Slow life, Buen vivir, objecteurs de croissance et autres colibris... : Différence entre versions
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | ''Rien ne sert de courir, il faut partir à temps'', nous dit la fable de La Fontaine ''Le lièvre et de la tortue'' Cette maxime reste d'actualité, d'autant plus que l'arrivée des technologies modernes ont considérablement accéléré notre rythme de vie : pétrole, nucléaire, électricité, téléphone portable, ordinateurs ont décuplé nos capacités de bouger, de produire, de consommer. Ce rythme de vie trépidant, cette dictature de l'immédiat, provoque stress et nervosité chez | + | ''Rien ne sert de courir, il faut partir à temps'', nous dit la fable de La Fontaine ''Le lièvre et de la tortue'' Cette maxime reste d'actualité, d'autant plus que l'arrivée des technologies modernes ont considérablement accéléré notre rythme de vie : pétrole, nucléaire, électricité, téléphone portable, ordinateurs ont décuplé nos capacités de bouger, de produire, de consommer. Ce rythme de vie trépidant, cette dictature de l'immédiat, provoque stress et nervosité chez la majorité des gens. Cela épuise aussi notre planète... A partir des années 70, les premières sonnettes d'alarme ont commencé à retentir: <br> |
« Les ressources sont limitées! » | « Les ressources sont limitées! » | ||
« La pollution est excessive! » | « La pollution est excessive! » | ||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
==Pour vivre heureux, vivons lentement!== | ==Pour vivre heureux, vivons lentement!== | ||
− | Ils ont jeté leur montre. Les acteurs du mouvement ''Slow | + | Ils ont jeté leur montre. Les acteurs du mouvement ''Slow Living'' ont choisi une vie sans pression et érigé la lenteur en valeur philosophique, et ils sont de plus en plus nombreux à décrocher du "fast" (rapide). La lenteur est souvent associée à des valeurs négatives : la maladresse, le désintérêt, l'ennui, la faible productivité... Or, on l'oublie souvent, cette attitude peut refléter une ''allure tranquille'', posée, décontractée. Les décisions importantes ne doivent pas être pris au hasard, sous l'impulsion, nous le savons tous. De même, faire plusieurs activités à la fois dans la rapidité peut être parfaitement contre-productif... Inversement, l'inactivité n'est pas toujours synonyme de vide et de perte de temps. L'attitude contemplative nous intègre à notre environnement et permet parfois l'apparition de brillantes idées. Le mouvement Slow Living souhaite restaurer notre capacité à nous connecter à notre horloge interne dans un seul but : profiter de l'instant présent (le Graal du bonheur pour de nombreuses philosophies). |
+ | Le mouvement Slow a des racines en Italie, où a émergé le mouvement Slow Food (par opposition au ''fast food''). Les motivations des uns et des autres à rejoindre ce mode de vie diffèrent. Pour certains c'est une partie importante de leur quête spirituelle, pour d'autres il s'agit surtout de préserver sa santé ou d'avoir plus de temps pour l'éducation de ses enfants. Enfin, nombreux considère cela comme une pratique de l'écologie incarnée au quotidien : prendre son temps pour aller à pied au marché, pour cuisiner, pour partager un repas, c'est moins coûteux pour la planète que de passer au MacDrive. | ||
− | + | Le mouvement Slow s'étend donc à de nombreux secteurs de la vie quotidienne : | |
− | + | *Slow Food (l'alimentation) | |
− | + | *Slow Money (l'investissement durable) | |
− | + | *Cittaslow, ou Slow Cities (le mouvement des villes lentes) | |
+ | *Slow design (la décoration) | ||
+ | *Slow Media (l'information) | ||
+ | *Slow Parenting (l'éducation) | ||
+ | *Slow Sex | ||
+ | *Slow Fashion/ Slow Clothing (la mode et l'habillement) | ||
+ | *Slow Gardening (le jardinage) | ||
+ | *Slow Art (les arts) | ||
+ | *Slow Travel (les voyages) | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
== La sobriété heureuse == | == La sobriété heureuse == | ||
− | |||
La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ». Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques.<br> | La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ». Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques.<br> | ||
Ce concept n'est pas nouveau.On peut trouver l'origine de la simplicité volontaire chez les différentes formes d'ascétisme grecques et orientales, ces dernières étaient surtout motivées par une philosophie mystique. C'est donc plutôt chez les stoïciens, les cyniques, et surtout chez Épicure qu'ont peut voir la réelle apparition du concept de simplicité volontaire.<br> | Ce concept n'est pas nouveau.On peut trouver l'origine de la simplicité volontaire chez les différentes formes d'ascétisme grecques et orientales, ces dernières étaient surtout motivées par une philosophie mystique. C'est donc plutôt chez les stoïciens, les cyniques, et surtout chez Épicure qu'ont peut voir la réelle apparition du concept de simplicité volontaire.<br> | ||
Ligne 38 : | Ligne 32 : | ||
Source : Wikipédia. | Source : Wikipédia. | ||
− | + | == Pour un usage approprié des technologies== | |
− | Consommer moins ne signifie pas se serrer totalement la ceinture mais organiser intelligemment l'usage approprié des ressources. | + | Le mouvement de la décroissance fait partie de ces mouvements qui nous invite à ralentir. Il ne s'agit pas d'une décroissance du développement humain, mais une décroissance de la consommation et de la production. L'objectif, là encore, reste l'amélioration de la qualité de vie à travers la promotion d'une société durable. <br>Consommer moins ne signifie pas se serrer totalement la ceinture mais organiser intelligemment l'usage approprié des ressources. Nous vivrions dès lors dans une société conviviale et sereine, nous aurions une alimentation équilibrée, nous évoluerions dans un environnement sain, nous serions en bonne santé, et nous pourrions combattre les inégalités. |
− | Nous vivrions dès lors dans une société conviviale et sereine, nous aurions une alimentation équilibrée, nous évoluerions dans un environnement sain, nous serions en bonne santé, et nous pourrions combattre les inégalités. | ||
<br>Pour vivre dans cette société, il faut tout de même que nous acceptions des règles du jeu, certaines normes, des mesures réglementaires notamment fiscales et environnementales. Pour inverser la tendance, il faudrait aussi réduire notre dépendance aux produits qui détruisent la planète. Ce sont des engagements nécessaires pour passer à une société vraiment durable. <br> | <br>Pour vivre dans cette société, il faut tout de même que nous acceptions des règles du jeu, certaines normes, des mesures réglementaires notamment fiscales et environnementales. Pour inverser la tendance, il faudrait aussi réduire notre dépendance aux produits qui détruisent la planète. Ce sont des engagements nécessaires pour passer à une société vraiment durable. <br> | ||
Adopter les comportements adéquats permettraient d'atteindre un objectif simple, celui de la joie de vivre. Limiter sa consommation offrirait à nos enfants un espace débarrassé des nuisances de la voiture, loin de la surconsommation et purifié de la publicité. | Adopter les comportements adéquats permettraient d'atteindre un objectif simple, celui de la joie de vivre. Limiter sa consommation offrirait à nos enfants un espace débarrassé des nuisances de la voiture, loin de la surconsommation et purifié de la publicité. | ||
− | == | + | ===Vers une société plus conviviale=== |
''«La liberté et l’équité resteront lettres mortes dans une société organisée autour de l’automobile et de l’école, qui met l’économie au centre de la vie sociale. Pour en finir avec les pénuries cycliques nées de l’avarice, de l’incompétence et des dégâts causés par la croissance économique, il convient de réduire l’économie formelle et de permettre le développement de sphères de subsistance autonomes. En remettant la politique et l’éthique, auxquelles l’activité économique doit être soumise, au centre de la vie sociale, on remplacera l’obsession de la croissance économique par une société conviviale qui garantira à chacun le libre accès aux outils de la communauté dans le respect de la liberté des autres.»'' | ''«La liberté et l’équité resteront lettres mortes dans une société organisée autour de l’automobile et de l’école, qui met l’économie au centre de la vie sociale. Pour en finir avec les pénuries cycliques nées de l’avarice, de l’incompétence et des dégâts causés par la croissance économique, il convient de réduire l’économie formelle et de permettre le développement de sphères de subsistance autonomes. En remettant la politique et l’éthique, auxquelles l’activité économique doit être soumise, au centre de la vie sociale, on remplacera l’obsession de la croissance économique par une société conviviale qui garantira à chacun le libre accès aux outils de la communauté dans le respect de la liberté des autres.»'' | ||
− | Extrait du Manifeste souscrit le 5 décembre 2007 par des participants au colloque "La convivencialidad en la era de los sistemas", organisé à Cuernavaca (Mexique) en l’honneur d’Ivan Illich à l’occasion du cinquième anniversaire de sa mort. | + | Extrait du Manifeste souscrit le 5 décembre 2007 par des participants au colloque "La convivencialidad en la era de los sistemas", organisé à Cuernavaca (Mexique) en l’honneur d’Ivan Illich à l’occasion du cinquième anniversaire de sa mort. |
+ | Le mouvement Bien-Vivre (''Buen vivir'', qui a émergé en Amérique du Sud, correspond à cette même prise de conscience, adaptée à la culture locale (où la modernité et les technologies n'ont pas encore pris le dessus sur les pratiques plus traditionnelle). | ||
+ | « Ce concept, d’abord porté par les mouvements indigènes et écologistes en Équateur ainsi que par d’autres organisations sociales, a été repris par le gouvernement de Rafael Correa (Equateur), notamment pour rebaptiser le plan de développement, le « Plan National pour le Buen Vivir », rappelle Alberto Acosta est le théoricien du Buen vivir<ref>Dans l'article [http://www.lesarkophage.com/f/index.php?sp=textes&zoom=15&PHPSESSID=e78e3dea5304fbc5a9d7ab3f8f75256d ''Le buen vivir contre le bien-être''], paru dans le Sarkophage.<ref/>. C’est un concept qui est une traduction métisse du ''Sumak Kawsay'' venant des différentes cultures indigènes, surtout andines. Mais il reprend aussi des propositions nées en Europe dans les années 1960 comme la critique du productivisme, du développement, etc. On retrouve ce concept de Buen Vivir en Bolivie avec le Sumak Qamaña sur lequel s’appuie Evo Morales. L’enjeu avec le Buen Vivir n’est pas simplement une production croissante et permanente de biens matériels, mais la satisfaction des besoins fondamentaux des êtres humains, en vivant en harmonie avec la nature. Partant, le Buen Vivir a une transcendance plus grande que la seule satisfaction des besoins et l’accès aux services et biens matériels. » | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ==Notes et références== | ||
'''Sites de référence:''' | '''Sites de référence:''' | ||
http://www.decroissance.org/ | http://www.decroissance.org/ | ||
http://www.bien-vivre.org/ | http://www.bien-vivre.org/ | ||
− | + | ||
+ | <References/> |
Version du 28 août 2013 à 20:56
Rien ne sert de courir, il faut partir à temps, nous dit la fable de La Fontaine Le lièvre et de la tortue Cette maxime reste d'actualité, d'autant plus que l'arrivée des technologies modernes ont considérablement accéléré notre rythme de vie : pétrole, nucléaire, électricité, téléphone portable, ordinateurs ont décuplé nos capacités de bouger, de produire, de consommer. Ce rythme de vie trépidant, cette dictature de l'immédiat, provoque stress et nervosité chez la majorité des gens. Cela épuise aussi notre planète... A partir des années 70, les premières sonnettes d'alarme ont commencé à retentir:
« Les ressources sont limitées! »
« La pollution est excessive! »
« Il faut mettre un frein! »
C'est ainsi qu'est apparu l'apologie de la lenteur : plutôt que de courir après la petite aiguille, divers mouvements nous invitent à reconsidérer notre rapport au temps, considérablement modifié par la modernité. Pour être heureux, pour gagner sa vie, faut-il vraiment s'agiter en tout sens ? Pas forcément assurent les promoteurs d'une vie plus douce, à l'écoute des rythmes de la nature.
Sommaire
Pour vivre heureux, vivons lentement!
Ils ont jeté leur montre. Les acteurs du mouvement Slow Living ont choisi une vie sans pression et érigé la lenteur en valeur philosophique, et ils sont de plus en plus nombreux à décrocher du "fast" (rapide). La lenteur est souvent associée à des valeurs négatives : la maladresse, le désintérêt, l'ennui, la faible productivité... Or, on l'oublie souvent, cette attitude peut refléter une allure tranquille, posée, décontractée. Les décisions importantes ne doivent pas être pris au hasard, sous l'impulsion, nous le savons tous. De même, faire plusieurs activités à la fois dans la rapidité peut être parfaitement contre-productif... Inversement, l'inactivité n'est pas toujours synonyme de vide et de perte de temps. L'attitude contemplative nous intègre à notre environnement et permet parfois l'apparition de brillantes idées. Le mouvement Slow Living souhaite restaurer notre capacité à nous connecter à notre horloge interne dans un seul but : profiter de l'instant présent (le Graal du bonheur pour de nombreuses philosophies).
Le mouvement Slow a des racines en Italie, où a émergé le mouvement Slow Food (par opposition au fast food). Les motivations des uns et des autres à rejoindre ce mode de vie diffèrent. Pour certains c'est une partie importante de leur quête spirituelle, pour d'autres il s'agit surtout de préserver sa santé ou d'avoir plus de temps pour l'éducation de ses enfants. Enfin, nombreux considère cela comme une pratique de l'écologie incarnée au quotidien : prendre son temps pour aller à pied au marché, pour cuisiner, pour partager un repas, c'est moins coûteux pour la planète que de passer au MacDrive.
Le mouvement Slow s'étend donc à de nombreux secteurs de la vie quotidienne :
- Slow Food (l'alimentation)
- Slow Money (l'investissement durable)
- Cittaslow, ou Slow Cities (le mouvement des villes lentes)
- Slow design (la décoration)
- Slow Media (l'information)
- Slow Parenting (l'éducation)
- Slow Sex
- Slow Fashion/ Slow Clothing (la mode et l'habillement)
- Slow Gardening (le jardinage)
- Slow Art (les arts)
- Slow Travel (les voyages)
La sobriété heureuse
La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ». Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques.
Ce concept n'est pas nouveau.On peut trouver l'origine de la simplicité volontaire chez les différentes formes d'ascétisme grecques et orientales, ces dernières étaient surtout motivées par une philosophie mystique. C'est donc plutôt chez les stoïciens, les cyniques, et surtout chez Épicure qu'ont peut voir la réelle apparition du concept de simplicité volontaire.
En effet, Épicure procède à une critique approfondie des besoins qui ressemble fort à celle proposée par la simplicité volontaire. Sa pensée, ainsi que celle des cyniques, nous invite à discerner le nécessaire du superflu, le naturel de l'artificiel, et à un retour vers la simplicité.
Plus près de nous, les communautés monastiques furent les premières organisations de vie à choisir volontairement la frugalité et à pratiquer l'autosuffisance.Voir aussi le chapitre Les communautés intentionnelles.
Source : Wikipédia.
Pour un usage approprié des technologies
Le mouvement de la décroissance fait partie de ces mouvements qui nous invite à ralentir. Il ne s'agit pas d'une décroissance du développement humain, mais une décroissance de la consommation et de la production. L'objectif, là encore, reste l'amélioration de la qualité de vie à travers la promotion d'une société durable.
Consommer moins ne signifie pas se serrer totalement la ceinture mais organiser intelligemment l'usage approprié des ressources. Nous vivrions dès lors dans une société conviviale et sereine, nous aurions une alimentation équilibrée, nous évoluerions dans un environnement sain, nous serions en bonne santé, et nous pourrions combattre les inégalités.
Pour vivre dans cette société, il faut tout de même que nous acceptions des règles du jeu, certaines normes, des mesures réglementaires notamment fiscales et environnementales. Pour inverser la tendance, il faudrait aussi réduire notre dépendance aux produits qui détruisent la planète. Ce sont des engagements nécessaires pour passer à une société vraiment durable.
Adopter les comportements adéquats permettraient d'atteindre un objectif simple, celui de la joie de vivre. Limiter sa consommation offrirait à nos enfants un espace débarrassé des nuisances de la voiture, loin de la surconsommation et purifié de la publicité.
Vers une société plus conviviale
«La liberté et l’équité resteront lettres mortes dans une société organisée autour de l’automobile et de l’école, qui met l’économie au centre de la vie sociale. Pour en finir avec les pénuries cycliques nées de l’avarice, de l’incompétence et des dégâts causés par la croissance économique, il convient de réduire l’économie formelle et de permettre le développement de sphères de subsistance autonomes. En remettant la politique et l’éthique, auxquelles l’activité économique doit être soumise, au centre de la vie sociale, on remplacera l’obsession de la croissance économique par une société conviviale qui garantira à chacun le libre accès aux outils de la communauté dans le respect de la liberté des autres.»
Extrait du Manifeste souscrit le 5 décembre 2007 par des participants au colloque "La convivencialidad en la era de los sistemas", organisé à Cuernavaca (Mexique) en l’honneur d’Ivan Illich à l’occasion du cinquième anniversaire de sa mort.
Le mouvement Bien-Vivre (Buen vivir, qui a émergé en Amérique du Sud, correspond à cette même prise de conscience, adaptée à la culture locale (où la modernité et les technologies n'ont pas encore pris le dessus sur les pratiques plus traditionnelle).
« Ce concept, d’abord porté par les mouvements indigènes et écologistes en Équateur ainsi que par d’autres organisations sociales, a été repris par le gouvernement de Rafael Correa (Equateur), notamment pour rebaptiser le plan de développement, le « Plan National pour le Buen Vivir », rappelle Alberto Acosta est le théoricien du Buen vivir<ref>Dans l'article Le buen vivir contre le bien-être, paru dans le Sarkophage.Erreur de référence : La balise ouvrante <ref>
est mal formée ou a un mauvais nom.. C’est un concept qui est une traduction métisse du Sumak Kawsay venant des différentes cultures indigènes, surtout andines. Mais il reprend aussi des propositions nées en Europe dans les années 1960 comme la critique du productivisme, du développement, etc. On retrouve ce concept de Buen Vivir en Bolivie avec le Sumak Qamaña sur lequel s’appuie Evo Morales. L’enjeu avec le Buen Vivir n’est pas simplement une production croissante et permanente de biens matériels, mais la satisfaction des besoins fondamentaux des êtres humains, en vivant en harmonie avec la nature. Partant, le Buen Vivir a une transcendance plus grande que la seule satisfaction des besoins et l’accès aux services et biens matériels. »
Notes et références
Sites de référence: http://www.decroissance.org/ http://www.bien-vivre.org/