Comportements citoyens et netoyens : Différence entre versions
(→Version PDF et imprimée) |
(→Version PDF et imprimée) |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
Voici une histoire qui montre que la réalité dépasse souvent la fiction: | Voici une histoire qui montre que la réalité dépasse souvent la fiction: | ||
− | [[Fichier:cracher.jpg]]Dans une jolie chocolaterie d'un quartier chic du centre ville de Genève, un petit panneau en chinois mentionne « Veuillez s'il vous plaît ne pas cracher par terre ». Pourquoi ce message et pourquoi en chinois? Parce que culturellement, en Chine, il n'est pas considéré comme nécessaire pour l'hygiène d'éviter de cracher par terre. Les gens crachent dans la rue, mais ils crachent aussi dans les transports publics et dans les magasins. Le gouvernement chinois a entrepris plusieurs campagnes de grande envergure pour sensibiliser les citoyens à la nécessité d'arrêter de cracher par terre; pour nous, cette pratique culturelle est perçue comme archaïque et non pas seulement mal polie, mais aussi considérée comme un manque de comportement citoyen. | + | [[Fichier:cracher.jpg]] |
+ | <br> Dans une jolie chocolaterie d'un quartier chic du centre ville de Genève, un petit panneau en chinois mentionne « Veuillez s'il vous plaît ne pas cracher par terre ». Pourquoi ce message et pourquoi en chinois? Parce que culturellement, en Chine, il n'est pas considéré comme nécessaire pour l'hygiène d'éviter de cracher par terre. Les gens crachent dans la rue, mais ils crachent aussi dans les transports publics et dans les magasins. Le gouvernement chinois a entrepris plusieurs campagnes de grande envergure pour sensibiliser les citoyens à la nécessité d'arrêter de cracher par terre; pour nous, cette pratique culturelle est perçue comme archaïque et non pas seulement mal polie, mais aussi considérée comme un manque de comportement citoyen. | ||
Mettez-vous maintenant à la place des citoyens du net, ceux qui ont conscience qu'envoyer une pièce jointe en format .doc est un manque de respect de l'espace public, qu'envoyer un e-mail à tous ses contacts en permettant à des personnes qui ne se connaissent pas de voir les adresses les uns des autres est un manque de respect pour la sécurisation des adresses et favorise la propagation des virus informatiques, ou encore qu'écrire en majuscules signifie crier, et est très impoli. Ces citoyens du net conscients regardent les internautes qui n'ont pas cette conscience des comportements citoyens comme nous regardons ces chinois qui crachent par terre dans une chocolaterie. Ils sont choqués, ils n'arrivent pas à comprendre comment de tels comportements, de telles déviances, ont pu se développer. Même si cette comparaison peut paraître excessive, il ne s'agit pas de savoir s'il elle est juste ou fausse, mais de comprendre que c'est une question de perception, et que c'est une question de conscience. Les chinois n'ont pas conscience du mal qu'ils font; au même titre les internautes qui font preuve d'un manque de citoyenneté numérique, n'ont pas conscience de la détérioration qu'ils commettent dans l'espace de l'information publique. Voici donc quelques comportements citoyens et netoyens qui montrent la situation. | Mettez-vous maintenant à la place des citoyens du net, ceux qui ont conscience qu'envoyer une pièce jointe en format .doc est un manque de respect de l'espace public, qu'envoyer un e-mail à tous ses contacts en permettant à des personnes qui ne se connaissent pas de voir les adresses les uns des autres est un manque de respect pour la sécurisation des adresses et favorise la propagation des virus informatiques, ou encore qu'écrire en majuscules signifie crier, et est très impoli. Ces citoyens du net conscients regardent les internautes qui n'ont pas cette conscience des comportements citoyens comme nous regardons ces chinois qui crachent par terre dans une chocolaterie. Ils sont choqués, ils n'arrivent pas à comprendre comment de tels comportements, de telles déviances, ont pu se développer. Même si cette comparaison peut paraître excessive, il ne s'agit pas de savoir s'il elle est juste ou fausse, mais de comprendre que c'est une question de perception, et que c'est une question de conscience. Les chinois n'ont pas conscience du mal qu'ils font; au même titre les internautes qui font preuve d'un manque de citoyenneté numérique, n'ont pas conscience de la détérioration qu'ils commettent dans l'espace de l'information publique. Voici donc quelques comportements citoyens et netoyens qui montrent la situation. |
Version du 9 février 2011 à 18:13
Sommaire
Version PDF et imprimée
Voici une histoire qui montre que la réalité dépasse souvent la fiction:
Dans une jolie chocolaterie d'un quartier chic du centre ville de Genève, un petit panneau en chinois mentionne « Veuillez s'il vous plaît ne pas cracher par terre ». Pourquoi ce message et pourquoi en chinois? Parce que culturellement, en Chine, il n'est pas considéré comme nécessaire pour l'hygiène d'éviter de cracher par terre. Les gens crachent dans la rue, mais ils crachent aussi dans les transports publics et dans les magasins. Le gouvernement chinois a entrepris plusieurs campagnes de grande envergure pour sensibiliser les citoyens à la nécessité d'arrêter de cracher par terre; pour nous, cette pratique culturelle est perçue comme archaïque et non pas seulement mal polie, mais aussi considérée comme un manque de comportement citoyen.
Mettez-vous maintenant à la place des citoyens du net, ceux qui ont conscience qu'envoyer une pièce jointe en format .doc est un manque de respect de l'espace public, qu'envoyer un e-mail à tous ses contacts en permettant à des personnes qui ne se connaissent pas de voir les adresses les uns des autres est un manque de respect pour la sécurisation des adresses et favorise la propagation des virus informatiques, ou encore qu'écrire en majuscules signifie crier, et est très impoli. Ces citoyens du net conscients regardent les internautes qui n'ont pas cette conscience des comportements citoyens comme nous regardons ces chinois qui crachent par terre dans une chocolaterie. Ils sont choqués, ils n'arrivent pas à comprendre comment de tels comportements, de telles déviances, ont pu se développer. Même si cette comparaison peut paraître excessive, il ne s'agit pas de savoir s'il elle est juste ou fausse, mais de comprendre que c'est une question de perception, et que c'est une question de conscience. Les chinois n'ont pas conscience du mal qu'ils font; au même titre les internautes qui font preuve d'un manque de citoyenneté numérique, n'ont pas conscience de la détérioration qu'ils commettent dans l'espace de l'information publique. Voici donc quelques comportements citoyens et netoyens qui montrent la situation.
Contribution: voter sur Wikipedia ou pour élire son gouvernement local (trouver liste des comportement citoyen de base) Conditionner ses actes/ empreinte écologique... Mobilisation: manifester devant centrale nucléaire, publier un classement des positions face au nucléaires des élus... Epetition, appel au boycott... Créer un observatoire...
Les personnes actives passent autant de temps à communiquer derrière un écran, il faut donc poser des principes de comportement.
Internet permet une amplification des actes citoyens et l'émergence d'une nouvelle culture citoyenne. (Lien avec les nouveaux paradigmes)
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme disait Rabelais. Tableau des comportements irrespectueux de l'homme et de la nature sur Internet ex: faire une recherche avec Google/Scroogle ou un outil de blocage des pubs.
Parler du lien entre netizenship / civisme
Après une lente éclosion, puis une maturation difficile, la notion de citoyenneté semble aujourd'hui bien établie. Chacun est citoyen d'un état géographiquement délimité. Le citoyen a des droits et des devoirs. Le mot 'citoyen' est même très en vogue depuis quelques années et se décline dans de multiples expressions : "actions citoyennes", "comportements citoyens." Des expressions qui reviennent de plus en plus souvent dans les discours politiques et ceux des collectivités [www.escp-eap.net/conferences/marketing/pdf/canel.pdf] C'est qu'être un citoyen est devenu aujourd'hui si commun que certains en viennent à oublier les devoirs élémentaires qu'engage une citoyenneté épanouie. Dans les démocraties modernes, tout le monde -ou presque [1]- a le droit de vote. C'est un fait acquis. Est-ce pour cette raison que les taux de participation des électeurs sont toujours plus faibles [2] ? L'intérêt que revêt la citoyenneté est-il soluble dans sa banalisation ? La citoyenneté ne se limite pas au fait de voter ou pas. Elle se déploie dans l'action de chacun pour la communauté. La citoyenneté moderne dépasse aussi l'espace circonscrit des États.
L'attrait déclinant pour la citoyenneté pourrait s'expliquer par une crise de la représentation [3] impliquant une crise plus globale : celle de la confiance dans les institutions, mises à mal par divers scandales spoliant la grande majorité des citoyens. Ces dix dernières années, un type nouveau de citoyenneté s'est développé, sur Internet. Il peut être considéré comme le prolongement, voire l'approfondissement de la citoyenneté classique. En effet, certains utilisacteurs des outils numériques ont compris le potentiel qu'ils avaient pour engager des actions citoyennes à grande échelle et rapidement. Toutefois, cette culture de la citoyenneté numérique, que l'on pourrait appeler netoyenneté, se fait elle aussi par étapes. Le grand public n'a pas encore pris toute la mesure de l'amplification que les réseaux pouvaient amener à la citoyenneté. Certains sont encore dans une phase de fascination ludique et enfantine devant des objets d'une grande complexité technologique. Mais ils n'exploitent pas leurs potentialités. Or, pour devenir un netoyen, il ne faut pas seulement se poser en utilisateurs passif d'outils numériques mais en contributeur. Internet est devenu un rouage incontournable de nos sociétés. La citoyenneté numérique s'impose donc au citoyen responsable. Comment ?
Faire tableau en trois parties. Première colonne: le thème- deuxième colonne: l'action citoyenne; troisième colonne: l'action netoyenne. Par exemple: Ecologie=>Trier ses déchets=>ne pas envoyer de pièce jointes volumineuses... Autre exemple: Respect des travailleurs=>acheter des marchandises issues du commerce équitable=>acheter des équipement électroniques dont les concepteurs respectent les droits des travailleurs...
La citoyenneté numérique a pour but d'affirmer et de mettre en œuvre le droit des générations futures à accéder à des conditions de vie décentes et convenables. Elle agit pour le bien commun. Elle est issue d'une prise de conscience: celle que chacun est acteur de la société et que son action peut être soit bénéfique, soit destructrice. La citoyenneté numérique fait appel à la responsabilisation de chacun. Le partage des connaissances, la mutualisation des moyens grâce au pouvoir amplificateur des outils numériques permet le développement rapide et puissant d'enjeux démocratiques redynamisés.
Lisez le contrat avant de le signer
Lisez le contrat avant de le signer, car utiliser une oeuvre c'est déjà accepter le contrat définissant les droits et obligations d'usage.
Les textes et images de ce livre sont sous licence "Art Libre". Les auteurs sont mentionnés. Mais qui prend le temps de bien lire une licence ? Pas grand monde. Les termes sont souvent compliqués, le langage est spécifique au domaine juridique. Néanmoins, c'est un effort à faire à l'occasion, comme une hygiène. Et voici l'occasion, avec ces quelques extraits tirés de la licence "Art Libre". Cette dernière est utile pour les modes d'emploi, les images, la musique, les films...
Les (...) signifient que nous avons supprimé un passage moins important.
Retrouvez les principales licences libres et plus d'explications ici : http://www.gnu.org/licenses/license-list.fr.html#OtherLicenses
Licence "Art Libre" 1.3 (LAL 1.3) Source http://artlibre.org/
Préambule :
Avec la Licence "Art Libre", l'autorisation est donnée de copier, de diffuser et de transformer librement les œuvres dans le respect des droits de l'auteur.
Loin d'ignorer ces droits, la Licence "Art Libre" les reconnaît et les protège. Elle en reformule l'exercice en permettant à tout un chacun de faire un usage créatif des productions de l'esprit quels que soient leur genre et leur forme d'expression.
Si, en règle générale, l'application du droit d'auteur conduit à restreindre l'accès aux œuvres de l'esprit, la Licence "Art Libre", au contraire, le favorise. L'intention est d'autoriser l'utilisation des ressources d'une œuvre ; créer de nouvelles conditions de création pour amplifier les possibilités de création. La Licence "Art Libre" permet d'avoir jouissance des œuvres tout en reconnaissant les droits et les responsabilités de chacun.
Avec le développement du numérique, l'invention d'internet et des logiciels libres, les modalités de création ont évolué : les productions de l'esprit s'offrent naturellement à la circulation, à l'échange et aux transformations. Elles se prêtent favorablement à la réalisation d'œuvres communes que chacun peut augmenter pour l'avantage de tous.
C'est la raison essentielle de la Licence "Art Libre" : promouvoir et protéger ces productions de l'esprit selon les principes du copyleft : liberté d'usage, de copie, de diffusion, de transformation et interdiction d'appropriation exclusive.
Définitions
Nous désignons par « œuvre », autant l'œuvre initiale, les œuvres conséquentes, que l'œuvre commune telles que définies ci-après :
L'œuvre commune
Il s'agit d'une œuvre qui comprend l'œuvre initiale ainsi que toutes les contributions postérieures (les originaux conséquents et les copies). Elle est créée à l'initiative de l'auteur initial qui par cette licence définit les conditions selon lesquelles les contributions sont faites.
L'œuvre initiale
C'est-à-dire l'œuvre créée par l'initiateur de l'œuvre commune dont les copies vont être modifiées par qui le souhaite.
Les œuvres conséquentes
C'est-à-dire les contributions des auteurs qui participent à la formation de l'œuvre commune en faisant usage des droits de reproduction, de diffusion et de modification que leur confère la licence.
Originaux
(sources ou ressources de l'œuvre) : Chaque exemplaire daté de l'œuvre initiale ou conséquente que leurs auteurs présentent comme référence pour toutes actualisations, interprétations, copies ou reproductions ultérieures.
Copie
Toute reproduction d'un original au sens de cette licence.
1- OBJET.
Cette licence a pour objet de définir les conditions selon lesquelles vous pouvez jouir librement de l'œuvre.
2. L'ÉTENDUE DE LA JOUISSANCE.
Cette œuvre est soumise au droit d'auteur, et l'auteur par cette licence vous indique quelles sont vos libertés pour la copier, la diffuser et la modifier.
2.1 LA LIBERTÉ DE COPIER (OU DE REPRODUCTION).
Vous avez la liberté de copier cette œuvre pour vous, vos amis ou toute autre personne, quelle que soit la technique employée.
2.2 LA LIBERTÉ DE DIFFUSER (INTERPRÉTER, REPRÉSENTER, DISTRIBUER).
Vous pouvez diffuser librement les copies de ces œuvres, modifiées ou non, quel que soit le support, quel que soit le lieu, à titre onéreux ou gratuit, si vous respectez toutes les conditions suivantes : - joindre aux copies cette licence à l'identique ou indiquer précisément où se trouve la licence ; - indiquer au destinataire le nom de chaque auteur des originaux, y compris le vôtre si vous avez modifié l'œuvre ; - indiquer au destinataire où il pourrait avoir accès aux originaux (initiaux et/ou conséquents).
Les auteurs des originaux pourront, s'ils le souhaitent, vous autoriser à diffuser l'original dans les mêmes conditions que les copies.
2.3 LA LIBERTÉ DE MODIFIER.
Vous avez la liberté de modifier les copies des originaux (initiaux et conséquents) dans le respect des conditions suivantes :
- celles prévues à l'article 2.2 en cas de diffusion de la copie modifiée ;
- indiquer qu'il s'agit d'une œuvre modifiée et, si possible, la nature de la modification ;
- diffuser cette œuvre conséquente avec la même licence ou avec toute licence compatible.
Les auteurs des originaux pourront, s'ils le souhaitent, vous autoriser à modifier l'original dans les mêmes conditions que les copies.
[...]
6. VOS DROITS INTELLECTUELS.
La LAL n'a pas pour objet de nier vos droits d'auteur sur votre contribution ni vos droits connexes. En choisissant de contribuer à l'évolution de cette oeuvre commune, vous acceptez seulement d'offrir aux autres les mêmes autorisations sur votre contribution que celles qui vous ont été accordées par cette licence. Ces autorisations n'entraînent pas un désaisissement de vos droits intellectuels.
7. VOS RESPONSABILITES.
La liberté de jouir de l'oeuvre tel que permise par la LAL (liberté de copier, diffuser, modifier) implique pour chacun la responsabilité de ses propres faits.
8. LA DURÉE DE LA LICENCE.
Cette licence prend effet dès votre acceptation de ses dispositions. Le fait de copier, de diffuser, ou de modifier l'oeuvre constitue une acceptation tacite. Cette licence a pour durée celle des droits d'auteur attachés à l'oeuvre. Si vous ne respectez pas les termes de cette licence, vous perdez automatiquement les droits qu'elle vous confère. Si le régime juridique auquel vous êtes soumis ne vous permet pas de respecter les termes de cette licence, vous ne pouvez pas vous prévaloir des libertés qu'elle confère.
[...]
11. LE CONTEXTE JURIDIQUE.
Cette licence est rédigée en référence au droit français et à la Convention de Berne relative aux droits d'auteur.
MODE D'EMPLOI :
- Comment utiliser la Licence "Art Libre" ?
Pour bénéficier de la Licence "Art Libre" il suffit d'accompagner votre oeuvre de cette mention :
[Nom de l'auteur, titre, date et le cas échéant, le nom des auteurs de l'oeuvre initiale et conséquentes ainsi que leur localisation]. Copyleft: cette oeuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org
- Pourquoi utiliser la Licence "Art Libre" ?
1/ Pour mettre à disposition votre oeuvre au plus grand nombre.
2/ Pour la laisser diffuser librement.
3/ Pour lui permettre d'évoluer en autorisant sa copie, diffusion et transformation par d'autres.
4/ Pour pouvoir vous-même utiliser les ressources d'une oeuvre quand celle-ci est sous Licence "Art Libre" : la copier, la diffuser ou la transformer librement.
5/ Ce n'est pas tout : La Licence "Art Libre" offre un cadre juridique intéressant pour empêcher toute appropriation abusive. Il n'est pas possible de s'emparer de votre oeuvre pour en court-circuiter le processus créatif et en avoir une jouissance exclusive.
- Quand utiliser la Licence "Art Libre" ?
Chaque fois que vous voulez bénéficier et faire bénéficier des droits de copie, diffusion et transformation des créations, sans qu'il n'y ait d'appropriation exclusive, utilisez la Licence "Art Libre". Par exemple, pour des projets scientifiques, artistiques ou pédagogiques.
- A quels types d'oeuvres convient la Licence "Art Libre" ?
La Licence "Art Libre" s'applique aussi bien aux oeuvres numériques que non numériques. Vous pouvez mettre sous Licence "Art Libre" tout texte, toute image, tout son, tout geste, toutes sortes de choses sur lesquels vous disposez suffisamment de droits d'auteurs pour agir.
- Cette licence a une histoire :
Elle est née de l'observation et de la pratique du numérique, du logiciel libre, d'internet et de l'art. Elle est issue des rencontres « Copyleft Attitude » qui ont eu lieu à Paris en 2000. Pour la première fois elles faisaient se rencontrer des informaticiens du libre avec des gens du monde de l'art. Il s'agissait d'adapter les principes du copyleft qui définissent le logiciel libre à toutes sortes de créations. http://www.artlibre.org
Copyleft Attitude, 2007. Vous pouvez reproduire et diffuser cette licence à l'identique (verbatim).
Voilà, c'est tout. Aller, arrêtons de lire ces articles compliqués sur des aspects légaux dont pas grand monde n'a compris grand-chose, et filons vite regarder une série télé piratée sur Youtube. Mais non, c'est une blague. Vive la culture libre et la liberté d'expression ! CQFD
Encart 1
La Déclaration d’indépendance du Cyberespace fait fausse route lorsqu’elle construit un espace politique unifié en miroir inversé de cet autre, dominé par « les géants fatigués de chair et d’acier ». Il faut bien plutôt se représenter le cyberespace comme un espace fragmenté, en mille-feuilles, où se juxtaposent des centaines de millions d’espaces autonomes, auto-régulés, et aussi en interaction les uns avec les autres. Des listes de discussion aux forums, des blogs aux wikis, des [BBS] aux réseaux sociaux, de Usenet au Web 2.0, des jeux massivement multijoueurs aux univers virtuels, c’est la même histoire qui se joue, selon des modalités différentes : c’est la construction d’espaces politiques locaux et interconnectés, c’est l’apprentissage invisible pour des centaines de millions de gens d’une sociabilité de proximité et d’une citoyenneté à taille humaine. http://blog.homo-numericus.net/article10639.html
Encart 2
Le saviez-vous ? Le sociologue Nicolas Auray a montré, à propos de la communauté des développeurs et des utilisateurs de la distribution Linux Debian, que celle-ci devait s’appréhender comme une cité politique ayant adopté ses propres lois.
Sources et notes
Source : http://blog.homo-numericus.net/article10639.html
Sources iconographiques
http://www.chine-informations.com/images/upload/large_143209.jpg