Le modèle économique : Différence entre versions
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Dès le début, notre modèle économique était basé sur le principe suivant : vue la conjonction de notre créativité et de notre gestion rigoureuse, nous réussissions à louer des chambres et ateliers-bureaux dans les ruches Smala à des tarifs légèrement au-dessous du marché, et avec des frais de fonctionnement sensiblement au-dessous des coûts du marché. Plutôt que de mettre la différence – les « bénéfices » – dans notre poche, nous avons toujours réinvesti dans l'aide aux projets créatifs, pionniers. Avec ces petits fonds de solidarité, le comité a toujours stimulé les membres à montrer des projets à fort impact socioculturel. | Dès le début, notre modèle économique était basé sur le principe suivant : vue la conjonction de notre créativité et de notre gestion rigoureuse, nous réussissions à louer des chambres et ateliers-bureaux dans les ruches Smala à des tarifs légèrement au-dessous du marché, et avec des frais de fonctionnement sensiblement au-dessous des coûts du marché. Plutôt que de mettre la différence – les « bénéfices » – dans notre poche, nous avons toujours réinvesti dans l'aide aux projets créatifs, pionniers. Avec ces petits fonds de solidarité, le comité a toujours stimulé les membres à montrer des projets à fort impact socioculturel. | ||
− | D'autre part, dès 1995, c'est un organe lointain, supérieur, qui, intrigué par le dynamisme de nos activités, décide de « payer pour voir ». La confédération, via le fonds d'appui aux projets de jeunesse Suisse-Europe de l'Est, finance un projet visant à dupliquer notre modèle (détails | + | D'autre part, dès 1995, c'est un organe lointain, supérieur, qui, intrigué par le dynamisme de nos activités, décide de « payer pour voir ». La confédération, via le fonds d'appui aux projets de jeunesse Suisse-Europe de l'Est, finance un projet visant à dupliquer notre modèle (détails dans l'article précédent ''[Notre offre et notre fil rouge : le soutien à la création]''). Elle en redemandera deux fois, puis le fonds est épuisé. On a eu de bons résultats. |
Parallèlement, chaque année depuis 1994, nous montrons nos résultats aux institutions publiques de notre région, et les sollicitons pour qu'elles « reconnaissent l'utilité de nos services et mettent dans le budget une ligne pour financer notre fonctionnement », comme elles le font pour des organisations qui ont fait leur preuves dans le domaine social, culturel ou socioculturel. | Parallèlement, chaque année depuis 1994, nous montrons nos résultats aux institutions publiques de notre région, et les sollicitons pour qu'elles « reconnaissent l'utilité de nos services et mettent dans le budget une ligne pour financer notre fonctionnement », comme elles le font pour des organisations qui ont fait leur preuves dans le domaine social, culturel ou socioculturel. |
Version du 14 janvier 2014 à 14:34
Fonds public, entrepreneuriat social, animation socioculturelle, modèle économique
Dès le début, notre modèle économique était basé sur le principe suivant : vue la conjonction de notre créativité et de notre gestion rigoureuse, nous réussissions à louer des chambres et ateliers-bureaux dans les ruches Smala à des tarifs légèrement au-dessous du marché, et avec des frais de fonctionnement sensiblement au-dessous des coûts du marché. Plutôt que de mettre la différence – les « bénéfices » – dans notre poche, nous avons toujours réinvesti dans l'aide aux projets créatifs, pionniers. Avec ces petits fonds de solidarité, le comité a toujours stimulé les membres à montrer des projets à fort impact socioculturel.
D'autre part, dès 1995, c'est un organe lointain, supérieur, qui, intrigué par le dynamisme de nos activités, décide de « payer pour voir ». La confédération, via le fonds d'appui aux projets de jeunesse Suisse-Europe de l'Est, finance un projet visant à dupliquer notre modèle (détails dans l'article précédent [Notre offre et notre fil rouge : le soutien à la création]). Elle en redemandera deux fois, puis le fonds est épuisé. On a eu de bons résultats.
Parallèlement, chaque année depuis 1994, nous montrons nos résultats aux institutions publiques de notre région, et les sollicitons pour qu'elles « reconnaissent l'utilité de nos services et mettent dans le budget une ligne pour financer notre fonctionnement », comme elles le font pour des organisations qui ont fait leur preuves dans le domaine social, culturel ou socioculturel.
Même si ces services étaient d'utilité publique et que les administrations saluaient notre démarche utile pour la région, elles avaient un mal fou à trouver une « case » dans leurs budgets pour réellement couvrir le travail d'administration générale de notre structure et décharger ainsi un peu les responsables bénévoles. A Lausanne, comme souvent ailleurs dans le domaine socioculturel, tout passe par une fondation qui ne rentre pas en matière pour soutenir des centres où les animateurs sont des micro-entrepreneurs indépendants et habitent sur place en mélangeant retraités, familles et personnes en transition socio-professionnelle. La culture dominante passe par l'emploi de salariés qui ont fait des études sociales et pédagogiques.
Pour le domaine culturel, les fonds s'attribuent uniquement si on ne mélange pas avec l'appui social, et vice-versa. Pour les aides au logement, les critères de soutien imposent de ne pas inclure d'ateliers ni de bureaux d'associations. Au niveau des budgets régionaux pour l'aide publique à l'innovation (en Suisse : commune et canton), les critères d'attribution sont concentrés sur l'appui aux start-up technologiques ou sur le monde académique.
Impossible de réunir les directions de tous ces services ensemble. Sauf une fois. Le 22 mai 1996.