Web1, web2, web3, web4 : Différence entre versions
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* un moteur de recherche immobilier où l'on peut rechercher des annonces parues depuis moins de 7 jours et concernant une maison individuelles dans un rayon de 30 Km autour de Strasbourg. | * un moteur de recherche immobilier où l'on peut rechercher des annonces parues depuis moins de 7 jours et concernant une maison individuelles dans un rayon de 30 Km autour de Strasbourg. | ||
* un moteur de recherche pour l'emploi qui permet de trouver les offre d'emploi de moins de 3 mois pour un poste à durée indéterminée dans le domaine de l'agronomie, pour un diplômé de Master, avec un salaire d'au moins 30'000 Euros annuels. | * un moteur de recherche pour l'emploi qui permet de trouver les offre d'emploi de moins de 3 mois pour un poste à durée indéterminée dans le domaine de l'agronomie, pour un diplômé de Master, avec un salaire d'au moins 30'000 Euros annuels. | ||
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=== Web2.0 & guichet unique ===Dans l'administration publique, il y a plusieurs queues. Une pour acheter des timbres, à la poste.L'autre pour refaire son passeport, à l'état civil.Une troisième pour passer demander une allocation familiale.Et si il n'y avait qu'un seul guichet ? Quelles conséquences sur la société ? Y aurait-il quelqu'un qui contrôle tout ?Nos données personnelles seraient-elles réunies et accessibles dans le même bureau, avec les risques d'abus côté noir, et les facilités pratiques côté blanc ?C'est un peu le même type de réflexions qui ont lieu sur l'avenir du web.Internet a plusieurs canaux de transfert d'informations d'un ordinateur à l'autre. Chaque canal a ses particularités : le Web (la toile), le courriel, IRC (pour le chat), le FTP (transférer des documents d'un ordinateur à un autre). Le Web est le canal le plus visible de l'Internet. Aujourd'hui, 98 % des internautes ne connaissent que ce canal, parce qu'il peut devenir en partie tous les autres. Ils le mélangent avec l'Internet, ensemble plus grand. Car tout converge vers le canal web. Imaginez des voitures à la James Bond avec l'option sous-marin, fusée, motocross. C'est ça le web, du multifonction incroyable mais vrai.Sur le Web dans son jeune âge (au cours des années 90), modifier une page était compliqué. Le Web était '''statique''' et la publication réservées à un groupe d'initiés. On parle de web1, ou web 1.0. Un web vitrine, sans interaction forte, avec peu d'espace personnalisé. Un web où chaque adresse est indépendante, l'accès est différent pour chaque groupe.Puis sont arrivés les programmes permettant de modifier les textes et les images de manière très simple, directement sur son navigateur.On parle d'applications web, de web '''dynamique''', ou web2.0. La vitrine devient espace de partage, forum, jardin public ou privé, mais assurément place de jeu.Cette version évoluée du web permet de se connecter fréquemment à de nombreux services sur mesure.Et pour se connecter, nous avons différent de nombreux codes d'accès personnalisés pour :* webmail pour lire son courriel,* site de banque en ligne pour gérer ses comptes,* agenda partagé sur le web* banque d'image en ligne* chacun des réseaux sociaux auxquels on est membre.Pour obtenir chaque code, il a fallu donner les mêmes informations, encore et encore. Prénom, nom, adresse postale, adresse de courriel, date de naissance, centres d'intérêts parfois... Du boulot répétitif.Progressivement, des projets de guichets uniques ont émergés.systèmes plus évolués et un tableau de bord qui nous facilitera la vie électronique en centralisant :* les messages et notifications, tout en les classant de manière pertinente, le plus automatiquement possible ;* nos documents en ligne, tout en permettant de les partager, de les sécuriser, de pouvoir retrouver une ancienne version ;* les contacts et leurs coordonnées, afin de ne pas devoir rechercher ses contacts sur chaque plate-forme sociale lors de notre inscription ;* nos données personnelles, car aujourd'hui elles sont éparpillées sur plusieurs sites (parfois des dizaines voire centaines pour les internautes les plus actifs) et les tenir à jour est humainement impossible. Là où la technique nous met des barrières, elle doit aussi nous donner des solutions aux problèmes qu'elle soulève !* notre agenda, qui sera automatiquement synchronisé avec nos outils mobiles (téléphones, tablettes, etc.) ;* nos abonnements à des sites, à des lettres périodiques, à des services ;* des classifications de l'information avec des entrées multiples, des systèmes de tags, des outils de recherche…Libre ou captif/privateur, le guichet unique est un besoin pour éviter l'intermédiaire webmaster.L'émergence de la culture du guichet unique montre la maturation d'Internet. pour une transition d'un Far West o?u chaque fournisseur de services refait pleins de services à sa sauce, pensant que c'est sa vision qui est optimale et non pas celles de X ou Y. En fait, ce qui prime, c'est de s'y retrouver avec un environnement cohérent, que l'on puisse configurer à son image afin de s'y sentir à l'aise ; normal, vu le temps qu'on y passe quotidiennement !Le guichet unique marque progressivement un passage à un Internet plus stable. Un écosystème où l'utilisateur, le consommateur, le citoyen, sera véritablement respecté. Pour arriver à une telle ère de maturité, il faudra aussi mettre autour de la table des acteurs gigantesques mais, afin que le jeu soit loyal, les informations sur ces standards pour le guichet unique devront être publiques, afin que tout opérateur (privé, public, commercial, citoyen) puisse s'intégrer à cet écosystème. | === Web2.0 & guichet unique ===Dans l'administration publique, il y a plusieurs queues. Une pour acheter des timbres, à la poste.L'autre pour refaire son passeport, à l'état civil.Une troisième pour passer demander une allocation familiale.Et si il n'y avait qu'un seul guichet ? Quelles conséquences sur la société ? Y aurait-il quelqu'un qui contrôle tout ?Nos données personnelles seraient-elles réunies et accessibles dans le même bureau, avec les risques d'abus côté noir, et les facilités pratiques côté blanc ?C'est un peu le même type de réflexions qui ont lieu sur l'avenir du web.Internet a plusieurs canaux de transfert d'informations d'un ordinateur à l'autre. Chaque canal a ses particularités : le Web (la toile), le courriel, IRC (pour le chat), le FTP (transférer des documents d'un ordinateur à un autre). Le Web est le canal le plus visible de l'Internet. Aujourd'hui, 98 % des internautes ne connaissent que ce canal, parce qu'il peut devenir en partie tous les autres. Ils le mélangent avec l'Internet, ensemble plus grand. Car tout converge vers le canal web. Imaginez des voitures à la James Bond avec l'option sous-marin, fusée, motocross. C'est ça le web, du multifonction incroyable mais vrai.Sur le Web dans son jeune âge (au cours des années 90), modifier une page était compliqué. Le Web était '''statique''' et la publication réservées à un groupe d'initiés. On parle de web1, ou web 1.0. Un web vitrine, sans interaction forte, avec peu d'espace personnalisé. Un web où chaque adresse est indépendante, l'accès est différent pour chaque groupe.Puis sont arrivés les programmes permettant de modifier les textes et les images de manière très simple, directement sur son navigateur.On parle d'applications web, de web '''dynamique''', ou web2.0. La vitrine devient espace de partage, forum, jardin public ou privé, mais assurément place de jeu.Cette version évoluée du web permet de se connecter fréquemment à de nombreux services sur mesure.Et pour se connecter, nous avons différent de nombreux codes d'accès personnalisés pour :* webmail pour lire son courriel,* site de banque en ligne pour gérer ses comptes,* agenda partagé sur le web* banque d'image en ligne* chacun des réseaux sociaux auxquels on est membre.Pour obtenir chaque code, il a fallu donner les mêmes informations, encore et encore. Prénom, nom, adresse postale, adresse de courriel, date de naissance, centres d'intérêts parfois... Du boulot répétitif.Progressivement, des projets de guichets uniques ont émergés.systèmes plus évolués et un tableau de bord qui nous facilitera la vie électronique en centralisant :* les messages et notifications, tout en les classant de manière pertinente, le plus automatiquement possible ;* nos documents en ligne, tout en permettant de les partager, de les sécuriser, de pouvoir retrouver une ancienne version ;* les contacts et leurs coordonnées, afin de ne pas devoir rechercher ses contacts sur chaque plate-forme sociale lors de notre inscription ;* nos données personnelles, car aujourd'hui elles sont éparpillées sur plusieurs sites (parfois des dizaines voire centaines pour les internautes les plus actifs) et les tenir à jour est humainement impossible. Là où la technique nous met des barrières, elle doit aussi nous donner des solutions aux problèmes qu'elle soulève !* notre agenda, qui sera automatiquement synchronisé avec nos outils mobiles (téléphones, tablettes, etc.) ;* nos abonnements à des sites, à des lettres périodiques, à des services ;* des classifications de l'information avec des entrées multiples, des systèmes de tags, des outils de recherche…Libre ou captif/privateur, le guichet unique est un besoin pour éviter l'intermédiaire webmaster.L'émergence de la culture du guichet unique montre la maturation d'Internet. pour une transition d'un Far West o?u chaque fournisseur de services refait pleins de services à sa sauce, pensant que c'est sa vision qui est optimale et non pas celles de X ou Y. En fait, ce qui prime, c'est de s'y retrouver avec un environnement cohérent, que l'on puisse configurer à son image afin de s'y sentir à l'aise ; normal, vu le temps qu'on y passe quotidiennement !Le guichet unique marque progressivement un passage à un Internet plus stable. Un écosystème où l'utilisateur, le consommateur, le citoyen, sera véritablement respecté. Pour arriver à une telle ère de maturité, il faudra aussi mettre autour de la table des acteurs gigantesques mais, afin que le jeu soit loyal, les informations sur ces standards pour le guichet unique devront être publiques, afin que tout opérateur (privé, public, commercial, citoyen) puisse s'intégrer à cet écosystème. |
Version du 1 octobre 2011 à 12:21
Web 1, 2 et 3 : une histoire de niveau
Chaque niveau permet d'être de plus en plus loin des contingences matérielles et techniques :
- Web 1.0 : faire parler les ordinateurs entre eux. On réplique ce qui existe déjà au niveau de contenus et des dynamiques, on reste dans le broadcast, de 1 vers n
- Web 2.0 : faire parler les gens entre eux. Les internautes sortent de leur simple rôle de consommateurs pour devenir participants
- Web 3.0 : faire parler les objets entre eux, avec émergence en force du web mobile et enrichissement par le web sémantique. On parle aussi du web des objets. Les informations sont enrichies. Par exemple la date "01 avril 2024" qui n'était auparavant qu'une simple succession de caractères, devient un objet reconnu comme une date par les programmes. Ainsi, elle peut devenir "April 1st, 2024" dans un système qui traduit les dates en anglais américain. On pourra aussi demander "les dates ultérieures au 1er janvier 2024", donc inclure les document qui parlent du "1er avril 2024". Idem avec les personnes, les lieux, les numéros de téléphone, les coordonnées géographiques... Bref, tout ce qui peut tirer avantage à ne pas être uniquement du texte.
Jusqu'à aujourd'hui, seuls des moteurs de recherche spécialisés peuvent tirer parti de ces informations, mais la contrainte est de rester dans des domaines spécifiques. Par exemple
- un moteur de recherche immobilier où l'on peut rechercher des annonces parues depuis moins de 7 jours et concernant une maison individuelles dans un rayon de 30 Km autour de Strasbourg.
- un moteur de recherche pour l'emploi qui permet de trouver les offre d'emploi de moins de 3 mois pour un poste à durée indéterminée dans le domaine de l'agronomie, pour un diplômé de Master, avec un salaire d'au moins 30'000 Euros annuels.
=== Web2.0 & guichet unique ===Dans l'administration publique, il y a plusieurs queues. Une pour acheter des timbres, à la poste.L'autre pour refaire son passeport, à l'état civil.Une troisième pour passer demander une allocation familiale.Et si il n'y avait qu'un seul guichet ? Quelles conséquences sur la société ? Y aurait-il quelqu'un qui contrôle tout ?Nos données personnelles seraient-elles réunies et accessibles dans le même bureau, avec les risques d'abus côté noir, et les facilités pratiques côté blanc ?C'est un peu le même type de réflexions qui ont lieu sur l'avenir du web.Internet a plusieurs canaux de transfert d'informations d'un ordinateur à l'autre. Chaque canal a ses particularités : le Web (la toile), le courriel, IRC (pour le chat), le FTP (transférer des documents d'un ordinateur à un autre). Le Web est le canal le plus visible de l'Internet. Aujourd'hui, 98 % des internautes ne connaissent que ce canal, parce qu'il peut devenir en partie tous les autres. Ils le mélangent avec l'Internet, ensemble plus grand. Car tout converge vers le canal web. Imaginez des voitures à la James Bond avec l'option sous-marin, fusée, motocross. C'est ça le web, du multifonction incroyable mais vrai.Sur le Web dans son jeune âge (au cours des années 90), modifier une page était compliqué. Le Web était statique et la publication réservées à un groupe d'initiés. On parle de web1, ou web 1.0. Un web vitrine, sans interaction forte, avec peu d'espace personnalisé. Un web où chaque adresse est indépendante, l'accès est différent pour chaque groupe.Puis sont arrivés les programmes permettant de modifier les textes et les images de manière très simple, directement sur son navigateur.On parle d'applications web, de web dynamique, ou web2.0. La vitrine devient espace de partage, forum, jardin public ou privé, mais assurément place de jeu.Cette version évoluée du web permet de se connecter fréquemment à de nombreux services sur mesure.Et pour se connecter, nous avons différent de nombreux codes d'accès personnalisés pour :* webmail pour lire son courriel,* site de banque en ligne pour gérer ses comptes,* agenda partagé sur le web* banque d'image en ligne* chacun des réseaux sociaux auxquels on est membre.Pour obtenir chaque code, il a fallu donner les mêmes informations, encore et encore. Prénom, nom, adresse postale, adresse de courriel, date de naissance, centres d'intérêts parfois... Du boulot répétitif.Progressivement, des projets de guichets uniques ont émergés.systèmes plus évolués et un tableau de bord qui nous facilitera la vie électronique en centralisant :* les messages et notifications, tout en les classant de manière pertinente, le plus automatiquement possible ;* nos documents en ligne, tout en permettant de les partager, de les sécuriser, de pouvoir retrouver une ancienne version ;* les contacts et leurs coordonnées, afin de ne pas devoir rechercher ses contacts sur chaque plate-forme sociale lors de notre inscription ;* nos données personnelles, car aujourd'hui elles sont éparpillées sur plusieurs sites (parfois des dizaines voire centaines pour les internautes les plus actifs) et les tenir à jour est humainement impossible. Là où la technique nous met des barrières, elle doit aussi nous donner des solutions aux problèmes qu'elle soulève !* notre agenda, qui sera automatiquement synchronisé avec nos outils mobiles (téléphones, tablettes, etc.) ;* nos abonnements à des sites, à des lettres périodiques, à des services ;* des classifications de l'information avec des entrées multiples, des systèmes de tags, des outils de recherche…Libre ou captif/privateur, le guichet unique est un besoin pour éviter l'intermédiaire webmaster.L'émergence de la culture du guichet unique montre la maturation d'Internet. pour une transition d'un Far West o?u chaque fournisseur de services refait pleins de services à sa sauce, pensant que c'est sa vision qui est optimale et non pas celles de X ou Y. En fait, ce qui prime, c'est de s'y retrouver avec un environnement cohérent, que l'on puisse configurer à son image afin de s'y sentir à l'aise ; normal, vu le temps qu'on y passe quotidiennement !Le guichet unique marque progressivement un passage à un Internet plus stable. Un écosystème où l'utilisateur, le consommateur, le citoyen, sera véritablement respecté. Pour arriver à une telle ère de maturité, il faudra aussi mettre autour de la table des acteurs gigantesques mais, afin que le jeu soit loyal, les informations sur ces standards pour le guichet unique devront être publiques, afin que tout opérateur (privé, public, commercial, citoyen) puisse s'intégrer à cet écosystème.