans la préface de ce livre il est bien précisé que pour apprécier ce livre, il faut avoir un autre regard. L'usage du terme gourou ne sera pas du tout utilisé au sein d'Ecopol par contre c'est la culture de celui qui garde le nord et la capacité d'accepter des notions qui sont chargées d'à priori négatifs mais injustifiés. Il n'y a pas de raison fondamentale, ce sont juste des programmations et des peurs qu'on a eues, par exemple par rapport au terme gourou qui assimilé à celui qui abuse, celui qui manipule. Alors que souvent, par exemple le Mahatma Gandhi était considéré comme un gourou mais ce terme n'était pas du tout utilisé et il n'est pas question d'avoir un gourou mais d'avoir beaucoup de gens ensemble. L'usage de ce terme dans ce livre est juste là pour créer une réflexion, se demander s'il on a pas des à priori négatifs injustifiés.
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Pionnier et théoricien du satyagraha, résistance à l'oppression à l'aide de la désobéissance civile, le tout fondé sur l'ahimsa (« non-violence »), Gandhi a contribué à l'indépendance de l'Inde. Il est souvent considéré comme un gourou, au sens traditionnel du terme : un leader charismatique, inspiré par des valeurs spirituelles, qui fait office de guide pour une communauté.
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Sa vision a inspiré de nombreux mouvements de libération et de droits civiques ainsi que de nombreuses autres personnalités comme Albert Schweitzer, Martin Luther King, Nelson Mandela, Steve Biko, le dalaï lama et Aung San Suu Kyi. Ses critiques importantes envers la modernité occidentale, les formes d'autorité et d'oppression (dont l'État), lui valurent aussi la réputation de critique du développement. Ses idées ont influencé beaucoup de penseurs politiques.
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== Points de discernement sur les hommes de pouvoir ==
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*L'aspiration fondamentale du dictateur bienveillant, et par extension de tout bon leader de communauté, est de retourner cultiver son jardin, comme Candide, le personnage de Voltaire. Il est finalement le prototype même de l'anti-dictateur, car il n'est pas motivé par le besoin de dominer. Son action s'inscrit donc dans une durée limitée. Il souhaite pouvoir passer la main. Comme les incubateurs d'innovation sociale, il met en place un certain nombre d'outils, par exemple un contrat social ou une nouvelle constitution, afin que le système légué soit autonome et surtout durable.
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* A la différence des entrepreneurs sociaux ou des incubateurs, son action a des répercussions sur une grande communauté humaine, et ses idées sont généralement fondatrices pour l'évolution de l'humanité.<br>
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*L'action du leader bienveillant n'aboutit pas à un enrichissement personnel. Gandhi et ses partisans fabriquaient les vêtements qu'ils portaient ; ils encourageaient les autres à faire de même dans le but de redonner une certaine autonomie économique à l'Inde rurale.
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Version actuelle datée du 26 juillet 2016 à 16:58

Notions-clé: bien commun,pouvoir,anti-dictateur,gourou,leader bienveillant,Gandhi,Richard Stallman,communauté, peuple,nation,crise,savoir-être,émancipation,autonomie,éducation,corruption,enrichissement personnel.


A un niveau supérieur de la gestion de la complexité, il existe des personnalités fortement ancrées dans leurs valeurs, soucieuses du bien commun, qui cumulent les expériences réussies. Le leader bienveillant émerge souvent en période de crise et fait office de pilote du chaos. Ils sont nombreux autour de nous mais rarement médiatisés à leur juste valeur, sauf au cours d'événements historiques où leur action se fait mieux connaître. Un leader bienveillant est capable de sortir un pays de la guerre ou de rassembler un peuple derrière une vision, grâce à des qualités humaines exceptionnelles.

Le leader bienveillant accompagne les autres afin de leur montrer le chemin de l'autonomie. Il a bien souvent raison trop tôt, ce qui lui vaut parfois d'être pourchassé par les pouvoirs qu'il dérange. Le monde n'est pas malade, il enfante, écrit Xavier Sallantin dans l'ouvrage du même nom[1]. Et un accoucheur de société compétent est parfois bienvenu...

Typologie des bons dirigeants

Selon la culture, ces personnes peuvent être qualifiées de :

  • Despote éclairé : expression issue du siècle des Lumières. Dans le passage sur l’Eldorado du conte Candide, Voltaire dresse ainsi le portrait d'un monarque idéal qui se conduit certes en maître absolu mais règne sans problèmes économiques, ni politiques, ni culturels. Jerry Rawlings, ancien président du Ghana, incarne cette différence entre les tyrans mégalomanes et les « despotes éclairés ». Il a fait plusieurs coups d'état et organisé des transitions démocratiques dès que la situation de son pays était gangrenée par la corruption. Il n'a pas cherché à garder le pouvoir au cours des élections qu'il organisait... Un leader bienveillant agit dans l'esprit du mandat impératif et se retire en suivant[2].
  • Gourou : terme communément compris en Occident comme un maître à penser qui réunit des adeptes. En Occident, le mot gourou désigne surtout un leader manipulateur d'un groupe religieux sectaire. Or c'est à l'origine le guide d'un groupe spirituel dans la tradition issue de l'hindouisme. Par extension, un gourou peut aussi désigner un expert dans un domaine particulier (notamment en informatique ou en management). Ses avis sont largement reconnus et respectés. Par exemple, John Carmack est considéré comme un « gourou de la programmation informatique 3D ». Michael Porter ou Tom Peters seraient plutôt des gourous en management.
  • Dictateur bienveillant. Cette expression a été adoptée par le monde du logiciel libre. « Le développement d'un logiciel libre est ouvert à tout le monde mais en pratique son efficacité tire très souvent profit d’une structure qui voit une personne, presque toujours le créateur initial, se dégager de la multitude pour exercer, ce que l’on qualifie faute de mieux, une "dictature bienveillante"»[3]. Richard Stallman est considéré par beaucoup de membres de la communauté du logiciel libre comme un dictateur bienveillant.

Parmi les leaders bienveillants, on peut aussi citer en exemple : Elisabeth Kübler-Ross[4], Olympe de Gouges[5], ou encore Charles Fourrier (voir l'encadré sur le Phalanstère dans Les communautés intentionnelles).

Un gourou traditionnel : Gandhi


Pionnier et théoricien du satyagraha, résistance à l'oppression à l'aide de la désobéissance civile, le tout fondé sur l'ahimsa (« non-violence »), Gandhi a contribué à l'indépendance de l'Inde. Il est souvent considéré comme un gourou, au sens traditionnel du terme : un leader charismatique, inspiré par des valeurs spirituelles, qui fait office de guide pour une communauté.

Sa vision a inspiré de nombreux mouvements de libération et de droits civiques ainsi que de nombreuses autres personnalités comme Albert Schweitzer, Martin Luther King, Nelson Mandela, Steve Biko, le dalaï lama et Aung San Suu Kyi. Ses critiques importantes envers la modernité occidentale, les formes d'autorité et d'oppression (dont l'État), lui valurent aussi la réputation de critique du développement. Ses idées ont influencé beaucoup de penseurs politiques.

Points de discernement sur les hommes de pouvoir

  • L'aspiration fondamentale du dictateur bienveillant, et par extension de tout bon leader de communauté, est de retourner cultiver son jardin, comme Candide, le personnage de Voltaire. Il est finalement le prototype même de l'anti-dictateur, car il n'est pas motivé par le besoin de dominer. Son action s'inscrit donc dans une durée limitée. Il souhaite pouvoir passer la main. Comme les incubateurs d'innovation sociale, il met en place un certain nombre d'outils, par exemple un contrat social ou une nouvelle constitution, afin que le système légué soit autonome et surtout durable.
  • A la différence des entrepreneurs sociaux ou des incubateurs, son action a des répercussions sur une grande communauté humaine, et ses idées sont généralement fondatrices pour l'évolution de l'humanité.
  • L'action du leader bienveillant n'aboutit pas à un enrichissement personnel. Gandhi et ses partisans fabriquaient les vêtements qu'ils portaient ; ils encourageaient les autres à faire de même dans le but de redonner une certaine autonomie économique à l'Inde rurale.


  1. Aux Editions O.E.I.L. 1989.
  2. Voir l'article Jerry Rawlings, symbole d’une possible démocratie à l’africaine sur www.afrikakt.e-monsite.com
  3. Article publié sur le blog de Framasoft, réseau de sites web collaboratifs sur le logiciel libre et son état d’esprit: Un logiciel libre peut-il se passer d'un dictateur bienveillant à vie ?, www.framablog.org.
  4. Elisabeth Kübler-Ross, née le 8 juillet 1926 à Zurich en Suisse et morte le 24 août 2004 aux États-Unis, est une psychiatre et une psychologue helvético-américaine, pionnière de l'approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie.
  5. Née à Montauban (France) en 1748, morte à Paris en 1793, héroïne révolutionnaire considérée comme l’une des premières féministes françaises, Olympe de Gouges s’est distinguée par son célèbre texte intitulé Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Elle y prônait ardemment l’émancipation féminine.