ECulture & netizenship : kesako ? : Différence entre versions

De Wiki ECOPOL
Ligne 57 : Ligne 57 :
 
Plus récemment, des objets plus surprenants viennent rejoindre cette classe de biens, tels que la place disponible pour de nouveaux satellites en orbite géostationnaire ; celle-ci étant maintenant encombrée d'épaves de satellites hors d'usage et de débris, on demande aux opérateurs de garer leurs satellites en fin de vie sur une orbite de rebut.
 
Plus récemment, des objets plus surprenants viennent rejoindre cette classe de biens, tels que la place disponible pour de nouveaux satellites en orbite géostationnaire ; celle-ci étant maintenant encombrée d'épaves de satellites hors d'usage et de débris, on demande aux opérateurs de garer leurs satellites en fin de vie sur une orbite de rebut.
  
 +
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_commun Adapté de Wikipedia ]
 +
 +
Lire aussi [http://www.2100.org/conf_queau1.html Le bien commun dans la société de l'Information], de Philippe Quéau.
  
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_commun Adapté de Wikipedia ]
 
 
-----
 
-----
  

Version du 4 septembre 2010 à 18:08

Corps de l'article

NB : mise en page sous forme d'encarts pour les paragraphes netizenship, eculture et ecosystème

Numérique = nouvel environnement global

L'eCulture s'immisce dans toutes nos pratiques, grâce à son principal outil : Internet. En occident, l'ordinateur fait maintenant partie du quotidien de beaucoup d'entre nous. A ce titre, non seulement nous sommes tous des citoyens de nos propres états, mais en plus nous sommes tous des netizens. Qui en parle ? En ce début de millénaire les médias évoquent abondamment le développement durable, la responsabilité sociale des entreprises, la bonne gouvernance. Les préoccupations les plus brûlantes sont notamment le respect des minorités et des espèces animales ou végétales en voie d'extinction, l'adoption des énergies renouvelables, la qualité des conditions de travail, la non-discrimination, le droit à des services de base pour tous (alimentation, eau, air), l'écologie dans le domaine industriel, le commerce équitable, etc. La citoyenneté numérique fait partie intégrante de ces enjeux. Plus encore, cet ouvrage suggère que le numérique devient le fil rouge des enjeux citoyens au travail, en famille ou à l'école. Internet peut faciliter nos pratiques dans tous les domaines : recherche, éducation, commerce, protection de la nature... Cette nouvelle culture contribue fortement à faire sauter les verrous des querelles anciennes qui brident la coopération sociale.

Pourtant les outils numériques évoluent tellement vite qu'ils peuvent faire peur ou être simplement démotivants. A quoi bon se mettre à jour si tout est différent le lendemain ? Pourquoi s'aventurer dans ce Far West  ? Qui ne s'est jamais senti impuissant et un peu bête face à de satanées machines ? Qui n'a jamais perdu des fichiers importants ? Qui n'a jamais transféré à ses contacts un courriel de demande d'aide reçu d'un autre internaute, découvrant ensuite que c'était un canular ou un virus, propagé à l'insu de son plein gré ? Ah l'erreur, la bourde ! Aussi malpropre que de faire tomber un déchet en plastique dans une rivière !

Doit-on se sentir coupables face à nos comportements maladroits ? Pas du tout ! Car ces maladresses ne sont qu'une étape, personnelle et collective. Pourquoi ne pas prendre cela comme un défi ? Le défi d'une évolution vers plus d'habileté dans nos pratiques en société. Essayons de voir les choses ainsi : le monde n'est pas malade, il enfante. Cet ouvrage donne des pistes pour expliquer pourquoi et comment accompagner cette transition, comment favoriser l'accouchement d'une société plus durable en mettant plus de conscience dans la (techno)science. Il donne quelques outils pour mieux faire votre part d'actes citoyens, en connaissance de cause. Notre seul parti pris : se concentrer sur des faits le plus objectivement possible, au service de l'intérêt des générations futures. C'est un message d'espoir. Concrètement, espérons que demain l'éducation au civisme intégrera aussi les enjeux du civisme dans ce nouvel espace citoyen qu'est Internet.


eCulture = comportements et pratiques dans le monde numérique

L'expression eCulture désigne les comportements et pratiques dans un écosystème numérique, tant au niveau individuel que collectif. Par exemple la manière de traiter les courriels, de partager des informations sur le web, de gérer la formation à distance, d'animer une communauté virtuelle... L'eCulture est un domaine transdisciplinaire, à cheval entre plusieurs sciences sociales et techniques.

Sémantiquement, eCulture est le condensé de « culture de la communication par voie numérique ». Le "e" symbolise l'électronique numérique, comme dans eCommerce, ePortfolio...

En matière d'orthographe, la tendance croissante est à l'usage de eCulture plutôt que e-culture, ePortfolio plutôt que e-portfolio, bien qu'on utilise plus e-Commerce que eCommerce...

Domaines d'usage : on utilise le terme eCulture tant dans les arts que dans l'économie, la science et la politique. Il existe diverses notions qui regroupent ce même paradigme, telle que l'ère numérique, le monde digital, la société de l'Information, l'infosphère ou encore la cyberculture.


Netizenship = citoyenneté dans le monde numérique Le terme Netizen a été utilisé dès les années 1990 pour parler des citoyens d'Internet. Il est issu de la contraction de Net (le réseau, Internet) et de citizen (citoyen). Quand on parle de [politique], on fait référence à la vie de la cité. Aussi, netizenship évoque la "vie de la cité à l'ère du numérique". Le mot politique est trop souvent associé aux affaires politiciennes, notamment de malversations, qui ternissent l'image des élus et perturbe le bon fonctionnement des institutions. Or, on peut aborder sous l'angle citoyen dans tout acte de relation sociale, pas uniquement le fait de voter. Par exemple :

  • notre consommation (nos choix de produits sont des actes politiques)
  • nos relations avec nos voisins (dynamiques communautaires)
  • notre relation avec la nature (animaux, plantes)
  • nos principes de base (règles en famille, à l'école, au travail).

Écosystèmes = ensemble des vies interconnectées.


Écosystème = ensemble formé par une association ou communauté d'êtres vivants, qui interagissent. Par exemple l'écosystème d'un lac c'est la faune et la flore du lac : elles sont influencées par les minéraux au fond, les bateaux au-dessus, les rivières qui alimentent le lac, les rejets de produits d'usines et d'engrais dans les sols aux alentours, bref... un ensemble vivant. Idem pour Internet.



Bien commun = base pour tous

Le bien commun est un bien accessible à tous les membres d'une communauté ; chacun peut l'employer ou le consommer sans que les autres membres puissent l'en empêcher, chacun peut l'endommager ; le bien commun est limité en quantité.

L'eau, l'air, la diversité des espèces vivantes sont en général considérés comme des biens communs. C'est souvent le cas pour l'éducation, la santé, l'environnement, voire l'énergie (mais là se pose le problème d'éviter le gaspillage).

Les logiciels, les médicaments, les gènes, les semences agricoles font l'objet d'une lutte entre ceux qui voudraient en faire des biens communs universels et ceux qui tentent de se les approprier notamment à travers l'extension du domaine des brevets (brevets logiciels, brevets sur le vivant).

Plus récemment, des objets plus surprenants viennent rejoindre cette classe de biens, tels que la place disponible pour de nouveaux satellites en orbite géostationnaire ; celle-ci étant maintenant encombrée d'épaves de satellites hors d'usage et de débris, on demande aux opérateurs de garer leurs satellites en fin de vie sur une orbite de rebut.

Adapté de Wikipedia

Lire aussi Le bien commun dans la société de l'Information, de Philippe Quéau.


Article connexe : biosphère et noosphère




Citations diverses (en option)

"Le monde n'est pas malade, il enfante." Xavier Sallantin, inspiré par Teilhard de Chardin.

Encart-s (en option)

Avis aux francophones. On peut traduire Netizen en français par netoyen, ce qui donne netoyenneté pour netizenship. Ou par citoilien, Ces francisations sont très peu utilisées. Aussi, si l'essentiel des termes et des notions clés de cet ouvrage sont en français, le terme netizen est l'exception qui confirme la règle.

Iconographie (en option)

A mettre en grand avec mention source, demander à bernard bosson de détourer le noir et passer en transparent, ou faire directement ou demander à raph

http://www.manager-leader.fr/Image/accueil_2/deux_cerveaux_hbr.jpg

prévoir de demander autorisation d'usage si nécessaire

Reste à faire

Non disponible pour le moment

Titres et intros alternatives

eCulture & netizenship ?


Sources (en option)

A mettre aussi directement dans les titres des paragraphes http://fr.wikipedia.org/wiki/Netizen http://fr.wikipedia.org/wiki/Eculture http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me


Autres documents pour usages complémentaires (en option)

Non disponible pour le moment