Education des enfants : Différence entre versions

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'''Enfants'''
 
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Toutes les cultures de la sagesse, que ce soit celle des peuples premiers, celles des anthroposophe ou tous les réseaux de développement personnel, qui fourmillent de par le monde et particulièrement dans les pays industrialisés. (manque un lien avec la suite) On peut, à travers tous, trouver une série de points communs par rapport à la question d'accompagner les enfants vers leur autonomie d'adulte.) A travers toutes les cultures de la sagesse, que ce soit celle des peuples premiers, celles des anthroposophes ou tous les réseaux de développement personnel, qui fourmillent de par le monde et particulièrement dans les pays industrialisés, on retrouve une série de points communs dans la manière d'accompagner les enfants vers leurs autonomie d'adulte.
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Accompagner les enfants vers l'autonomie de l'adulte. L'aider à s'auto-construire dans la joie de vivre, avec l'attention, la conscience et la rigueur nécessaire. Voilà un point commun de toutes les traditions de sagesse.  
  
"Prendre un enfant par la main", dis (une) la chanson, "lui montrer le chemin", c'est bien entendu ce que chacun de nous espère faire, que ce soit les parents, les frères et sœurs, les grands parents, la famille de cœur ou la famille de corps. Si, de quelques semaines avant la conception, jusqu'à 2 ou 3 ans, l'essentiel réside dans la création d'un noyau fort, avec une mère et un père biologiques et pour les orphelins et les adoptés?? très présents, (avec) dotés d'une attention constante, (et) permettant la création, pour l'enfant, de références culturelles, basées sur ce noyau familial (pour l'enfant). La suite, dès 2-3 ans est un défi important. Même si l'enfant a joui d'une merveilleuse première étape, où il fut entouré et aimé, il va progressivement s'ouvrir au monde et c'est un sacré défi pour une famille, autant que pour une communauté. Parmi les sources d'inspirations les plus enrichissantes, celle des kibboutz, qui elle même est issue d'un ensemble de traditions ancestrales avec une grande force spirituelle, (qui) vise à trouver l'équilibre entre émotions et raison, entre cerveau gauche et cerveau droit.
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Dans l'Ecopol, de quelques semaines avant la conception, jusqu'à 2 ou 3 ans, l'enfant est très proche de ses parents. Ils permettent  la création, pour l'enfant, de références culturelles, basées sur ce noyau familial (pour l'enfant). La suite, dès 2-3 ans est un défi important. Même si l'enfant a joui d'une merveilleuse première étape, où il fut entouré et aimé, il va progressivement s'ouvrir au monde et c'est un sacré défi pour une famille, autant que pour une communauté. Parmi les sources d'inspirations les plus enrichissantes, celle des kibboutz, qui elle même est issue d'un ensemble de traditions ancestrales avec une grande force spirituelle, (qui) vise à trouver l'équilibre entre émotions et raison, entre cerveau gauche et cerveau droit.
  
 
   
 
   

Version du 8 mars 2011 à 10:32

Enfants

Accompagner les enfants vers l'autonomie de l'adulte. L'aider à s'auto-construire dans la joie de vivre, avec l'attention, la conscience et la rigueur nécessaire. Voilà un point commun de toutes les traditions de sagesse.

Dans l'Ecopol, de quelques semaines avant la conception, jusqu'à 2 ou 3 ans, l'enfant est très proche de ses parents. Ils permettent la création, pour l'enfant, de références culturelles, basées sur ce noyau familial (pour l'enfant). La suite, dès 2-3 ans est un défi important. Même si l'enfant a joui d'une merveilleuse première étape, où il fut entouré et aimé, il va progressivement s'ouvrir au monde et c'est un sacré défi pour une famille, autant que pour une communauté. Parmi les sources d'inspirations les plus enrichissantes, celle des kibboutz, qui elle même est issue d'un ensemble de traditions ancestrales avec une grande force spirituelle, (qui) vise à trouver l'équilibre entre émotions et raison, entre cerveau gauche et cerveau droit.


L'accompagnement des enfants dans un pôle international d'écologie communautaire peut se présenter en 4 étapes:


1ère étape, le noyau familial:

De quelques semaines avant la conception, jusqu'à 2 ou 3 ans, l'essentiel est de donner un amour inconditionnel, d'écouter, de découvrir ensemble, de prêter une attention permanente pour permettre à la fleur de s'épanouir. Par la suite, le chemin de l'enfant s'ouvre progressivement dans une culture d'apprentissage de type anthroposophe, où le lien avec soi, avec la nature et avec les autres est plus important que l'alphabétisation des chiffres, des lettres et de l'ordinateur. C'est une époque de découverte des éléments profonds, qui constituent notre environnement intérieur et celui qui nous entoure. C'est là, que les compétences transversales peuvent trouver leur meilleur terreau. Apprendre à s'adapter, à apprécier la simplicité, à s'impliquer sont des compétences qui seront utiles dans toutes les disciplines et qui s'acquièrent dans cette première tranche de 7 ans. Des réunions fréquentes, entre les parents, permettent de confronter les pratiques et de s'impliquer dans l'émergence d'une communauté d'enfants, d'une génération avec leurs tendances, leurs couleurs, et leur vie propre, tant individuelle que collective

2ème étape, la maison des enfants:

Puis, dès 7 ans, cet esprit, que l'on peut surnommer culture kibboutz, s'exprime de la manière suivante. Les enfants passent entre 15h et 20h dans une dynamique de pairs, leur lieu central est la maison des enfants, dans laquelle ils vivent et apprennent à vivre, tous les jours plus en profondeur. Par une pédagogie participative, où les parents sont tous, co-responsables de construire l'avenir de la communauté et de nouvelles générations, plus conscientes et vivantes, encore. Les enfants reçoivent, du groupe de parents, biologique et adoptifs, l'ensemble de l'accompagnement dont ils ont besoin. Repas préparés ensemble, activité sportives, apprentissage des langues, de la raison et des émotions à travers les arts et techniques en tout genre. Par rotation, certains parents veillent la nuit en dormant dans la maison des enfants, en leur racontant des histoires avant de dormir, en les réveillant avec tendresse et gaîté. Ils les amènent aussi à entrer dans une danse de la vie au quotidien, où chaque acte est un rituel et chaque rituel est remis en question en permanence, évoluant et prenant progressivement toute sa force. Manger, dormir, s'éveiller, s'aimer, s'écouter, respirer, analyser, prendre, progressivement, des responsabilités, et s'ouvrir à la culture de la gestion de projets, sont autant de compétences que les enfants vont consolider, années après années, jusqu'à leur 14 ans, dans cet environnement centré sur cette maison des enfants.

Le week-end et lors d'époques spéciales, vacances, moments d'accueil et de mobilisation de la communauté, etc., les enfants, dès 7 ans, retournent vivre dans la maison de leurs parents. En fonction des affinités, ils peuvent choisir d'aller plus souvent chez leurs parents, jusqu'à 6 à 8 mois par an, tout en restant fortement lié à la maison des enfants. Ou, dans ces moments d'échanges et de retrouvailles du noyau familial, d'aller dans la maison de parents adoptifs, c'est un accord mutuel qui lie enfants et parents à une démarche d'adoption, qui a pour but de s'inscrire sur la durée, et donc d'être une manière d'élargir le réseau social de manière profonde et sensible. Dans l'équibboutz, un parent adoptif ne peut pas être changé plus que chaque 2 ans. C'est justement l'indicateur de stabilité de l'enfant, l'assurance qu'il aura un nombre de parents adoptifs limités dans sa vie et qu'il saura construire des relations durables, malgré les différences qui émergent au fil de la connaissance réciproque.

3ème étape, voyage initiatique:

Puis dès l'âge de 14 ans, l'orientation "projets" se fait plus forte. Les enfants commencent par un voyage artistique, de quelques semaines ou quelques mois, où ils se produisent et rencontrent le public. C'est une forme de rituel qui s'inspire des cultures chamaniques, notamment africaines, où les enfants étaient envoyés dans la "jungle", pour apprendre à survivre par leurs propres moyens. Cette étape de voyage initiatique est préparée dès l'enfance, et les jeunes de 13 à 21 ans peuvent l'effectuer plusieurs fois, tout en laissant les plus jeunes découvrir et se confronter à d'autres réalités. Les spectacles, ainsi donné de lieu en lieu, peuvent, année après année, être proposé plus largement, des tournées internationales de jeunes enfants créatifs, mélangeant musique, théâtre et arts multimédia, sont tout à fait envisageables au vu de la force de vie qui peut éclore dans un lieu comme Ecopol pour ces jeunes en pleine croissance créative.

4ème étape, la responsabilisation:

Dès 16 ans, cette orientation "projets" s'exprime aussi à travers la responsabilité progressive dans des entreprises "sociales" d'Ecopol. Notamment, dans l'apprentissage de métiers, mais aussi des compétences transversales comme la gestion de conflit, la validation des compétences des tiers, l'accueil et l'insertion des nouveaux résidents. C'est en les responsabilisant, ainsi que les jeunes adultes entrent, progressivement, dans le monde de la vie active, tout en gardant une forte part de partage des savoir faire, liée à des lieux d'échanges encadrés par des adultes sages et expérimentés.

On peut citer, par exemple, le système merveilleux développé en Europe sous l'étiquette "Team Académie". Ce sont des systèmes de certification de compétences de niveau universitaire (bachelor, master) proposés dans différentes écoles polytechniques européennes (Helsinki, Paris et d'autres), qui toutes proposent, à des jeunes, de monter un projet d'entreprise, avec un encadrement par des experts, et d'obtenir, ainsi, une certification master après avoir animé une entreprise personnel, ainsi qu'une entreprise gérée collectivement, sur 5 ans. Ceci, tout en lisant de nombreux livres et en confrontant de nombreux livres (répétition) de gestion d'entreprise dans tout son essence du terme (lien sociaux, économie solidaire, etc.), et en confrontant leurs conclusions, afin de s'émuler réciproquement et de gagner en qualité dans leurs prestations et dans les croyances qui les animent.

Ainsi, l'enfant, dès les semaines précédant sa conception à la vingtaine, va vivre une série d'étapes, où il va, en même temps, magnifier son être individuel, la dynamique collective de ses pairs, celle du noyau familial, celle de la communauté, celle de la culture professionnel dite d'entreprise et celle d'une citoyenneté du monde liée tant à la force des cultures qui se retrouvent dans ce pôle international d'écologie communautaire, qu'à l'expérience permanente d'un fonctionnement écosystémique, où tout acte a ses conséquences et est, progressivement, réalisé de manière consciente, avec une prévision claire de ses conséquences.

On peut citer quelques étapes amusantes qui seront probablement le sel de cette démarche très harmonieuse, par exemple:

Des stages des quelques jours à quelques mois, dans des grandes villes du monde, pour travailler comme assistant, voir gérant, de projets juniors dans des réseaux d'entreprises multinationales telles que Mac Donald ou le grand cabinet d'audit Coopers et Mybran qui, l'un comme l'autre, pour ne citer qu'eux (mais nous pouvons facilement rajouter l'entreprise de voiture Fiat, le géant du pétrole brésilien Pétrobras ou encore le WWF, qui sont toutes des entreprises sources d'inspiration pour comprendre comment fonctionne une gestion industrielle tripartie et multilatérale, afin de voir un processus complexe, fabriquer des voitures, produire du pétrole, nourrir de manière rapide et hygiénique des masses pressées), sont toutes des sources d'inspiration pour travailler sur la masse. Par exemple, de comprendre les sources de la société de consommation, d'être confrontés aux démons de la facilité, du confort extrême, de non-productivité, des inégalités sociales mais aussi, comprendre tout ce qui fait la complexité de notre monde, comment travailler sur la masse, comment développer des politiques salariales, la gestion de la qualité des produits, les chaînes de production et les motivations qui nous font vivre de manière si effrénée à "perdre sa vie à la gagner", comme le dit le proverbe issus de mai 68.

Des stages: de quelques jours à quelques mois, dans des grandes villes du monde, pour travailler comme assistant, voir gérant, de projets juniors dans des réseaux d'entreprises multinationales telles que Mac Donald ou le grand cabinet d'audit Coopers et Mybran qui, l'un comme l'autre, pour ne citer qu'eux (mais nous pouvons facilement rajouter l'entreprise de voiture Fiat, le géant du pétrole brésilien Pétrobras ou encore le WWF) sont toutes des entreprises, servant de sources d'inspiration pour comprendre le fonctionnement d'une gestion industrielle tripartie et multilatérale. Ils permettent aussi de voir la réalisation d'un processus complexe, fabriquer des voitures, produire du pétrole, nourrir de manière rapide et hygiénique des masses pressées. Tout ceci, dans le but de percevoir les sources de la société de consommation, d'être confrontés aux démons de la facilité, du confort extrème, de la non-productivité, des inégalités sociales. Mais aussi, de comprendre tout ce qui fait la complexité de notre monde, comment développer des politiques salariales, la gestion de la qualité des produits, les chaînes de production et les motivations qui nous font vivre de manière si effrénée à "perdre sa vie à la gagner", comme le dit le proverbe issus de mai 68.

A noter, que c'est un acte particulièrement inspirant de protéger un enfant des confusions liées à une science disponible au 21ème siècle, particulièrement puissante, et de lui laisser ensuite, après l'avoir bien protégé, la possibilité de découvrir ce monde de consommation, tout en l'invitant à choisir s'il veut revenir dans cette communauté préservée. A remarquer, aussi, que ces dernières décennies, le nombre d'enfants souhaitant revenir est en croissance. Ce qui sous-entendrait, qu'il y a une véritable volonté des jeunes générations de se préserver des méfaits de la vitesse, dans les pôles qui ne sont pas motivés par l'écologie ou la dynamique communautaire.

Les rituels d'étapes: A chaque étape de la vie des enfants, des spectacles sont organisés, des rituels de transmission de droits, comme celui de découvrir la télévision, progressivement, dès l'âge de 7 ans, avec des films pédagogiques de qualité choisis collectivement par la communauté. Les rituels de voyages dans la jungle, que nous avons cité plus haut, le rituel d'accueil dans la maison des enfants vers l'âge de 7 ans qui est généralement particulièrement célébra tif et symbolique, ou encore, les rituels de fêtes.

La période de surconsommation: Citons enfin un élément éducatif particulièrement fort pour toutes les générations de résidents, qui sont tous en formation continue, mais particulièrement pour les jeunes générations, la période de la surconsommation. C’est une époque de l'année, qui dure entre 3 et 30 jours, en fonction des activités et de l'ampleur de l'événement, durant laquelle, du public venu de l'extérieur est accueilli sans aucune restriction, si ce n'est la protection des infrastructures vitales et le contrôle pour éviter des dégâts importants à la nature, tant humaine qu'animale, végétale et minérale. Cela peut-être, par exemple, un rassemblement de motards de tous le Brésil, le championnat du monde de gobage de Flamby qui s'est déjà largement répandu dans le monde et qui n'a d'utilité que son degré d'esprit décalé, ironique et volontairement destructeur ou encore, le rassemblement des passionnées d'une série TV quelconque, qui cherchent, tous, à partager leur passion, une fois par année, en rejouant des scènes et en s'immergeant dans toutes les facettes de leur histoire télévisée favorite. Quelque soit la ou les activité qui seront définies par la communauté, elles ont pour but final de sensibiliser de l'intérieur aux réalités de la surconsommation en permettant aux résidents de la vivre eux-mêmes, de se rendre compte de son intérêt, d'être contraint de l'accepter comme structure dominante mondiale, tout en pouvant mieux apprécier, par choix cohérent de ne pas avoir à la vivre le reste de l'année.