L'identité numérique : Différence entre versions
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− | # l'ePortfolio, qui est l'espace central | + | # l'ePortfolio, qui est l'espace central. La mojorité des internautes créent un ePortfolio sans y penser. Ils créent un compte sur Facebook, un autre sur Linkedin, publient leur CV sur un site perso, crééent un blog et un espace photo. En réunissant toutes ces informations sur une personne, on voit son passé, son présent, comment le contacter, ses réseaux, ses sources d'informations, ses activités. C'est cela, l'ePortfolio. |
− | # les données privées, par exemple votre numéro de carte bancaire | + | # les données privées, par exemple votre numéro de carte bancaire, vos lettres rédigées et sauvées sur votre ordinateur personnel, votre fichier d'adresse, etc. |
− | # les données non-maîtrisées, qui font aussi partie de la réputation | + | # les données non-maîtrisées, qui font aussi partie de la réputation. C'est-à-dire tout ce que les autres laissent comme trace à votre sujet, et que l'on ne peut pas maîtriser. Par exemple la trace de votre participation à un événement). |
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Version du 13 septembre 2011 à 22:26
Sommaire
Version PDF et imprimée
Prenez un moteur de recherche, saisissez « votre prénom votre nom » et regardez le résultat ; vous y verrez une série de traces numériques qu'une personne a pu laisser. C'est un élément fort de l'identité numérique. D'autres éléments ne sont pas nécessairement disponibles via un moteur de recherche, comme par exemple les photos que vous avez pu mettre sur un espace sécurisé ou simplement sur le disque dur de votre ordinateur personnel, mais aussi les données qui se baladent dans les bases de données, de votre pays de résidence, de vos assurances, etc. L'ensemble de ces informations sur vous c'est votre identité numérique, au même titre l'ensemble des informations sur une organisation ou un groupe constitue l'identité numérique de ce groupe. Mais finalement en quoi cela peut-il nous être important ? Sommes-nous malades de l'ego au point de vouloir absolument contrôler notre réputation et voir ce qu'il est dit de nous sur le web ou ailleurs ? Non ; les enjeux sont plus subtiles, plus profonds, et finalement plus sains. Il s'agit de choisir si l'on veut que son identité soit définie par d'autres ou par soi. Car si la première page du résultat d'un moteur de recherche c'est un profil où il y a des éléments que l'on maîtrise sur soi, on aura simplement permis à ceux qui souhaitent en savoir plus sur notre identité d'être aiguillés sur quelque chose que l'on reconnaisse. C'est l'équivalent d'une page officielle, d'un choix volontaire de nous profiler plutôt que de se laisser profiler par d'autres. Fichez-vous plutôt que de vous laisser ficher !
Dans l'identité virtuelle on distingue trois parties :
- l'ePortfolio, qui est l'espace central. La mojorité des internautes créent un ePortfolio sans y penser. Ils créent un compte sur Facebook, un autre sur Linkedin, publient leur CV sur un site perso, crééent un blog et un espace photo. En réunissant toutes ces informations sur une personne, on voit son passé, son présent, comment le contacter, ses réseaux, ses sources d'informations, ses activités. C'est cela, l'ePortfolio.
- les données privées, par exemple votre numéro de carte bancaire, vos lettres rédigées et sauvées sur votre ordinateur personnel, votre fichier d'adresse, etc.
- les données non-maîtrisées, qui font aussi partie de la réputation. C'est-à-dire tout ce que les autres laissent comme trace à votre sujet, et que l'on ne peut pas maîtriser. Par exemple la trace de votre participation à un événement).
Encart : les limites de la réputation : calomnie et diffamation
Légalement, chacun peut exprimer une opinion sur une autre personne, pour autant que cette opinion ne soit pas calomnieuse ou diffamatoire. La limite est disponible dans la loi, il y a des jurisprudences, il est difficile de mettre une limite entre liberté d'expression et actionnisme discriminatoire, en cas de doute n'hésitez pas de demander.
Exemples : « Je trouve que cette entreprise ou cette personne n'est pas correcte. » est une opinion, même si elle n'est pas étayée, ce n'est pas de la diffamation. Alors que « Cette entreprise ou cette personne fréquente un club de mafieux qui n'hésite pas à enfreindre la loi » peut être considéré comme de la diffamation ou de la calomnie s'il n'y a aucunes preuves qui sont données, basées sur un jugement légal. Il est par contre possible de dire « Vito Corleone est un célèbre mafieux qui a été jugé plusieurs fois. »
Encart : ePortfolio, la partie maîtrisée de l'identité numérique
Dès l'apparition du Web, les pionniers ont adopté le principe "tout d'abord, je me présente", devenu la page "à propos de l'auteur" sur les blogs. Dans la formation, on l'appelle maintenant l'ePortfolio. Ce qui compte, ce n'est pas son résultat sur le Web, comme s'il s'agissait d'une carte de visite virtuelle, mais la réflexion que l'ePortfolio amorce, la démarche qu'il inspire durant sa réalisation et sa mise à jour. Cela pousse à se demander qui suis-je ? Quels sont mes projets ? Comment les présenter, les archiver, les mettre à jour ? Quelles informations partager ? Quelles limites entre domaine public et monde privé ? C'est aussi le meilleur moyen d'évaluer le degré d'eCulture générale d'une personne, en cherchant sur le Web les traces de tout ce qu'elle a publié (volontairement ou involontairement).
Encart : le guichet unique
Internet a plusieurs canaux de transferts d’informations d’un ordinateur à l’autre. Chaque canal a ses particularité : le Web (la toile), le MIRC (pour les chat), le FTP (pour passer des documents d’un ordinateur à un autre). Le web est le canal le plus utilisé de l’Internet. Aujourd’hui, 98% des internautes ne connaissent que ce canal, parce que ce canal peut englober tout les autres. Comme si l’invention du moteur à explosion avait permis l’émergence de véhicules de type voiture multifonctions, des voitures pouvant aussi aller traverser les océans par les airs ou par les mers.
Le Web s’utilise de la manière suivante : l’utilisateur ouvre un programme de navigation sur le Web depuis son ordinateur. Il donne l’ordre au navigateur d’aller chercher des informations sur d’autres ordinateurs connectés au réseau Internet, et de les afficher sur son écran.
Sur le web, au début, il y avait des pages que les utilisateurs ne pouvaient pas modifier. Le web était « statique ». Puis sont arrivées les programmes permettant de modifier les textes et les images de manière très simple. On parle d’application web.
Libre ou captif/privateur, le guichet unique est un besoin pour sauter par-dessus l’intermédiaire webmaster.