Les deux grandes inversions : Différence entre versions

De Wiki ECOPOL
(Corps de l'article)
(Relu et corrigé. Ok)
Ligne 20 : Ligne 20 :
 
'''La première inversion''' : alors que le partage du savoir était limité par la matière, il est devenu illimité, grâce à l’électronique qui permet de le copier pour un coût proche de 0 (par unité).
 
'''La première inversion''' : alors que le partage du savoir était limité par la matière, il est devenu illimité, grâce à l’électronique qui permet de le copier pour un coût proche de 0 (par unité).
  
'''La seconde inversion''' : on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées. Pétrole illimité, eau potable illimitée, air pur illimité, capacités des hommes illimitées… Mais soudainement, on s’est heurté à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. Certes, il reste de nombreux  espaces à explorer. Mais nos ressources naturelles et nos territoires, qui paraissaient illimités, sont en fait très limités. Ce fait est désormais largement accepté par la communauté scientifique.
+
'''La seconde inversion''' : on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées. Pétrole illimité, eau potable illimitée, air pur illimité, capacités des hommes illimitées… Mais soudainement, on s’est heurté à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. Certes, il reste de nombreux  espaces à explorer. Mais nos ressources naturelles et nos territoires, qui paraissaient illimités, sont en fait très limités. Ce fait est désormais largement accepté par la communauté scientifique et est à la base du concept de développement durable.
  
Cette inversion des paradigmes, véritable bouleversement ontologique qui entraîne à sa suite le mode de fonctionnement de notre société, ses habitudes, ses croyances et ses aspirations, s’est déroulée parallèlement à notre entrée dans l’ère numérique. Nous avons face à face un monde matériel fini et fragile, et le monde de l’information immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La noosphère devient plus dense, la biosphère toujours plus fragile.
+
Cette inversion des paradigmes, véritable bouleversement ontologique qui entraîne à sa suite le mode de fonctionnement de notre société, ses habitudes, ses croyances et ses aspirations, s’est déroulée parallèlement à notre entrée dans l’ère numérique. Nous avons face à face un monde matériel fini et fragile, et un monde d’information immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La noosphère devient plus dense, la biosphère toujours plus fragile.
 
   
 
   
Comment  articuler ces deux concepts harmonieusement ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment réconcilier immatériel et matériel ? Nous sommes sortis de l’ère industrielle, de ses gaspillages, de sa volonté aveugle de toute puissance. Mais nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore. Potentiellement plus dangereux donc. Mais aussi potentiellement plus efficace pour réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la terre et des hommes. Et réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences. Pour le bien commun.
+
Comment  articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment réconcilier immatériel et matériel ? Nous tentons de sortir de l’ère industrielle, de ses gaspillages, de sa volonté aveugle de toute puissance et nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, donc potentiellement plus dangereux. C'est aussi une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour le bien commun.
  
 
== Iconographie (en option) ==
 
== Iconographie (en option) ==

Version du 27 août 2010 à 15:38

Reste à faire

Raph explicite lien avec informatique et citoyennete

Titres et intros alternatives

Non disponible pour le moment

Citations diverses (en option)

"le monde produit aujourd'hui autant de données en deux jours qu'entre l'aube de la civilisation et 2003". Eric Schmidt

"Le temps du monde fini commence." Albert Jacquard

Encart-s (en option)

Le saviez-vous ?

[enregistrement audio: autre inversion]

Corps de l'article

Un paradigme est un ensemble de principes qui fonde une époque. C’est un véritable étalon duquel découlent toutes les valeurs d’une civilisation. Dans l’histoire de l’humanité, nous avons assisté à deux grandes inversions :

La première inversion : alors que le partage du savoir était limité par la matière, il est devenu illimité, grâce à l’électronique qui permet de le copier pour un coût proche de 0 (par unité).

La seconde inversion : on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées. Pétrole illimité, eau potable illimitée, air pur illimité, capacités des hommes illimitées… Mais soudainement, on s’est heurté à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. Certes, il reste de nombreux espaces à explorer. Mais nos ressources naturelles et nos territoires, qui paraissaient illimités, sont en fait très limités. Ce fait est désormais largement accepté par la communauté scientifique et est à la base du concept de développement durable.

Cette inversion des paradigmes, véritable bouleversement ontologique qui entraîne à sa suite le mode de fonctionnement de notre société, ses habitudes, ses croyances et ses aspirations, s’est déroulée parallèlement à notre entrée dans l’ère numérique. Nous avons face à face un monde matériel fini et fragile, et un monde d’information immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La noosphère devient plus dense, la biosphère toujours plus fragile.

Comment articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment réconcilier immatériel et matériel ? Nous tentons de sortir de l’ère industrielle, de ses gaspillages, de sa volonté aveugle de toute puissance et nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, donc potentiellement plus dangereux. C'est aussi une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour le bien commun.

Iconographie (en option)

http://www.partipourladecroissance.net/wp-content/uploads/2010/05/Image-2.png

http://www.lewagges.fr/rubrique/mondefini.JPG

Sources (en option)

http://www.readwriteweb.com/archives/google_ceo_schmidt_people_arent_ready_for_the_tech.php

http://www.ac-grenoble.fr/occe26/peda/jacquard.htm

Autres documents pour usages complémentaires (en option)

Non disponible pour le moment