Les deux grandes inversions : Différence entre versions
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'''La seconde inversion''' : on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées. Pétrole illimité, eau potable illimitée, air pur illimité, capacités des hommes illimitées… Mais soudainement, on s’est heurté à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. Certes, il reste de nombreux espaces à explorer. Mais nos ressources naturelles et nos territoires, qui paraissaient illimités, sont en fait très limités. Ce fait est désormais largement accepté par la communauté scientifique et est à la base du concept de développement durable. | '''La seconde inversion''' : on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées. Pétrole illimité, eau potable illimitée, air pur illimité, capacités des hommes illimitées… Mais soudainement, on s’est heurté à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. Certes, il reste de nombreux espaces à explorer. Mais nos ressources naturelles et nos territoires, qui paraissaient illimités, sont en fait très limités. Ce fait est désormais largement accepté par la communauté scientifique et est à la base du concept de développement durable. | ||
− | Cette inversion des paradigmes, | + | Cette inversion des paradigmes, bouleversement global qui entraîne à sa suite le mode de fonctionnement de notre société, ses habitudes, ses croyances et ses aspirations, s’est déroulée avec notre entrée dans l’ère numérique. Nous avons face à face un monde matériel fini et fragile, et un monde d’information immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La noosphère devient plus dense, la biosphère toujours plus fragile. |
Comment articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment réconcilier immatériel et matériel ? Nous tentons de sortir de l’ère industrielle, de ses gaspillages, de sa volonté aveugle de toute puissance et nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, donc potentiellement plus dangereux. C'est aussi une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour le bien commun. | Comment articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment réconcilier immatériel et matériel ? Nous tentons de sortir de l’ère industrielle, de ses gaspillages, de sa volonté aveugle de toute puissance et nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, donc potentiellement plus dangereux. C'est aussi une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour le bien commun. |
Version du 5 septembre 2010 à 21:22
Sommaire
Reste à faire
Raph explicite lien avec informatique et citoyennete
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Corps de l'article
Un paradigme est un ensemble de principes qui fonde une époque. C’est un véritable étalon duquel découlent toutes les valeurs d’une civilisation. Dans l’histoire de l’humanité, nous avons assisté à deux grandes inversions :
La première inversion : alors que le partage du savoir était limité par la matière, il est devenu illimité, grâce à l’électronique qui permet de le copier pour un coût proche de 0 (par unité).
La seconde inversion : on croyait que les ressources naturelles étaient illimitées. Pétrole illimité, eau potable illimitée, air pur illimité, capacités des hommes illimitées… Mais soudainement, on s’est heurté à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. Certes, il reste de nombreux espaces à explorer. Mais nos ressources naturelles et nos territoires, qui paraissaient illimités, sont en fait très limités. Ce fait est désormais largement accepté par la communauté scientifique et est à la base du concept de développement durable.
Cette inversion des paradigmes, bouleversement global qui entraîne à sa suite le mode de fonctionnement de notre société, ses habitudes, ses croyances et ses aspirations, s’est déroulée avec notre entrée dans l’ère numérique. Nous avons face à face un monde matériel fini et fragile, et un monde d’information immatériel, illimité et potentiellement tout-puissant. La noosphère devient plus dense, la biosphère toujours plus fragile.
Comment articuler harmonieusement ces deux composantes ? Comment mettre la noosphère au service de la biosphère ? Comment réconcilier immatériel et matériel ? Nous tentons de sortir de l’ère industrielle, de ses gaspillages, de sa volonté aveugle de toute puissance et nous disposons d’un outil immatériel bien plus puissant encore, donc potentiellement plus dangereux. C'est aussi une opportunité de tendre vers plus d'efficacité, de réaliser une prise de conscience bénéfique pour l’avenir de la Terre et des hommes ; et réintroduire les notions de durabilité, de spiritualité et d’éveil dans nos consciences, pour le bien commun.
Générique
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Dominant
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Citoyen
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Citations diverses (en option)
"le monde produit aujourd'hui autant de données en deux jours qu'entre l'aube de la civilisation et 2003". Eric Schmidt
"Le temps du monde fini commence." Albert Jacquard
Encart-s (en option)
Le saviez-vous ?
[enregistrement audio: autre inversion]
Iconographie (en option)
http://www.partipourladecroissance.net/wp-content/uploads/2010/05/Image-2.png
http://www.lewagges.fr/rubrique/mondefini.JPG
Sources (en option)
http://www.readwriteweb.com/archives/google_ceo_schmidt_people_arent_ready_for_the_tech.php
http://www.ac-grenoble.fr/occe26/peda/jacquard.htm
Autres documents pour usages complémentaires (en option)
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