2007-2012: La reconnaissance fédérale : Différence entre versions

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'''''Mots-clé:'''''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Transfert_de_connaissances transfert d'innovations],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=comp%C3%A9tences+transversales compétences transversales],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=entrepreneuriat+social entrepreneuriat social],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=fonds+publics fonds publics],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=partenariat partenariat], [https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=Union+Europ%C3%A9enne Union Européenne],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=%C3%A9coconstruction écoconstruction],[https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbanisme urbanisme],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=+accessibilit%C3%A9 accessibilité],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=incubation incubation],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=r%C3%A9seau réseau].''
 
'''''Mots-clé:'''''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Transfert_de_connaissances transfert d'innovations],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=comp%C3%A9tences+transversales compétences transversales],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=entrepreneuriat+social entrepreneuriat social],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=fonds+publics fonds publics],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=partenariat partenariat], [https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=Union+Europ%C3%A9enne Union Européenne],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=%C3%A9coconstruction écoconstruction],[https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbanisme urbanisme],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=+accessibilit%C3%A9 accessibilité],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=incubation incubation],[https://groups.diigo.com/group/e_culture/search?what=r%C3%A9seau réseau].''
 
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Nul n'est prophète dans sa région : Smala décroche coup sur coup [http://www.lasmala.org/?page_id=2 quatre mandats] de projets Européens, financés par la Confédération helvétique. Chaque projet sera au final couronné de succès, les rapports finaux seront tous validés avec remerciements du [http://www.sbfi.admin.ch/index.html?lang=fr Secrétariat d'Etat à l'Education et à la Recherche].
 
  
Objectif : recevoir des méthodes de gestion innovantes de problèmes socio-économiques de la part d'autres ruches créatives en Europe, sur des thèmes de développement socioculturel, les analyser et les adapter au contexte suisse, tout en les enrichissant de notre créativité pour les étoffer à l'échelon européen. Nous découvrons un monde incroyable qui nous correspond bien. Il est composé d’experts en transferts d’innovations socio-pédagogiques, de promoteurs des compétences transversales et de partenariats multilatéraux. Nous y nageons comme des poissons dans l’eau.
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Smala décroche coup sur coup quatre mandats<ref> http://www.lasmala.org/?page_id=2</ref> de projets européens, financés par la Confédération helvétique. Les résultats de chaque projet  seront validés par le Secrétariat d'Etat à l'Education et à la Recherche<ref>SER, devenu SEFRI en 2013, http://www.sbfi.admin.ch/index.html?lang=fr</ref>.  
  
Les thèmes :
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Les objectifs sont clairs : analyser et adapter au contexte suisse les innovations socio-économiques issues de différentes ruches créatives européennes, dans un esprit d'échange de bonnes pratiques.
  
'''Projet 1 : SEIE- SHARED ENTREPRISE INITIATIVE EUROPE'''
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C'est l'occasion pour nous de rencontrer nos homologues européens et de renforcer notre réseau de nouveaux partenaires, composé d'experts socio-pédagogiques et de promoteurs de compétences transversales.
  
Un réseau dédié aux entreprises partagées, ou comment créer un nouveau statut professionnel entre travailleur indépendant et employé : l'entrepreneur salarié. Résultat : création d'APTES, Association de Promotion de la Transdisciplinarité et de l'Entreprenariat Social. Au sein d'APTES, nous avons aidé de 2007 à 2013 une dizaine de personnes par année à démarrer leur activité socioprofessionnelle, et devenir micro-entrepreneur. Tout d'abord un stage et un projet professionnel, ensuite le développement d'une carrière qui fait sens. Le tout depuis 2009 sans aucun fonds public, et en donnant la priorité aux premiers emplois pour jeunes en formation. Un vrai succès.<br />
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Les quatre projets sont très différents, mais se rejoignent néanmoins sur deux points essentiels : l'écologie et la solidarité.
  
'''Projet 2 : Team écoconstruction'''
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*=='''''SEIE - Shared Entreprise Initiative Europe'''''==
  
Deux ans pour contribuer à relever le défi de la transition des formations de construction en écoconstruction. Par exemple, apprendre à un maçon à ne plus monter des murs en béton ou en plaques de platre, mais en plaques de chanvre ou de paille compressée. C'est possible, mais encore faut-il que les écoles et les entreprises y croient, les testent, les adoptent... Un gros défi. Nous découvrons NEOPOLIS, une chambre économique française dédiée au développement durable, qui incube des entreprises très étonnantes, par exemple les professionnels des piscines-étangs, pour nager avec les poissons.
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Ce premier projet avait pour but de fonder un groupement d'employeurs prêts à mutualiser leur force salariale et à créer un nouveau statut social au sein de leur entreprise : l'entrepreneur salarié, statut hybride entre le travailleur indépendant et l'employé. C'est ainsi que nous avons lancé APTES, en 2007. APTES, Association de Promotion de la Transdisciplinarité et de l'Entrepreneuriat Social, forme et accompagne chaque année une dizaine d'entrepreneurs salariés dans leur projet professionnel, afin de les aider à devenir de véritables micro-entrepreneurs. Ainsi, chacun construit un plan de carrière qui fait sens pour lui, grâce à un programme alliant formation et coaching professionnel. Depuis 2009, APTES œuvre sans aucun fonds public. Elle est définitivement tournée vers l'avenir en misant sur l'accompagnement des jeunes adultes dans la vie active ;
  
'''Projet 3 : INATER : tout pour l’isolation des maisons en matière naturelle.'''
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*=='''''Team écoconstruction'''''==
  
Minergie sans pétrole ? Comment isoler exclusivement ou presque ses maisons avec des matériaux naturels ? C'est le projet INATER. A voir absolument sur le site de la Smala : INATERRO, le film pédagogique produit par Smala sur les fonds européens sur les matériaux naturels avec Vincent Kucholl et Noel Tortajada de la Radio-Télévision Suisse, et une ribambelle de stars d’Hollywood : Clint Eastwood, Angelina Jolie, Leonardo di Caprio etc… (oui oui!).
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Pour ce deuxième projet, notre mission est d'informer, de former et d'encourager à l'écoconstruction. De 2009 à 2011, nous cocréons dans ce réseau européen des formations destinées aux travailleurs du bâtiment. Un maçon, par exemple, apprendra à travailler le chanvre ou la paille compressée au lieu du béton ou les plaques de plâtre. Le défi est de taille ! Nous souhaitons donner envie aux écoles et entreprises de tester et d'adopter ces nouvelles techniques ;
  
'''Projet 4 : TTAT - Accès pour tous à l’espace urbain.'''
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*=='''''INATER : l’isolation des maisons en matériaux naturels'''''==
  
Pour chaque type d'handicap, des règles et une signalétique spécifique : mobilité, vue, ouïe, problème cognitif, les besoins sont différents, c'est que ce nous découvrons des parisiens spécialistes du sujet. Nous commençons à adapter et transférer ce savoir-faire à des architectes et urbanistes suisses.
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Ce projet est piloté par des associations pionnières dès les années 1970. Il a pour objectif de promouvoir l'usage des habitations par des matériaux naturels pour les maisons. Parmi les résultats, INATERRO, film pédagogique que nous avons produit avec des créatifs suisses de premier plan: Vincent Kucholl et Noël Tortajada de la Radio-Télévision Suisse. Nous y détournons des scènes d'autres films avec des stars d'Hollywood : Clint Eastwood, Angelina Jolie, Leonardo Di Caprio et tant d'autres. Il est publié sur le site de la Smala <ref> http://www.lasmala.org/smala/videos/</ref>;
  
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IMAGE 29 – reconnaissance
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https://www.dropbox.com/s/tx8ia5yqfwt53a0/Image29-reconnaissance.jpg
  
Concernant ce projet, voici quelques extraits de l'article par Gaëlle Desportes, ''[http://www.etrehandicap.com/ Etre-Handicap Information]'', Janvier 2013 sur le thème « Éliminons les situations de handicap » :
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*=='''''TTAT : l'espace urbain accessible à tous'''''==
  
''« Le 25 octobre 2012, la conférence ayant pour thème “Une ville pour tous” s’est tenue à la mairie du troisième arrondissement de Paris. Un après-midi pour se pencher sur ce qui entrave l’accessibilité des citoyens européens en zone urbaine… et découvrir des outils pour y remédier. Un projet qui prend en compte la “logique de la ville” (déplacements d’un bâtiment à l’autre, d’un parc à une terrasse de café, d’une boutique à un établissement public…) en plus de celle du cadre bâti (déplacements d’une pièce à l’autre), le tout étant sous-tendu par un principe : « ce qui est nécessaire aux uns bénéficie à tous ».<br>
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Enfin, quatrième projet européen, mais non des moindres, améliorer l'accès des personnes handicapées à l'espace urbain, c'est le TTAT, Training Tools for Accessible Towns. Architectes et urbanistes suisses peuvent désormais bénéficier du savoir-faire de spécialistes parisiens en matière de signalétique pour tous types de handicaps. Mobilité réduite, déficiences visuelles, auditives ou cognitives, des règles de signalétiques précises sont convenues pour répondre à tous les besoins.
''« Pour permettre aux participants à la conférence d’appréhender concrètement les difficultés rencontrées par les personnes handicapées en milieu urbain, l’Arvha a diffusé un film de la Smala. Cette association suisse est allée constater la situation sur le terrain en France, en Italie, au Royaume-Uni. On y observe la pression exercée par la circulation automobile (à Rome, un habitant aveugle relate s’être fait détruire quatre cannes en traversant), les erreurs de conception, les oublis… Les architectes européens du projet TTAT ont ensuite présenté la situation dans leur pays respectif. Là aussi, des points négatifs (non-respect par les voitures, matériaux de mauvaise qualité, travaux non sécurisés, barrières cloisonnant les trottoirs, absence de signalétique, mauvaise conception des passages piétons…), mais des exemples positifs : à Athènes, par exemple, la mise en accessibilité du site de l’Acropole et des 24 stations de métro de la ville a été remarquablement réalisée.
 
  
''« Ce qui coûte cher n’est pas l’accessibilité, mais c’est de réparer les erreurs, a expliqué Luc Givry. Quand on veut aménager un espace, il faut absolument en parler avec des personnes handicapées. Rien de pire que la bonne volonté mal pensée. C’est ainsi que l’on se retrouve avec de belles rampes d’accès pour fauteuils roulants toutes neuves mais inutilisables, car leur pente est trop raide. Enfin, il estime que l’accessibilité est un choix politique, qui commence par faire respecter la réglementation existante. »''
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Ce projet est bien couvert par la presse. Pour preuve, voici  quelques extraits publiés par Gaëlle Desportes, dans ''Etre-Handicap Information''<ref>http://www.etrehandicap.com/</ref>, janvier 2013, sur le thème « Eliminons les situations de handicap » :
  
Ces projets nous permettent de préparer plusieurs axes du label et incubateur Ecopol.
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« ''Le 25 octobre 2012, la conférence ayant pour thème “Une ville pour tous” s’est tenue à la mairie du troisième arrondissement de Paris. Un après-midi pour se pencher sur ce qui entrave l’accessibilité des citoyens européens en zone urbaine… et découvrir des outils pour y remédier. Un projet qui prend en compte la “logique de la ville” (déplacements d’un bâtiment à l’autre, d’un parc à une terrasse de café, d’une boutique à un établissement public…) en plus de celle du cadre bâti (déplacements d’une pièce à l’autre), le tout étant sous-tendu par un principe : « ce qui est nécessaire aux uns bénéficie à tous ».
Pour chaque projet, nous réalisons un film et des courts-métrages.<ref>Détails : voir aussi les pages du site Smala avec le menu « Projets UE ».</ref>
 
  
==2013 : une équipe renforcée==
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« ''Pour permettre aux participants à la conférence d’appréhender concrètement les difficultés rencontrées par les personnes handicapées en milieu urbain, l’Arvha a diffusé un film de la Smala. Cette association suisse est allée constater la situation sur le terrain en France, en Italie, au Royaume-Uni. On y observe la pression exercée par la circulation automobile (à Rome, un habitant aveugle relate s’être fait détruire quatre cannes en traversant), les erreurs de conception, les oublis… Les architectes européens du projet TTAT ont ensuite présenté la situation dans leur pays respectif. Là aussi, des points négatifs (non-respect par les voitures, matériaux de mauvaise qualité, travaux non sécurisés, barrières cloisonnant les trottoirs, absence de signalétique, mauvaise conception des passages piétons…), mais des exemples positifs : à Athènes, par exemple, la mise en accessibilité du site de l’Acropole et des 24 stations de métro de la ville a été remarquablement réalisée.
Avec l'arrivée d'alaMA Cuendet dans une des maisons Smala, c'est comme le mariage de deux tribus. Car elle a un parcours parallèle, et une équipe qui rejoint tout naturellement Smala pour co-construire des projets ensemble. Ce sont ainsi trois nouvelles membres très actives qui entrent dans l'association dans sa foulée : Opahl Dammkohler, Eva Morales et Jennifer Paccaud.
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« ''Ce qui coûte cher n’est pas l’accessibilité, mais c’est de réparer les erreurs, a expliqué Luc Givry. Quand on veut aménager un espace, il faut absolument en parler avec des personnes handicapées. Rien de pire que la bonne volonté mal pensée. C’est ainsi que l’on se retrouve avec de belles rampes d’accès pour fauteuils roulants toutes neuves mais inutilisables, car leur pente est trop raide. Enfin, il estime que l’accessibilité est un choix politique, qui commence par faire respecter la réglementation existante. ''»
Ensemble, nous tenons des stands Ecopol et passons à une nouvelle étape, avec un nouveau maître-mot : diffusion ! Diffusion de nos idées, de nos services, de nos réseaux de fournisseurs. Et ensemble, nous organisons la fête des 20 ans de Smala, la 28 septembre 2013, pour le lancement du label Ecopol, synthèse de notre expertise.
 
 
 
L'aventure continue !
 
  
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Ces quatre projets nous permettent de développer les axes fondamentaux du label et incubateur Ecopol. Pour chaque projet, nous réalisons un film et des courts-métrages<ref>Détails : voir aussi les pages du site Smala avec le menu « Projets UE ».</ref>.
  
 
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Version du 26 juillet 2016 à 14:02

Mots-clé:transfert d'innovations,compétences transversales,entrepreneuriat social,fonds publics,partenariat, Union Européenne,écoconstruction,urbanisme,accessibilité,incubation,réseau.


Smala décroche coup sur coup quatre mandats[1] de projets européens, financés par la Confédération helvétique. Les résultats de chaque projet seront validés par le Secrétariat d'Etat à l'Education et à la Recherche[2].

Les objectifs sont clairs : analyser et adapter au contexte suisse les innovations socio-économiques issues de différentes ruches créatives européennes, dans un esprit d'échange de bonnes pratiques.

C'est l'occasion pour nous de rencontrer nos homologues européens et de renforcer notre réseau de nouveaux partenaires, composé d'experts socio-pédagogiques et de promoteurs de compétences transversales.

Les quatre projets sont très différents, mais se rejoignent néanmoins sur deux points essentiels : l'écologie et la solidarité.

  • ==SEIE - Shared Entreprise Initiative Europe==

Ce premier projet avait pour but de fonder un groupement d'employeurs prêts à mutualiser leur force salariale et à créer un nouveau statut social au sein de leur entreprise : l'entrepreneur salarié, statut hybride entre le travailleur indépendant et l'employé. C'est ainsi que nous avons lancé APTES, en 2007. APTES, Association de Promotion de la Transdisciplinarité et de l'Entrepreneuriat Social, forme et accompagne chaque année une dizaine d'entrepreneurs salariés dans leur projet professionnel, afin de les aider à devenir de véritables micro-entrepreneurs. Ainsi, chacun construit un plan de carrière qui fait sens pour lui, grâce à un programme alliant formation et coaching professionnel. Depuis 2009, APTES œuvre sans aucun fonds public. Elle est définitivement tournée vers l'avenir en misant sur l'accompagnement des jeunes adultes dans la vie active ;

  • ==Team écoconstruction==

Pour ce deuxième projet, notre mission est d'informer, de former et d'encourager à l'écoconstruction. De 2009 à 2011, nous cocréons dans ce réseau européen des formations destinées aux travailleurs du bâtiment. Un maçon, par exemple, apprendra à travailler le chanvre ou la paille compressée au lieu du béton ou les plaques de plâtre. Le défi est de taille ! Nous souhaitons donner envie aux écoles et entreprises de tester et d'adopter ces nouvelles techniques ;

  • ==INATER : l’isolation des maisons en matériaux naturels==

Ce projet est piloté par des associations pionnières dès les années 1970. Il a pour objectif de promouvoir l'usage des habitations par des matériaux naturels pour les maisons. Parmi les résultats, INATERRO, film pédagogique que nous avons produit avec des créatifs suisses de premier plan: Vincent Kucholl et Noël Tortajada de la Radio-Télévision Suisse. Nous y détournons des scènes d'autres films avec des stars d'Hollywood : Clint Eastwood, Angelina Jolie, Leonardo Di Caprio et tant d'autres. Il est publié sur le site de la Smala [3];

IMAGE 29 – reconnaissance https://www.dropbox.com/s/tx8ia5yqfwt53a0/Image29-reconnaissance.jpg

  • ==TTAT : l'espace urbain accessible à tous==

Enfin, quatrième projet européen, mais non des moindres, améliorer l'accès des personnes handicapées à l'espace urbain, c'est le TTAT, Training Tools for Accessible Towns. Architectes et urbanistes suisses peuvent désormais bénéficier du savoir-faire de spécialistes parisiens en matière de signalétique pour tous types de handicaps. Mobilité réduite, déficiences visuelles, auditives ou cognitives, des règles de signalétiques précises sont convenues pour répondre à tous les besoins.

Ce projet est bien couvert par la presse. Pour preuve, voici quelques extraits publiés par Gaëlle Desportes, dans Etre-Handicap Information[4], janvier 2013, sur le thème « Eliminons les situations de handicap » :

« Le 25 octobre 2012, la conférence ayant pour thème “Une ville pour tous” s’est tenue à la mairie du troisième arrondissement de Paris. Un après-midi pour se pencher sur ce qui entrave l’accessibilité des citoyens européens en zone urbaine… et découvrir des outils pour y remédier. Un projet qui prend en compte la “logique de la ville” (déplacements d’un bâtiment à l’autre, d’un parc à une terrasse de café, d’une boutique à un établissement public…) en plus de celle du cadre bâti (déplacements d’une pièce à l’autre), le tout étant sous-tendu par un principe : « ce qui est nécessaire aux uns bénéficie à tous ».

« Pour permettre aux participants à la conférence d’appréhender concrètement les difficultés rencontrées par les personnes handicapées en milieu urbain, l’Arvha a diffusé un film de la Smala. Cette association suisse est allée constater la situation sur le terrain en France, en Italie, au Royaume-Uni. On y observe la pression exercée par la circulation automobile (à Rome, un habitant aveugle relate s’être fait détruire quatre cannes en traversant), les erreurs de conception, les oublis… Les architectes européens du projet TTAT ont ensuite présenté la situation dans leur pays respectif. Là aussi, des points négatifs (non-respect par les voitures, matériaux de mauvaise qualité, travaux non sécurisés, barrières cloisonnant les trottoirs, absence de signalétique, mauvaise conception des passages piétons…), mais des exemples positifs : à Athènes, par exemple, la mise en accessibilité du site de l’Acropole et des 24 stations de métro de la ville a été remarquablement réalisée. « Ce qui coûte cher n’est pas l’accessibilité, mais c’est de réparer les erreurs, a expliqué Luc Givry. Quand on veut aménager un espace, il faut absolument en parler avec des personnes handicapées. Rien de pire que la bonne volonté mal pensée. C’est ainsi que l’on se retrouve avec de belles rampes d’accès pour fauteuils roulants toutes neuves mais inutilisables, car leur pente est trop raide. Enfin, il estime que l’accessibilité est un choix politique, qui commence par faire respecter la réglementation existante. »

Ces quatre projets nous permettent de développer les axes fondamentaux du label et incubateur Ecopol. Pour chaque projet, nous réalisons un film et des courts-métrages[5].

  1. http://www.lasmala.org/?page_id=2
  2. SER, devenu SEFRI en 2013, http://www.sbfi.admin.ch/index.html?lang=fr
  3. http://www.lasmala.org/smala/videos/
  4. http://www.etrehandicap.com/
  5. Détails : voir aussi les pages du site Smala avec le menu « Projets UE ».