Remerciements de l'auteur : Différence entre versions
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À vous mille et un mercis, et un "abraço" brésilien géant : | À vous mille et un mercis, et un "abraço" brésilien géant : | ||
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Texte fondateur rédigé par Edna Ricardo comme lettre de motivation comme pionnière d'Ecopol. | Texte fondateur rédigé par Edna Ricardo comme lettre de motivation comme pionnière d'Ecopol. | ||
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C'est dans le quartier dit du vieil ingénieur de la fédération que j'habite. Un quartiers pauvre, très peuplé et qui progresse peu. C'est la réalité de tant de quartiers de la périphérie de Salvador. On a besoin que les choses s'améliorent. Impossible d'imaginer pire éducation publique, vu que les problèmes de sécurité ont même atteint l'école : les élèves menacent leurs propres professeurs, n'ont plus aucun respect. La violence est partout dans les rues, les points de drogues, les files d'attente. Les infrastructures de base aussi sont précaires. Les égoûts sont à ciel ouvert. Quand on actionne les autorités il leur faut deux à trois semaines pour résoudre le problème. Quand il pleut c'est pire parce que les débordements inondent pratiquement toutes les rues et on retourne à la case de départ. | C'est dans le quartier dit du vieil ingénieur de la fédération que j'habite. Un quartiers pauvre, très peuplé et qui progresse peu. C'est la réalité de tant de quartiers de la périphérie de Salvador. On a besoin que les choses s'améliorent. Impossible d'imaginer pire éducation publique, vu que les problèmes de sécurité ont même atteint l'école : les élèves menacent leurs propres professeurs, n'ont plus aucun respect. La violence est partout dans les rues, les points de drogues, les files d'attente. Les infrastructures de base aussi sont précaires. Les égoûts sont à ciel ouvert. Quand on actionne les autorités il leur faut deux à trois semaines pour résoudre le problème. Quand il pleut c'est pire parce que les débordements inondent pratiquement toutes les rues et on retourne à la case de départ. | ||
Les revenus de ce quartier sont très faibles, la majorités des familles survivent avec à peine un salaire minimum, sans choisir de profession. Les adolescents se retrouvent vite parents ou se tournent vers les organisations criminelles. Les mères comme moi font des ménages, lavent et repassent les habits, et ne réussissent pas à trouver un poste fixe. Nous devons trouver de meilleures manières de réduire ou résoudre ces problèmes, pour aller vers un futur positif pour la population, principalement pour nos enfants. Déjà qu'on n'a pas de crèche pour les garder pendant qu'on travaille, ni de poste médical au service des habitants du quartier. Les adolescents n'ont pas de lieu pour faire du sport ni se divertir. | Les revenus de ce quartier sont très faibles, la majorités des familles survivent avec à peine un salaire minimum, sans choisir de profession. Les adolescents se retrouvent vite parents ou se tournent vers les organisations criminelles. Les mères comme moi font des ménages, lavent et repassent les habits, et ne réussissent pas à trouver un poste fixe. Nous devons trouver de meilleures manières de réduire ou résoudre ces problèmes, pour aller vers un futur positif pour la population, principalement pour nos enfants. Déjà qu'on n'a pas de crèche pour les garder pendant qu'on travaille, ni de poste médical au service des habitants du quartier. Les adolescents n'ont pas de lieu pour faire du sport ni se divertir. |
Version du 23 juin 2011 à 14:36
À vous mille et un mercis, et un "abraço" brésilien géant :
ma femme Lucelia Ferreira qui me donne tant de vitalité,
le premier donateur Sylvain Agassis,
Nora Primus, qui a amélioré les textes,
Céline Brichet à la saisie et mise en page, Séverine Chave en renfort,
Monique et Dario mes parents pour les cultures qu'ils m'ont transmises,
Marie-Jane Berchten, alliée dès le début, pour le support précieux en tout,
Mariette Glauser, ma marraine porte bonheur, et Johanna qui a si foi en la vie,
Edna Ricardo, pilier du projet à Bahia, toujours pleine de forces dans l'adversité
et vous qui avez apporté vos touches à la construction de cette aventure collective
Encart
Texte fondateur rédigé par Edna Ricardo comme lettre de motivation comme pionnière d'Ecopol. 28 mars 2008, Savaldor de Bahia. Les nécessités d'un quartier:
C'est dans le quartier dit du vieil ingénieur de la fédération que j'habite. Un quartiers pauvre, très peuplé et qui progresse peu. C'est la réalité de tant de quartiers de la périphérie de Salvador. On a besoin que les choses s'améliorent. Impossible d'imaginer pire éducation publique, vu que les problèmes de sécurité ont même atteint l'école : les élèves menacent leurs propres professeurs, n'ont plus aucun respect. La violence est partout dans les rues, les points de drogues, les files d'attente. Les infrastructures de base aussi sont précaires. Les égoûts sont à ciel ouvert. Quand on actionne les autorités il leur faut deux à trois semaines pour résoudre le problème. Quand il pleut c'est pire parce que les débordements inondent pratiquement toutes les rues et on retourne à la case de départ.
Les revenus de ce quartier sont très faibles, la majorités des familles survivent avec à peine un salaire minimum, sans choisir de profession. Les adolescents se retrouvent vite parents ou se tournent vers les organisations criminelles. Les mères comme moi font des ménages, lavent et repassent les habits, et ne réussissent pas à trouver un poste fixe. Nous devons trouver de meilleures manières de réduire ou résoudre ces problèmes, pour aller vers un futur positif pour la population, principalement pour nos enfants. Déjà qu'on n'a pas de crèche pour les garder pendant qu'on travaille, ni de poste médical au service des habitants du quartier. Les adolescents n'ont pas de lieu pour faire du sport ni se divertir.