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''Pixel, crowdfunding''
 
''Pixel, crowdfunding''
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== Le crowdfunding selon Alex  ==
  
Quoi de plus virtuel que des pixels ? Du virtuel au réel, pourtant, il n'y a qu'un pas. L'aventure d'Alex, un jeune étudiant anglais, vous le prouvera bientôt.
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Quoi de plus virtuel que des pixels ? Du virtuel au réel, pourtant, il n'y a qu'un pas. L'aventure d'Alex, un jeune étudiant anglais, va le démontrer.  
  
Les jeunes diplômés du Royaume-Uni débutent endettés leurs vies d'adultes. En effet, l'éducation étant très onéreuse dans leur pays, ils contractent des prêts importants auprès du gouvernement. Ils s'engagent à les rembourser une fois leurs études terminées, lorsqu'ils décrochent leur premier emploi.
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Les jeunes diplômés du Royaume-Uni débutent endettés leurs vies d'adultes. L'éducation étant très onéreuse dans leur pays, ils contractent en effet des prêts importants auprès de leur gouvernement. Ils s'engagent à les rembourser une fois leurs études terminées, lorsqu'ils décrochent leur premier emploi.  
  
== Le ''crowdfunding'' selon Alex ==
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Refusant cette logique, Alex, avant d'intégrer l'université de Nottingham, décide de lever de l'argent en boudant la manne du gouvernement. En août 2005, il crée une page Web d'un million de pixels. Il décide de les vendre pour un dollar l'unité. Chaque pixel acheté permet à l'acquéreur de placer une image ou le logo de son entreprise ainsi qu'un lien vers son site Web. Deux mois après le lancement de la page, avec un coup de pouce médiatique qui favorisa l'emballement, 500 900 pixels filent vers 1400 clients appâtés par l'inédit. Encore deux mois plus tard, 999 000 des 1 000 000 de pixels sont vendus. Cinq mois après le lancement de sa page, et après avoir vendu aux enchères les 1 000 derniers pixels aux enchères sur eBay, Alex se retrouve en possession de 700 000 dollars, taxes et donations au Prince's Trust déduites. Autant dire que ses frais de scolarité sont largement couverts.  
Refusant cette logique, Alex, avant d'intégrer l'Université de Nottingham, décide de lever de l'argent en boudant la manne du gouvernement. En août 2005, il crée une page web d'un million de pixels. Il décide de les vendre pour un dollar l'unité. Chaque pixel acheté permet à l'acquéreur de placer une image ou le logo de son entreprise ainsi qu'un lien vers son site web. Deux mois après le lancement de la page, avec un coup de pouce médiatique qui favorisa l'emballement, 500 900 pixels filent vers 1400 clients appâtés par l'inédit. Encore deux mois plus tard, 999 000 des 1 000 000 de pixels sont vendus. Cinq mois après le lancement de sa page, et après avoir vendu aux enchères les 1000 derniers pixels aux enchères sur eBay, Alex se retrouve en possession de 700 000 dollars, taxes et donations au Prince's Trust déduites. Autant dire que ses frais de scolarité sont largement couverts.
 
  
Cette utilisation individuelle du ''crowdfunding'' suscite à l'époque une pluie de louanges : « simple », « brillant », « unique », « ingénieux ». Les observateurs ne tarissent pas d'éloges. A l'exception d'un journaliste du ''Washington Post'' qui y voit une monstruosité marketing rassemblant tous les pop ups indésirables que tout internaute sain d'esprit cherchera à fuir. « Après avoir vu le site, une bonne douche virtuelle s'impose » s'exclame-t-il.
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Cette utilisation individuelle du ''crowdfunding'' suscite à l'époque une pluie de louanges : « simple », « brillant », « unique », « ingénieux ». Les observateurs ne tarissent pas d'éloges. À l'exception d'un journaliste du ''Washington Post'' qui y voit une monstruosité marketing rassemblant tous les ''pop ups'' indésirables que tout internaute sain d'esprit cherchera à fuir. « Après avoir vu le site, une bonne douche virtuelle s'impose », s'exclame-t-il.  
  
 
Ce one-shot spéculatif et lucratif pointe une nouvelle fois les possibilités immenses d'Internet pour qui veut bien faire preuve de créativité.  
 
Ce one-shot spéculatif et lucratif pointe une nouvelle fois les possibilités immenses d'Internet pour qui veut bien faire preuve de créativité.  
 
   
 
   
 
== Citation ==
 
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:« ''It looks like a bulletin board on designer steroids, an advertising train wreck you can't not look at. It's like getting every pop-up ad you ever got in your life, at once. It's the Internet equivalent of suddenly feeling like you want to take a shower.'' »  
 
:« ''It looks like a bulletin board on designer steroids, an advertising train wreck you can't not look at. It's like getting every pop-up ad you ever got in your life, at once. It's the Internet equivalent of suddenly feeling like you want to take a shower.'' »  
:- Don Oldenburg, Journaliste du ''Washington Post''
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:- Don Oldenburg, journaliste au ''Washington Post''
 
   
 
   
 
== Notes et références ==
 
== Notes et références ==

Version actuelle datée du 19 août 2012 à 22:54

Pixel, crowdfunding



Le crowdfunding selon Alex

Quoi de plus virtuel que des pixels ? Du virtuel au réel, pourtant, il n'y a qu'un pas. L'aventure d'Alex, un jeune étudiant anglais, va le démontrer.

Les jeunes diplômés du Royaume-Uni débutent endettés leurs vies d'adultes. L'éducation étant très onéreuse dans leur pays, ils contractent en effet des prêts importants auprès de leur gouvernement. Ils s'engagent à les rembourser une fois leurs études terminées, lorsqu'ils décrochent leur premier emploi.

Refusant cette logique, Alex, avant d'intégrer l'université de Nottingham, décide de lever de l'argent en boudant la manne du gouvernement. En août 2005, il crée une page Web d'un million de pixels. Il décide de les vendre pour un dollar l'unité. Chaque pixel acheté permet à l'acquéreur de placer une image ou le logo de son entreprise ainsi qu'un lien vers son site Web. Deux mois après le lancement de la page, avec un coup de pouce médiatique qui favorisa l'emballement, 500 900 pixels filent vers 1400 clients appâtés par l'inédit. Encore deux mois plus tard, 999 000 des 1 000 000 de pixels sont vendus. Cinq mois après le lancement de sa page, et après avoir vendu aux enchères les 1 000 derniers pixels aux enchères sur eBay, Alex se retrouve en possession de 700 000 dollars, taxes et donations au Prince's Trust déduites. Autant dire que ses frais de scolarité sont largement couverts.

Cette utilisation individuelle du crowdfunding suscite à l'époque une pluie de louanges : « simple », « brillant », « unique », « ingénieux ». Les observateurs ne tarissent pas d'éloges. À l'exception d'un journaliste du Washington Post qui y voit une monstruosité marketing rassemblant tous les pop ups indésirables que tout internaute sain d'esprit cherchera à fuir. « Après avoir vu le site, une bonne douche virtuelle s'impose », s'exclame-t-il.

Ce one-shot spéculatif et lucratif pointe une nouvelle fois les possibilités immenses d'Internet pour qui veut bien faire preuve de créativité.

Citation

« It looks like a bulletin board on designer steroids, an advertising train wreck you can't not look at. It's like getting every pop-up ad you ever got in your life, at once. It's the Internet equivalent of suddenly feeling like you want to take a shower. »
- Don Oldenburg, journaliste au Washington Post

Notes et références


Annexes

Liens externes