Discussion:Comment contribuer / participer ? : Différence entre versions
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
[[Utilisateur:TB-assist-PrD|Pryska pour Théo]] ([[Discussion utilisateur:TB-assist-PrD|discussion]]) | [[Utilisateur:TB-assist-PrD|Pryska pour Théo]] ([[Discussion utilisateur:TB-assist-PrD|discussion]]) | ||
− | Extrait du livret : | + | Extrait du livret à inclure éventuellement : |
" | " | ||
Qui peut participer et comment ? | Qui peut participer et comment ? |
Version actuelle datée du 31 août 2013 à 10:44
theo souhaite reprendre ce texte Pryska pour Théo (discussion)
Extrait du livret à inclure éventuellement : " Qui peut participer et comment ? Avec le temps, on a développé des mécanismes d’intégration et d'accompagnement des nouveaux arrivants, afin que chaque personne ait toutes ses chances de trouver sa place dans les divers pôles de cohabitation et de coopération et d’évoluer sur son chemin personnel. Il y a 3 options, en fonction de la situation de chacun. 1- Placer & habiter 2- Placer des fonds pour soutenir 3- Habiter dans un Ecopol
1. Placer & habiter Placer ses fonds et habiter, c’est la formule la plus en phase avec les valeurs et l’esprit des coopératives. Les logements sont attribués en priorité aux personnes qui apportent des fonds propres (sous forme d'acquisition de parts sociales, forme de placement éthique). Concrètement, pour la valeur totale de chaque logement, la coopérative a besoin d'environ 20% de fonds propres. Vous acquérez des parts sociales à hauteur de ces 20%, et les récupérez si vous quittez votre logement. Parfois, on peut réduire ces fonds à 15% voire 10%, si on peut trouver des aides fédérales ou des cautionnements.
2. Placer des fonds pour soutenir Choisir d'acheter des parts sociales de la Coopérative Bâtir Groupé, c'est soutenir la réalisation de lieux de vie au label Ecopol, sans pour autant spéculer. L’immobilier (terrain + maison) garantit la stabilité financière du placement. Le rendement prévu est de 3% à 4% par an, ce qui est assez courant dans le domaine des coopératives d'habitations. Les comptes de la Coopérative sont audités par une fiduciaire (contrôle externe). En acquérant pour au moins 10'000.- chf de parts sociales (idéalement plutôt 50'000.- à 100'000.- chf) , vous aidez à démarrer de nouvelles constructions ou rénovations. Tout détenteur de parts peut demander à récupérer son argent, moyennant délai d'un an en moyenne. Vous avez des fonds et souhaitez les placer utilement ? Contactez le 076 376 97 76 ou info@batirgroupe.org.
3. Habiter dans un Ecopol Dès qu'il y a des placements qui sont effectués par des gens qui ne veulent pas habiter mais seulement soutenir l'esprit Ecopol, on peut proposer des logements à des personnes qui n'ont pas de fonds propres, ce qui favorise la mixité des situations financières des co-habitants. On commence par conclure un contrat de bail à durée déterminée, de 6 à 12 mois. C'est un essai, pour s'apprivoiser mutuellement avant de s'engager durablement. Dans une deuxième étape, on établi un contrat de bail à durée illimitée. Si un-e habitant-e veux partir temporairement (par exemple voyage d'un an) et retrouver son logement à son retour, c'est possible. Pendant la vacance, ce sont les habitants qui réattribuent le logement. C'est cette formule d'attribution par cooptation et en 2 étapes qui fait la différence avec d'autres coopératives d'habitations ou résidences-services en propriété privée. Elle permet que les voisins soient choisis et non pas subis, ce qui favorise la dynamique d'apprentissage de l'écologie communautaire, tout en préservant la sphère privée.
Le mot de la fin ? Difficile de comprendre Ecopol sans l’avoir vécu ! C'est pour ça que Smala propose des expériences sur mesure, d’une soirée, d’un week-end, d’une semaine, d’un mois, et des vacances dans des écovillages plus grands...
Dans une coopérative, il y a un seul type de statut et deux types de situation: les coopératives d’habitation dites d’intérêt public, qui doivent remplir les critères de la Confédération pour pouvoir bénéficier de cautionnements et de prêts qui font qu’ils n’ont besoin que de 10% de fonds propres et non 20%, donc il faut que les futurs locataires soient sociétaires, mais il suffit qu’ils payent une part sociale à 200 ou 1000 francs et n’ont pas besoin d’apporter 100’000 francs de fonds propres ou 50’000, et ce critère-là est suffisant, il suffit que tous les habitants soient sociétaires à raison d’une part. Et dans les modèles économiques pour démarrer le projet, il y a les coopératives où il y a des investisseurs ou placeurs qui sont séparés des locataires et vont toucher un rendement annuel basé sur l’équivalent des 20% de fonds propres payés par les futurs habitants sous forme de loyer. Par exemple, un habitant, au lieu de payer 4.5 ou 5% sur les 80% d’hypothèque, il va payer 4.5 ou 5% sur les 100%. Et sur les 100%, 80% de ces 4.5 ou 5% annuels vont aller à la banque via la coopérative, et les 20% restants iront à ceux qui ont placé. Les autres, la bande de copains ou les anciens squatteurs qui veulent transformer leur squat en logement coopératif et le racheter, mettent chacun des fonds propres au pro-rata de leurs mètres carrés, deviennent tous copropriétaires avec des parts sociales correspondant aux mètres carrés utilisés personnellement et peuvent décider que leur coopérative ne gèrera que cette maison-là et n’aura pas pour ambition d’acheter d’autres maisons. De ce fait, chaque fois qu’on aura diminué un peu l’hypothèque, vu que la banque nous y contraint, on va baisser le loyer en fonction. Donc il y a des situations avec des gens qui ont des parts sociales d’une coopérative où ils ont, par exemple, 50’000 francs de parts sociales, la coopérative n’ayant qu’une seule maison - j’en connais par exemple à [Lovatan?] ou un peu partout - et en même temps que cette coopérative amortit, le loyer baisse, donc ils ont par exemple un 8 pièces et payent 400.- par mois, cela existe."
--Tducret (discussion) 30 août 2013 à 12:20 (CEST)