Les villes écologiques : Différence entre versions
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Jacques Attali, dans le rapport de la "Commission pour la libération de la croissance française", préconise de créer 10 écopolis de 50 000 habitants en France<ref>« Créer dix «Ecopolis» de 50 000 habitants », [http://www.lefigaro.fr/economie/2008/01/19/04001-20080119ARTFIG00164-creer-dix-ecopolis-de-habitants.php www.lefigaro.fr]</ref>. En 2008, via cette commission qui propose des solutions pour répondre aux défis de l'humanité, il écrit ''« Le moment est venu pour la France de construire des quartiers ou des villes d'un genre nouveau, véritables laboratoires de la vie humaine avec un souci permanent d'équilibre financier, écologique, technologique et social. »'' Ces 50 000 habitants trouveront là leur emploi et leur logement dans un cadre où la mixité sociale sera une priorité, au même titre que les énergies renouvelables (éoliennes et solaires), les espaces urbains durables, etc. | Jacques Attali, dans le rapport de la "Commission pour la libération de la croissance française", préconise de créer 10 écopolis de 50 000 habitants en France<ref>« Créer dix «Ecopolis» de 50 000 habitants », [http://www.lefigaro.fr/economie/2008/01/19/04001-20080119ARTFIG00164-creer-dix-ecopolis-de-habitants.php www.lefigaro.fr]</ref>. En 2008, via cette commission qui propose des solutions pour répondre aux défis de l'humanité, il écrit ''« Le moment est venu pour la France de construire des quartiers ou des villes d'un genre nouveau, véritables laboratoires de la vie humaine avec un souci permanent d'équilibre financier, écologique, technologique et social. »'' Ces 50 000 habitants trouveront là leur emploi et leur logement dans un cadre où la mixité sociale sera une priorité, au même titre que les énergies renouvelables (éoliennes et solaires), les espaces urbains durables, etc. | ||
Version du 11 janvier 2014 à 19:46
écoville, pôle, Auroville, Masdar, Curitiba, Lausanne, Ecopolis, Jacques Attali, projet, capitalisme, urbanisme, dimension écologique, pollution zéro, mixité, énergies renouvelables, multinationales.
Le principe de créer des écovilles ou « villes écologiques » est dans l'ère du temps.
Pour la création d'une écoville il est souvent admis de garder ce qui existe et d'investir dans les infrastructures afin de faire évoluer ces environnements dits « inertes » du fait des nombreux freins. Parmi ces freins, nous pouvons citer les plans urbains déjà établis et pas toujours cohérents, un contexte de propriété privée, ou encore un environnement capitaliste. Ainsi, des villes industrialisées ont tenté d'adopter progressivement des pratiques écologiques plus poussées que la moyenne (au niveau du transport, du traitement des déchets ou autre). Parmi ces villes, il y a celle de Curitiba (Brésil), de Lausanne (Suisse, coordinatrice du réseau) et d'Auroville, qui peut être considérée comme la seule écoville vraiment peu polluante.
Partir de l'existant pour le transformer radicalement n'est pas si facile, c'est pourquoi certaines écovilles en projet sont envisagées ex nihilo. L'idée de construire des villes à partir de rien (« from scratch ») n'est certes pas nouvelle. On l'a déjà vue à l’œuvre pour la construction de capitales comme Brasilia (Brésil) ou de Naypyidaw (Birmanie). La nouveauté réside dans la prise en compte, désormais, de la dimension écologique, appliquée à l'urbanisme.
L'exemple de Masdar
Masdar est une ville en construction dans le Golfe Persique dans l'émirat d'Abu Dhabi. Elle compte atteindre 50 000 habitants en 2020 et fait office de ville énergétique modèle. Ses objectifs sont notamment une pollution dite zéro et une production d'électricité 100% renouvelable (comme le solaire). Initiée selon les grands principes du management, les dimensions humanistes et spirituelles sont largement mises de côté. D'ailleurs, de grandes multinationales comme Toyota la sponsorisent en y apportant leur technologie et leurs moyens. Comme Brasilia dans les années 1960 au Brésil, ou Washington DC au XVIIIe siècle aux États-Unis, Masdar est une ville qui émerge de rien. 3 000 ouvriers sont sur le terrain, pour un budget global officiel de 22 milliards de dollars.
L'idée des "écopolis"
Jacques Attali, dans le rapport de la "Commission pour la libération de la croissance française", préconise de créer 10 écopolis de 50 000 habitants en France[1]. En 2008, via cette commission qui propose des solutions pour répondre aux défis de l'humanité, il écrit « Le moment est venu pour la France de construire des quartiers ou des villes d'un genre nouveau, véritables laboratoires de la vie humaine avec un souci permanent d'équilibre financier, écologique, technologique et social. » Ces 50 000 habitants trouveront là leur emploi et leur logement dans un cadre où la mixité sociale sera une priorité, au même titre que les énergies renouvelables (éoliennes et solaires), les espaces urbains durables, etc.
Ceci montre à quel point l'initiative d'Ecopol, qui s'inscrit dans la logique de construction ex-nihilo, n'est pas isolée. Ecopol fait partie d'une vision partagée par des politiciens progressistes, par des entreprises innovantes et par les citoyens du monde. La taille d'un tel pôle d'écologie communautaire pourrait osciller entre celle d'un écoquartier (dans les zones disposant de peu d'espaces constructibles comme en Suisse) et celle d'une ville de 20 000 habitants (dans des régions aux possibilités plus vastes comme au Brésil).
Notes et références
- ↑ « Créer dix «Ecopolis» de 50 000 habitants », www.lefigaro.fr