L'origine des idées : Différence entre versions
(Aucune différence)
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Version du 24 janvier 2011 à 15:29
Il est possible que vous trouviez dans ce livre des informations qui vous fassent dire: "Oh quelle bonne idée, quelle créativité incroyable, comment est-il possible d'inventer des choses comme ça?". Eh bien, la question mérite d'être justement posée. En fait, le principe fondamental qui émerge depuis plus de 25 ans à travers le mouvement dit de la culture libre, c'est le principe de la découverte plutôt que de l'invention. Lorsque que l'on souhaite trouver l'origine d'une idée, d'un mode de fonctionnement, d'un processus, d'une pratique, d'une manière de faire, d'un art, on part du principe qu'il y a une personne à l'origine. Si on remonte à celui qui a inspiré, celui qui a inspiré, celui qui a inspiré, etc., on arrive souvent à cette expression: "celui qui a inventé tout ça, c'était l'homme des cavernes". Car effectivement, il est plus sain pour le cœur et l'esprit de partir du principe que nous n'avons pas d'idées qui viennent de nous, mais que nous les humains, et tout forme de vie sur Terre, ne sommes que le produit et le vecteur d'une dynamique de négociation. Nous négocions avec d'autres formes de vies et empruntons des codes, des informations, des modes d'emploi, des processus, pour les associer et en faire quelque chose d'un tout petit peu différent.
C'est pour ça que dans ce livre, il n'est pas question de nouveauté mais plutôt de dynamiques émergentes, d'anciens et de nouveaux paradigmes, de degré d'innovation et donc, toutes ces petites nuances font une différences fondamentale. Enfin, il est à préciser que toutes les sources ne sont pas toujours disponibles car on ne connait pas toujours celui qui nous a inspiré, mais que dans la mesure du possible, elles seront mentionnées dans la plateforme web communautaire permettant de prolonger ce livre. A noter aussi, cette approche en nuances permet d'éviter le sentiment de se faire voler les idées, et donc, d' être dans un esprit de partage et d'amélioration participative plutôt que dans un esprit de contrôle et de sentiment d'esprit incompris. Par contre, il est possible que le degré d'innovation soit fort, à l'image d'Alvin Tofler qui tient depuis plus de 30 ans le haut du pavé avec ces livres présentant les mécanismes sociaux et économiques émergents et à venir, en faisant toujours mouche avec un degré de précision impressionnant. Malgré tout, même lui s'est fait refuser ses premiers projets de livres parce que le degré d'innovation était tel (souvent 35% d'éléments nouveaux est la limite considérée comme supportable par les éditeurs), qu'il s'est fait refusé ses premières publications telles que le "Choc du futur". Aussi, si vous êtes également un peu secoués et que le degré de nouveauté vous semble trop fort, il peut être préférable pour vous de commencer par vous renseigner individuellement sur chacune des informations proposées. Ainsi, vous réaliserez à quel point la proposition d'Ecopol est avant tout et essentiellement un assemblage le plus digeste possible de modes de fonctionnement déjà existants, bien qu'encore peu connus et peu répandus dans nos pratiques quotidiennes. Il est donc tout à fait cohérent d'imaginer qu'Ecopol ne soit pas un simple rêve sur papier mais bien une réalité dans laquelle de nombreuses personnes peuvent se reconnaitre, se réaliser et s'accomplir.