Les villes écologiques : Différence entre versions
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Version du 30 octobre 2012 à 08:04
Ce sont des villes industrialisées qui ont tenté d'adopter progressivement des pratiques écologiques plus restrictives que la moyenne (au niveau transport, traitement des déchets...). On y compte notamment la ville de Curitiba (Brésil), de Lausanne (Suisse, coordinatrice du réseau) et on y retrouve là aussi Auroville, qui est la seule écoville vraiment peu polluante.
Le principe de créer des écovilles est dans l'ère du temps. Petit tour d'horizon des initiatives en cours:
Masdar est une ville en construction dans le Golfe Persique dans l'émirat d'Abou Dabi. Elle compte atteindre 50'000 habitants en 2020 et faire office de ville énergétique modèle. Elle vise le zéro pollution avec une production d'électricité 100% solaire et renouvelable. Initiée selon les grands principes du management, les dimensions humanistes et spirituelles sont largement mises de côté, d'ailleurs, de grandes multinationales comme Toyota la sponsorisent en y apportant leurs technologies et leur moyens. Comme Brasilia dans les années 1960 au Brésil ou Washington DC au XVIIIème siècle aux Etats-Unis, Masdar est une ville qui émerge de rien.
En Chine en 2008 fut annoncée la création d'une écoville de 400'000 habitants mais trois ans après cette annonce le projet n'a toujours pas démarré.
Jacques Attali dans son rapport propose de créer 10 écopolis de 50'000 habitants en France. En 2008, dans sa commission qui propose des solutions pour répondre aux défis de l'humanité. Il écrit « Le moment est venu pour la France de construire des quartiers ou des villes d'un genre nouveau, véritables laboratoires de la vie humaine avec un souci permanent d'équilibre financier, écologique, technologique et social. » Il parle d'écopolis qui abritent au moins 50'000 habitants qui trouveront là leur emploi et leur logement dans un cadre où la mixité sociale sera une priorité, les énergies renouvelables, éoliennes et solaires, les espaces urbains durables, etc.
Ceci montre bien à quel point l'initiative d'Ecopol n'est pas isolée, n'est pas une folie, mais au contraire fait partie d'une vision qui commence à être partagée de plus en plus par certains politiciens progressistes, par des entreprises innovantes et par les citoyens du monde.
Elle n'est pas la volonté d'un peuple ni le résultat d'une croissance organique, elle est planifiée pour servir certains intérêts. La bonne question est donc: quels intérêts sert-elle?