Les deux grandes inversions : Différence entre versions

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== Version PDF et imprimée ==
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''Inversion, noosphère, biosphère, matériel, immatériel, société de l'information,
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Paradigme, ça ressemble à paradis, mais en plus compliqué. Bon, alors, c'est quoi un paradigme ? C'est un ensemble de croyances dans une civilisation. Croire par exemple que si on jette une chiclette ou une cigarette dans la rue, ce n'est pas grave, il n'y a pas mort d'homme. Ou au contraire croire que cette même chiclette ou cigarette, c'est le symbole de mauvaise habitudes qui détruise la société humaine à petit feu, des symboles du gaspillage, du manque de respect...  
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Aujourd'hui, nous changeons de civilisation et entrons dans un nouveau paradigme, qui a plein de surnoms : ''monde fini'', ''ère numérique, société de la connaissance, société de l'Information''. Ce nouveau paradigme s'exprime par une grande inversion de croyances.
  
Aujourd'hui, nous changeons de civilisation et entrons dans un nouveau paradigme, qui a plein de surnoms : "monde fini", "ère numérique", société de la connaissance", "société de l'Information". Ce nouveau paradigme s'exprime par deux grandes inversions :
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--- Définition du mot paradigme ----
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Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie.  
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Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradigme
  
'''La première inversion''' : alors que le partage du savoir était rare, limité par la matière (comme l'impression sur papier des journaux), il est devenu illimité, grâce à l’électronique qui permet de le copier pour un coût proche de 0 (par unité). Les choses s'inversent : on ne peut plus contrôler l'information. On peut éventuellement contrôler son flux, en influant sur les opinions afin d'obtenir une majorité.
 
  
'''La seconde inversion''' : on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées. Pétrole illimité, eau potable illimitée, air pur illimité, capacités des hommes illimitées… Mais soudainement, on s’est heurté à l'infiniment grand et à l’infiniment petit. Certes, il reste de nombreux espaces à explorer. Mais nos ressources naturelles et nos territoires, qui paraissaient illimités, sont en fait très limités. Ce fait, désormais largement accepté par la communauté scientifique, est à la base du concept de développement durable.
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'''La grande bascule''' : alors qu'on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées, il n'en était rien. Au contraire, le partage du savoir était rare, limité par la matière (comme l'impression sur papier des journaux), il est devenu illimité, grâce à l’électronique qui permet de le copier pour un coût proche de 0 (par unité). Les choses s'inversent : on ne peut plus contrôler l'information. On peut éventuellement contrôler son flux, en influant sur les opinions afin d'obtenir une majorité.  
  
Ces deux inversions, que l'on nomme changement de paradigmes, bouleversent la vie sur terre. Elles modifient le fonctionnement de notre société, nos habitudes, notre lien avec la nature, nos croyances et nos aspirations. L'entrée dans l’ère numérique en est le principal facteur, car tout d'un coup tout va plus vite, plus fort, plus loin, et ainsi on voit les limites. Nous avons face à face un monde matériel fini, fragile, délicat, et un monde d’informations immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La noosphère devient plus dense, la biosphère toujours plus fragile.
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Cette inversion bouleverse la vie sur Terre. Elle modifie le fonctionnement de notre société, nos habitudes, notre lien avec la nature, nos croyances et nos aspirations. L'entrée dans l’ère numérique en est le principal facteur. Tout d'un coup tout va plus vite, plus fort, plus loin. Et ainsi les limites apparaissent. Face à face, un monde matériel fini, fragile, délicat, et un monde d’informations immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La '''noosphère''' devient plus dense, la '''biosphère''' toujours plus fragile.
  
Comment articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment conjuguer au mieux mondes immatériel et matériel pour mieux réconcilier sciences et société ? Nous tentons de canaliser la culture industrielle pour éviter les gaspillages, en réduisant la volonté aveugle de toute puissance de la science. Nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, la connaissance scientifique de toutes les découvertes du 20e siècle : sur les gènes, les atomes... Il y de forts potentiels et aussi de forts risques. Avec Internet, réseau social plus que technologie, nous avons une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et de réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour assurer que les biens communs de bases, comme l'eau, l'air et l'information, reste durablement disponible pour tous, en toute équité. Le chemin pour y parvenir s'appelle la citoyenneté numérique.
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Comment articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment conjuguer au mieux mondes immatériel et matériel pour réconcilier sciences et société ? Nous tentons de canaliser la culture industrielle pour éviter les gaspillages, en réduisant la volonté aveugle de toute puissance de la science. Nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, la connaissance scientifique de toutes les découvertes du 20e siècle : sur les gènes, les atomes... Les potentiels sont importants, les risques aussi! Avec Internet, réseau social plus que technologie, nous avons une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et de réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour assurer que les biens communs de base, comme l'eau, l'air et l'information, restent durablement disponibles pour tous, en toute équité. Le chemin pour y parvenir s'appelle la citoyenneté numérique.
  
 
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=== Encart 1 ===
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  ---- Ils ont dit ---
"le monde produit aujourd'hui autant de données en deux jours qu'entre l'aube de la civilisation et 2003". Eric Schmidt, PDG de Google de 2011 à 2011.
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"le monde produit aujourd'hui autant de données en deux jours qu'entre l'aube de la civilisation et 2003". Eric Schmidt, PDG de Google en 2008.
 
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  "Le temps du monde fini commence." ''Albert Jacquard citant Paul Valery''
"Le temps du monde fini commence." Albert Jacquard citant Paul Valery
 
 
=== Encart 2 ===
 
'''Le saviez-vous ?'''
 
 
 
[enregistrement audio: autre inversion]
 
 
   
 
   
 
 
=== Sources et notes ===
 
=== Sources et notes ===
  
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== Version en ligne ==
 
 
=== Reste à faire ===
 
Raph explicite lien avec informatique et citoyennete
 
 
Devinette à ajouter?  Comment réduire les fossés sociaux (définir?) ? Bien des avis convergent : en favorisant l'équité des chances et en rendant les gens autonomes. A ce stade, devinette : qu'est-ce qui est compliqué à priori mais qui peut favoriser l'équité des chances et rendre les gens autonome s'il est bien utilisé ? Vous aviez pensé à Internet ? Bingo !
 
 
=== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ===
 
Non disponible pour le moment
 

Version actuelle datée du 3 octobre 2011 à 13:36

Inversion, noosphère, biosphère, matériel, immatériel, société de l'information,

Aujourd'hui, nous changeons de civilisation et entrons dans un nouveau paradigme, qui a plein de surnoms : monde fini, ère numérique, société de la connaissance, société de l'Information. Ce nouveau paradigme s'exprime par une grande inversion de croyances.

--- Définition du mot paradigme ----

Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradigme


La grande bascule : alors qu'on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées, il n'en était rien. Au contraire, le partage du savoir était rare, limité par la matière (comme l'impression sur papier des journaux), il est devenu illimité, grâce à l’électronique qui permet de le copier pour un coût proche de 0 (par unité). Les choses s'inversent : on ne peut plus contrôler l'information. On peut éventuellement contrôler son flux, en influant sur les opinions afin d'obtenir une majorité.

Cette inversion bouleverse la vie sur Terre. Elle modifie le fonctionnement de notre société, nos habitudes, notre lien avec la nature, nos croyances et nos aspirations. L'entrée dans l’ère numérique en est le principal facteur. Tout d'un coup tout va plus vite, plus fort, plus loin. Et ainsi les limites apparaissent. Face à face, un monde matériel fini, fragile, délicat, et un monde d’informations immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La noosphère devient plus dense, la biosphère toujours plus fragile.

Comment articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment conjuguer au mieux mondes immatériel et matériel pour réconcilier sciences et société ? Nous tentons de canaliser la culture industrielle pour éviter les gaspillages, en réduisant la volonté aveugle de toute puissance de la science. Nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, la connaissance scientifique de toutes les découvertes du 20e siècle : sur les gènes, les atomes... Les potentiels sont importants, les risques aussi! Avec Internet, réseau social plus que technologie, nous avons une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et de réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour assurer que les biens communs de base, comme l'eau, l'air et l'information, restent durablement disponibles pour tous, en toute équité. Le chemin pour y parvenir s'appelle la citoyenneté numérique.


  ---- Ils ont dit --- 
"le monde produit aujourd'hui autant de données en deux jours qu'entre l'aube de la civilisation et 2003". Eric Schmidt, PDG de Google en 2008.
 "Le temps du monde fini commence." Albert Jacquard citant Paul Valery

Sources et notes

http://www.readwriteweb.com/archives/google_ceo_schmidt_people_arent_ready_for_the_tech.php

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/05/JACQUARD/11175

http://www.ac-grenoble.fr/occe26/peda/jacquard.htm

Sources iconographiques

http://www.partipourladecroissance.net/wp-content/uploads/2010/05/Image-2.png

http://www.lewagges.fr/rubrique/mondefini.JPG