Introduction générale : Différence entre versions

De Wiki ECOPOL
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ESSAI BASES FONDAMENTALES
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ESSAI BASES FONDAMENTALES - SOURCES
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Vous voulez comprendre pourquoi et comment, quand vous cliquez sur "envoyer", votre message arrive instantanément à son destinataire, quel que soit l'endroit o?u il se trouve et la machine qu'il utilise ? Comment éviter la cyberdépendance, les arnaques sur Internet et les . Quelle stratégie de marketing web pour votre prochaine campagne ? Quelles limites mettre à vos enfants dans l'usage des réseaux sociaux. Vous trouverez des réponses dans ce bouquin. Si vous acceptez de vous poser les bonnes questions. Des questions difficiles : quel est votre responsabilité ? En quoi est-ce à vous de faire l'effort de comprendre sans préjugé ? A quel point devez-vous Comme le dit le proverbe zen : le chemin le plus difficile est aussi le plus court. Et les voies du numérique sont déchiffrables avec quelques bases fondamentales qu'il est possible d'acquérir en faisant l'effort de sortir des solutions de facilité. Si dans les contes de fée il faut souffrir pour être belle, dans l'univers numérique il faut s'ouvrir pour mieux connaitre l'impact de nos clics.
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Car certaines loi de l'univers matériel s'appliquent à l'immatériel. En voici trois qui à elles seules sont l'essence de la plupart des réponses à toutes les questions que vous pourrez vous poser sur l'immense monde du numérique.
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D'abord Lamarck (1744-1829), qui fit le lit des publications de Charles Darwin sur la théorie de l'évolution des espèces, un demi-siècle plus tard. Le Chevalier  Lamarck, émit deux thèses qualifiant la transformation des espèces, qui se résument par une règle universelle sur la transformation du monde : '''la fonction crée l'organe'''. En d'autre terme, le ''mode de fonctionnement crée le mode d'organisation''. Le mode de fonctionnement d'un animal ou d'un végétal, et son interaction avec les autres espèces, créée son mode d'organisation et son interdépendance son environnement. Par extension le mode de fonctionnement du monde numérique crée le mode d'organisation de la société humaine numérisée. Cette idée s'applique dans toute technologie de communication. Ainsi la TV et l'ordinateur ont pour interface principale un écran. Ils sont à priori bien comparables. Pourtant leur mode de fonctionnement est radicalement différent. La TV n'est que récepteur. Le public est passif. L'ordinateur est émetteur et récepteur, nous pouvons devenir acteur de la société de l'information. Techniquement, c'est entièrement possible depuis les début du web au 1990. Socialement, la transformation de notre organisation socio-économique est encore balbutiante. Il y a 400 millions de visiteurs de Wikipedia tous les mois, qui tous aperçoivent avec plus ou moins d'attention le bouton "modifier". Mais combien modifient des pages chaque mois, contribuant ainsi à partager leur connaissance ? Environ cent mille, soit moins de 1 pionnieer sur 4'000 visiteurs. Certains ajoutent simplement les résultats des matchs de football sur Wikipedia, ce qui prouve que le défi n'est en aucun cas d'être savant pour contribuer à wikipedia. La communautés des wikipédiens, ouverte à tous, élit des stewards, administrateurs, bureaucrates, arbitres et un conseil de fondation. Ces élus obtiennent des droits d'accès pour traquer les dysfonctionnements, en laissant une trace de toutes leurs interventions, dans un souci d'équité de traitement et de justice sociale. Pour faciliter le fonctionnement des wikis, le dispositif est raffiné : foires aux questions puis forums, bacs à sable pour le droit à l'erreur, historiques complète pour garder des traces de tout, fonctions de réversion pour revenir à des versions précédentes, campagne d'appel aux dons de fin d'année suffisant à couvrir un budget de plusieurs dizaines de millions, mais aussi mécanismes de prévention du vandalisme ainsi qu'un bistro en ligne et des séminaires périodiques pour se rencontrer parfois dans la vie réelle et faire la fête. 
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Ces codes peuvent paraître bizarre, aussi bizarre que les codes de la civilisation industrielle pour un indigène d'Amazonie. Si l'on en croit les héritiers de Lamarck, L'organisation de la technologie wiki, pour ne citer qu'elle parmi les nombreuses innovations numériques récentes à l'impact planétaire, transforme notre mode de fonctionnement et nous contraint à dépasser le stade de simple consommateurs d'informations. D'ailleurs une bonne moitié des contributeurs sur wikipedia a moins de 20 ans et habite en Europe. Ainsi le mode de fonctionnement des wikis est en train de créer un nouveau mode d'organisation de la société mondiale, avec de nouveaux codes culturels, de nouveaux rituels, règlements, systèmes, principes.
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Ensuite le prix Nobel John Nash publie dans les années 60 '''la théorie des jeux''', qui est à cheval entre matériel et immatériel. Elle pose les bases des modes de relationement en 3 point : coopération, réciprocité, pardon. En substance, la théorie des jeux démontre que si les la loi de la jungle c'est la sélection du plus fort, ce plus fort n'est pas celui qui écrase les autres, mais celui qui respecte un processus relationnel en 3 options : d'abord je propose et accepte la coopération avec mon entourage, en m'adaptant à mon environnement; et si un corps étranger refuse de coopérer et m'attaque ou m'ignore, je réagis avec réciprocité (ignorer ou attaquer en retour, de manière proportionnelle), tout en proposant le pardon pour revenir à la coopération. Cette théorie se décline à toutes les sauces. En biologie d'abord en complétant les théories de Darwin sur l'évolution des espèces. Mais aussi en défense militaire, sur Internet et on la retrouve dans la plupart des articles de cet ouvrage. Matériel, logiciels et réseaux informatiques sont régis par cette
  
certaines loi de l'univers matériel s'appliquent à l'immatériel
 
d'abord Lamarck la fonction crée l'organe, le mode de fonctionnement créer le mode d'organisation
 
ensuite théorie des jeux, qui est à cheval entre matériel et immatériel et pose les bases des modes de relationnement
 
 
puis "le médium c'est le message", alors le "moyen de communication c'est l'écosystème informationel"
 
puis "le médium c'est le message", alors le "moyen de communication c'est l'écosystème informationel"
 
enfin le numérique intègre/englobe tous les autres moyens de communication et impose ses propriétés socio-techniques invariables
 
enfin le numérique intègre/englobe tous les autres moyens de communication et impose ses propriétés socio-techniques invariables
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la bonne nouvelle, c'est qu'on a des clés de lecture fiable, des répères dnt le degré d'évolution est faible, des codes de conduite génériques qui s'appliquent en toute circonstance dans un contexte donné, dont il eest utile de prendre conscience pour garder son destin en main
 
la bonne nouvelle, c'est qu'on a des clés de lecture fiable, des répères dnt le degré d'évolution est faible, des codes de conduite génériques qui s'appliquent en toute circonstance dans un contexte donné, dont il eest utile de prendre conscience pour garder son destin en main
ce qui ne fait commencer c'est effectivement un changement sans précécent, une nouvelle donne globale, mais ce n'est pas une série de rupture sociétales qui va nous faire passer de l'humain au technoide plein de greffon technologique, c'est plutot un passage obligé pour nous permettre de revenir à nos essentiel, c'est cela le grand meessage des propriétés socio-techniques du numérique : un meilleur équilibre entre nos deux cerveaux, une plus forte équité sociale, lentement, très lentemennt, par à-coup, avec des régressions passagère comme des étincelle à l'échelle cosmique, mais terribles à l'échelle de nos vies, comme la cyberdépendance aux jeux ou aux relations socio-économiques et culturelle par écran interposé, et pls largement l'amplification de tous nos bons et mauvais côté
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ce qui ne fait commencer c'est effectivement un changement sans précécent, une nouvelle donne globale, mais ce n'est pas une série de rupture sociétales qui va nous faire passer de l'humain au technoide plein de greffon technologique, c'est plutot un passage obligé pour nous permettre de revenir à nos essentiel, c'est cela le grand message des propriétés socio-techniques du numérique : un meilleur équilibre entre nos deux cerveaux, une plus forte équité sociale, lentement, très lentement, par à-coup, avec des régressions passagère comme des étincelle à l'échelle cosmique, mais terribles à l'échelle de nos vies, comme la cyberdépendance aux jeux ou aux relations socio-économiques et culturelle par écran interposé, et plus largement l'amplification de tous nos bons et mauvais côté
  
si nous sommes des apprenti sorciers aujourd'hui avec le nucléaire, les nanotech, les biotech, la propagation d'ondes de télécom et les mondes virtuels, au fond toutes ces technologies sont intrinsèquement dépendantes du numérique, qui est une composante essentielle de leur fonctionnement et leur trait d'union,
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Si nous sommes des apprenti sorciers aujourd'hui avec le nucléaire, les nanotech, les biotech, les ondes télécom et les mondes virtuels, au fond toutes ces technologies sont intrinsèquement dépendantes du numérique, qui est une composante essentielle de leur fonctionnement et leur trait d'union.
  
métaphore de spiderman "de gand pouvoir signifient de grandes responsabilités", au même titre que "science sans conscience n'est que ruine de l'ame"
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Citons ici spiderman découvrant ses pouvoirs et se faisant dire par son oncle :"de gand pouvoirs signifient de grandes responsabilités". Cette adaptation du  "science sans conscience n'est que ruine de l'ame" de Rabelais fait écho à nos pratiques quotidienne : depuis notre poste de travail, notre maison, ou même dans un transport public avec notre téléphone, nous avons un pouvoir potentiel immense sur la société, nous pouvons propager une information qui peut influer significativement sur le cours de l'actualité. Les radios et TV l'ont bien coompris, elles qui depuis quelques années nous encouragent à leur transmettre devenir lanceur d'alerte, contributeur des informations diffusées en continu.
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Quand à Microsoft, Google, Facebook et tous ces nouveaux phénomènes créés à coup de milliards, ils représentent des produits et services de consommation dominants bien que très imparfaits de cette nouvelle ère du numérique. Il y a un quart de siècle, aucun n'existait, seul IBM régnait. IBM existe toujours, mais a disparu des médias, faute de briller à la première place. BIll gates ne disait-il pas que, malgré sa réussite, il n'était pas à l'abri de la prochaine génération de concepteur de technologie au fond d'un garage, qui le détronerai sans crier gare. Ce fut le cas, il y a dix an déjà. Qui va vraiment durer ? Lesquels sont les plus résistants aux aux mini-ruptures technologiques et à la maturation des comportements induite par la croissance de la conscience des enjeux sociétaux du numériques ?
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Qui occupera encore le devant de la scène dans 25 ans ? Ce livre propose de démontrer que non seulement, de de plus seuls les mouvements fondateurs d'une culture numérique citoyenne, sans distorsion des marchés à coup de capital risque pour servir des intérêts particuliers d'une économie de casino, resteront encore à la tête du gouvernement numérique. Ces mouvements sont à ce jour une dizaine, peu connu bien qu'essentiel. Parmi eux on trouve par ordre d'apparition le W3C qui régit les standards du web, le mouvement GNU, l'EFF qui défend les libertés citoyennes dans les frontières du numérique, les communautés Debian et APACHE qui contrôlent les infrastructures utilisées pour les serveur web, ou encore la fameuse encyclopédie vivante Wikipedia, un des plus beau patrimoine immatériel de l'humanité. la majorité des articles de livre leur sont dédiés, directement ou indirectement.
  
miccrosoft, google, facebook et tous ces nouveaux phénomènes créés à coup de milliards sont des produits très imparfaits de cette nouvelle ère qui balbutie,
 
il y a un quart de siècle, aucun n'existait, lesquels seront encore sur le devant de la scène dans 25 ans ?
 
lesquels sont les plus résistants aux aux mini-ruptures technologiques et à la maturation des comportements induite par la croissance de la conscience des enjeux sociétaux du numériques ?
 
  
 
le numérique est-il le principal vecteur de la réconciliation entre science et société, nous (re)donnant une possibilité de jouer un réel rôle moteur pour des changements positifs à l'heure de la globalisation des échanges sur notre planète aux écosystèmes passablement fragilisés. Répondre un grand OUI, est-ce naîf ? Peut-on apporter à ce oui franc et massif des justifications objectives, basées sur les connaissances fondamentales et sur des preuves statistiques fiables ? C'est le but de ce livre.  
 
le numérique est-il le principal vecteur de la réconciliation entre science et société, nous (re)donnant une possibilité de jouer un réel rôle moteur pour des changements positifs à l'heure de la globalisation des échanges sur notre planète aux écosystèmes passablement fragilisés. Répondre un grand OUI, est-ce naîf ? Peut-on apporter à ce oui franc et massif des justifications objectives, basées sur les connaissances fondamentales et sur des preuves statistiques fiables ? C'est le but de ce livre.  
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ensuite '''l'école de Palo Alto''', animée par Gregory bateson sous l'étiquette d'écologie spirituelle, qui dans les années 40 à 60 joua un rôle de connecteur des théories naissantes de l'information, reliant mathématique, psyché et ethnologie, pour ne citer que trois d'entre elles, et surtout connectant la théorie de l'information de Shannon, favorisant l'émergence de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) qui est aujourd'hui utilisée pour booster une bonne part des disciplinees sociales, du marketing au développement personnel en passant par la gestion des ressource. Il a donné naissance à la Silicon Valley
 
ensuite '''l'école de Palo Alto''', animée par Gregory bateson sous l'étiquette d'écologie spirituelle, qui dans les années 40 à 60 joua un rôle de connecteur des théories naissantes de l'information, reliant mathématique, psyché et ethnologie, pour ne citer que trois d'entre elles, et surtout connectant la théorie de l'information de Shannon, favorisant l'émergence de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) qui est aujourd'hui utilisée pour booster une bonne part des disciplinees sociales, du marketing au développement personnel en passant par la gestion des ressource. Il a donné naissance à la Silicon Valley
  
En filigrane, les livres-pavés d'Heidi & Alvin Toffler, couple dédié à la futurologie par la sociologie et la littérature, qui sortent un livre par décennie qui fait date, du choc du futur en 1970 à la richesse révolutionnaire en 2007; bien qu'ils n'ait jamais fouillé les sujets fondamentaux ni décrit le coeur des enjeux, ils ont magnifiquement su documenter le vaste périmètre d'action de la société de l'information et des changements en cours et ont ainsi contribué à modifier nos idées sur les grands changements de au tournant du millénaire, et à modeler notre vision de l'avenir.
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En filigrane, '''l'oeuvre d'Heidi & Alvin Toffler''', couple qui dédie sa vie à la futurologie par la sociologie et la littérature. Ils sortent un livre par décennie qui fait date, du ''choc du futur en 1970'' à la ''richesse révolutionnaire en 2007''. Bien qu'ils n'ait jamais percé les sujets fondamentaux ni décrit le coeur des enjeux, ils ont magnifiquement su documenter le vaste périmètre d'action de la société de l'information et des changements en cours. Ils ont ainsi contribué à modifier nos idées sur les grands changements de au tournant du millénaire, et à modeler notre vision de l'avenir.
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Ensuite, les '''long beards''', fondateurs des technologies électronique, du hardware au software en passant par les réseaux. Leur point commun : partir des modes des propriétés socio-techniques pour définir des standards qui s'imposent comme norme technique. Tout d'abord Nikola Tesla, génie trop peu reconnu, souvent considéré comme l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé plus de sept cents brevets (qui seront pour beaucoup d'entre eux attribués à Thomas Edison)m décrivant de nouvelles méthodes pour réaliser la « conversion de l’énergie ». Tesla est reconnu comme l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Pour sa part, il préférait plutôt se définir comme un découvreur. C'est justement le propos fondamental du Copyleft, un sujet central dans la citoyenneté numérique. A lui tout seul, il découvrit le radar, le laser, la radio et le courant électrioque alternatif qui nous nourri aujourd'hui
  
Ensuite, les long beards, fondateurs de la culture informatique, du hardware au software en passant par les réseaux électroniques.
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Alan Turing qu iconçu le premier ordinateur pendant la 2e guerre mondiale. Doug Engelbarts le premier ergonomiste accompli, qui, comme avant lui Tesla , est un génie presque inconnu bien qu'ayant développé à lui seul les mécansimes essentiels que sont le bureau graphique (qui a remplacé les lignes de commande et initié ainsi la science de l'ergonomie de navigation), mais les souris et curseurs,  
Alan Turing qu iconçu le premier ordinateur pendant la 2e guerre mondiale. Doug Engelbarts le premier ergonomiste accompli, qui, comme avant lui Tesla qui découvrit et breveta le radar, le laser, la radio et le courant électrioque alternatif qui nous nourri aujourd'hui, est un génie presque inconnu bien qu'ayant développé à lui seul les mécansimes essentiels que sont le bureau graphique (qui a remplacé les lignes de commande et initié ainsi la science de l'ergonomie de navigation), mais les souris et curseurs,  
 
 
Vinton Cerf co-créateur du protocole TCP/IP en 1970 avec notamment ce dernier les a tous immortalisé par un de peurs pairs, Pierre Vallée, dans son livre l'histoire d'Internet.
 
Vinton Cerf co-créateur du protocole TCP/IP en 1970 avec notamment ce dernier les a tous immortalisé par un de peurs pairs, Pierre Vallée, dans son livre l'histoire d'Internet.
 
Tous à leur manière se sont aventurés sur des chemins de traverse, loin de l'image que l'on se fait de l'informatique,
 
Tous à leur manière se sont aventurés sur des chemins de traverse, loin de l'image que l'on se fait de l'informatique,

Version du 30 juillet 2011 à 09:33

Eléments à aborder :

- changements cognitifs taines - quêtes de repères

- apprentis sorciers de la science

- science sans conscience, éveil des consciences

- digital natives

- inspirations de la culture libre

- distinction éthique (libre), innovation (open) et domination (privative) comme fil rouge

- livre "les pieds nus"

- photocopier possible

- etc, à compléter


ESSAI BASES FONDAMENTALES - SOURCES

Vous voulez comprendre pourquoi et comment, quand vous cliquez sur "envoyer", votre message arrive instantanément à son destinataire, quel que soit l'endroit o?u il se trouve et la machine qu'il utilise ? Comment éviter la cyberdépendance, les arnaques sur Internet et les . Quelle stratégie de marketing web pour votre prochaine campagne ? Quelles limites mettre à vos enfants dans l'usage des réseaux sociaux. Vous trouverez des réponses dans ce bouquin. Si vous acceptez de vous poser les bonnes questions. Des questions difficiles : quel est votre responsabilité ? En quoi est-ce à vous de faire l'effort de comprendre sans préjugé ? A quel point devez-vous Comme le dit le proverbe zen : le chemin le plus difficile est aussi le plus court. Et les voies du numérique sont déchiffrables avec quelques bases fondamentales qu'il est possible d'acquérir en faisant l'effort de sortir des solutions de facilité. Si dans les contes de fée il faut souffrir pour être belle, dans l'univers numérique il faut s'ouvrir pour mieux connaitre l'impact de nos clics.

Car certaines loi de l'univers matériel s'appliquent à l'immatériel. En voici trois qui à elles seules sont l'essence de la plupart des réponses à toutes les questions que vous pourrez vous poser sur l'immense monde du numérique.

D'abord Lamarck (1744-1829), qui fit le lit des publications de Charles Darwin sur la théorie de l'évolution des espèces, un demi-siècle plus tard. Le Chevalier Lamarck, émit deux thèses qualifiant la transformation des espèces, qui se résument par une règle universelle sur la transformation du monde : la fonction crée l'organe. En d'autre terme, le mode de fonctionnement crée le mode d'organisation. Le mode de fonctionnement d'un animal ou d'un végétal, et son interaction avec les autres espèces, créée son mode d'organisation et son interdépendance son environnement. Par extension le mode de fonctionnement du monde numérique crée le mode d'organisation de la société humaine numérisée. Cette idée s'applique dans toute technologie de communication. Ainsi la TV et l'ordinateur ont pour interface principale un écran. Ils sont à priori bien comparables. Pourtant leur mode de fonctionnement est radicalement différent. La TV n'est que récepteur. Le public est passif. L'ordinateur est émetteur et récepteur, nous pouvons devenir acteur de la société de l'information. Techniquement, c'est entièrement possible depuis les début du web au 1990. Socialement, la transformation de notre organisation socio-économique est encore balbutiante. Il y a 400 millions de visiteurs de Wikipedia tous les mois, qui tous aperçoivent avec plus ou moins d'attention le bouton "modifier". Mais combien modifient des pages chaque mois, contribuant ainsi à partager leur connaissance ? Environ cent mille, soit moins de 1 pionnieer sur 4'000 visiteurs. Certains ajoutent simplement les résultats des matchs de football sur Wikipedia, ce qui prouve que le défi n'est en aucun cas d'être savant pour contribuer à wikipedia. La communautés des wikipédiens, ouverte à tous, élit des stewards, administrateurs, bureaucrates, arbitres et un conseil de fondation. Ces élus obtiennent des droits d'accès pour traquer les dysfonctionnements, en laissant une trace de toutes leurs interventions, dans un souci d'équité de traitement et de justice sociale. Pour faciliter le fonctionnement des wikis, le dispositif est raffiné : foires aux questions puis forums, bacs à sable pour le droit à l'erreur, historiques complète pour garder des traces de tout, fonctions de réversion pour revenir à des versions précédentes, campagne d'appel aux dons de fin d'année suffisant à couvrir un budget de plusieurs dizaines de millions, mais aussi mécanismes de prévention du vandalisme ainsi qu'un bistro en ligne et des séminaires périodiques pour se rencontrer parfois dans la vie réelle et faire la fête. Ces codes peuvent paraître bizarre, aussi bizarre que les codes de la civilisation industrielle pour un indigène d'Amazonie. Si l'on en croit les héritiers de Lamarck, L'organisation de la technologie wiki, pour ne citer qu'elle parmi les nombreuses innovations numériques récentes à l'impact planétaire, transforme notre mode de fonctionnement et nous contraint à dépasser le stade de simple consommateurs d'informations. D'ailleurs une bonne moitié des contributeurs sur wikipedia a moins de 20 ans et habite en Europe. Ainsi le mode de fonctionnement des wikis est en train de créer un nouveau mode d'organisation de la société mondiale, avec de nouveaux codes culturels, de nouveaux rituels, règlements, systèmes, principes.


Ensuite le prix Nobel John Nash publie dans les années 60 la théorie des jeux, qui est à cheval entre matériel et immatériel. Elle pose les bases des modes de relationement en 3 point : coopération, réciprocité, pardon. En substance, la théorie des jeux démontre que si les la loi de la jungle c'est la sélection du plus fort, ce plus fort n'est pas celui qui écrase les autres, mais celui qui respecte un processus relationnel en 3 options : d'abord je propose et accepte la coopération avec mon entourage, en m'adaptant à mon environnement; et si un corps étranger refuse de coopérer et m'attaque ou m'ignore, je réagis avec réciprocité (ignorer ou attaquer en retour, de manière proportionnelle), tout en proposant le pardon pour revenir à la coopération. Cette théorie se décline à toutes les sauces. En biologie d'abord en complétant les théories de Darwin sur l'évolution des espèces. Mais aussi en défense militaire, sur Internet et on la retrouve dans la plupart des articles de cet ouvrage. Matériel, logiciels et réseaux informatiques sont régis par cette

puis "le médium c'est le message", alors le "moyen de communication c'est l'écosystème informationel" enfin le numérique intègre/englobe tous les autres moyens de communication et impose ses propriétés socio-techniques invariables (demander à Raymond Morel son avis)

intrusion du numérique dans nos vie à tous les niveaux, nouvelle source à laquelle nous nous abreuvons au quotidien, car source répondant mieux à nos besoins d'une société "industrielle" révolution numérique sans comparaison avec les précédente révolution de l'imprimerie, la radio et la télé sur nos vie, degré de dépendance incalculablement supérieur la rupture sociétale est aussi fondamentale que la naissance du verbe, de la parole, qui est le fondement de la majorité de nos croyances donc nos croyances sont reparamétrées, changement, de programation, cognitif

c'est pour cela qu'on parle de de nouveaux paradigmes illustré par la distiction entre digital natif versus migrant, le transfert des hiérarchies de statut (alias cathédrale) vers les hiérarchies de compétences (alias bazar) ,la transition du pouvoir des clans vers les communautés de pratiques), l'émeergence de nouveaux modèles socio-économiques et culturels à tous les niveaux, à l'école, au travail, en famille.

la bonne nouvelle, c'est qu'on a des clés de lecture fiable, des répères dnt le degré d'évolution est faible, des codes de conduite génériques qui s'appliquent en toute circonstance dans un contexte donné, dont il eest utile de prendre conscience pour garder son destin en main ce qui ne fait commencer c'est effectivement un changement sans précécent, une nouvelle donne globale, mais ce n'est pas une série de rupture sociétales qui va nous faire passer de l'humain au technoide plein de greffon technologique, c'est plutot un passage obligé pour nous permettre de revenir à nos essentiel, c'est cela le grand message des propriétés socio-techniques du numérique : un meilleur équilibre entre nos deux cerveaux, une plus forte équité sociale, lentement, très lentement, par à-coup, avec des régressions passagère comme des étincelle à l'échelle cosmique, mais terribles à l'échelle de nos vies, comme la cyberdépendance aux jeux ou aux relations socio-économiques et culturelle par écran interposé, et plus largement l'amplification de tous nos bons et mauvais côté

Si nous sommes des apprenti sorciers aujourd'hui avec le nucléaire, les nanotech, les biotech, les ondes télécom et les mondes virtuels, au fond toutes ces technologies sont intrinsèquement dépendantes du numérique, qui est une composante essentielle de leur fonctionnement et leur trait d'union.

Citons ici spiderman découvrant ses pouvoirs et se faisant dire par son oncle :"de gand pouvoirs signifient de grandes responsabilités". Cette adaptation du "science sans conscience n'est que ruine de l'ame" de Rabelais fait écho à nos pratiques quotidienne : depuis notre poste de travail, notre maison, ou même dans un transport public avec notre téléphone, nous avons un pouvoir potentiel immense sur la société, nous pouvons propager une information qui peut influer significativement sur le cours de l'actualité. Les radios et TV l'ont bien coompris, elles qui depuis quelques années nous encouragent à leur transmettre devenir lanceur d'alerte, contributeur des informations diffusées en continu.

Quand à Microsoft, Google, Facebook et tous ces nouveaux phénomènes créés à coup de milliards, ils représentent des produits et services de consommation dominants bien que très imparfaits de cette nouvelle ère du numérique. Il y a un quart de siècle, aucun n'existait, seul IBM régnait. IBM existe toujours, mais a disparu des médias, faute de briller à la première place. BIll gates ne disait-il pas que, malgré sa réussite, il n'était pas à l'abri de la prochaine génération de concepteur de technologie au fond d'un garage, qui le détronerai sans crier gare. Ce fut le cas, il y a dix an déjà. Qui va vraiment durer ? Lesquels sont les plus résistants aux aux mini-ruptures technologiques et à la maturation des comportements induite par la croissance de la conscience des enjeux sociétaux du numériques ? Qui occupera encore le devant de la scène dans 25 ans ? Ce livre propose de démontrer que non seulement, de de plus seuls les mouvements fondateurs d'une culture numérique citoyenne, sans distorsion des marchés à coup de capital risque pour servir des intérêts particuliers d'une économie de casino, resteront encore à la tête du gouvernement numérique. Ces mouvements sont à ce jour une dizaine, peu connu bien qu'essentiel. Parmi eux on trouve par ordre d'apparition le W3C qui régit les standards du web, le mouvement GNU, l'EFF qui défend les libertés citoyennes dans les frontières du numérique, les communautés Debian et APACHE qui contrôlent les infrastructures utilisées pour les serveur web, ou encore la fameuse encyclopédie vivante Wikipedia, un des plus beau patrimoine immatériel de l'humanité. la majorité des articles de livre leur sont dédiés, directement ou indirectement.


le numérique est-il le principal vecteur de la réconciliation entre science et société, nous (re)donnant une possibilité de jouer un réel rôle moteur pour des changements positifs à l'heure de la globalisation des échanges sur notre planète aux écosystèmes passablement fragilisés. Répondre un grand OUI, est-ce naîf ? Peut-on apporter à ce oui franc et massif des justifications objectives, basées sur les connaissances fondamentales et sur des preuves statistiques fiables ? C'est le but de ce livre.

depuis 15 ans, je lis tous ce que je trouve en 3 langues (anglais, français, portugais) sur le sujet de la société de l'information, des nouvelles technologies de la communication et de la révolution numérique.

tout ce qui m'a semblé digne d'intérêt durable, suffisamment clasir et cponcis pour laisser une trace durable et entrer dans les essentiels, ont pour points communs un regard sans compromis sur les enjeux de société et la promotion d'un humanisme éclairé comme source de réconciliation entre science et société.

face aux enjeux de la société de l'information moderne de la convergence numérique, dans la jungle des réflexions sur l'impact des 1 et 0 sur notre société, parmi les nombreuses tentatives de proposer une vision durable des transitions à l'oeuvre aux niveaux culturels, socio-économique, philosophiques ou anthroposophique, sociologique, politique, dans la foultitude des analyses et manuel de savoir-vivre, de l'internet pour les nuls à Word sans peine en passant par "que nous réserve le numérique", seule une petite dizaine de groupes d'auteurs me semble proposer une synthèse fondamentale suffisament concentrée et précise pour qu'elle soit encore d'actualité dans un siècle

Tous sont inspirées des penseurs d'il y a environ 2.5 millénaires ans, qu'ils soit chinois (lao Tseu, Confucius), grecs (Socrate, platon, Aristote) et de ceux qui ont prolongé leurs oeuvres à l'époque romaine puis à la renaissance, particulièrement rabelais, da vinci, qui tous ont non seulement crée des machines, mais aussi identifié et perfectionné des mécanismes de gestion de la connaissance comme les arguments fallacieux (sophisme) ou plus matériellement l'imprimerie de Gutemberg.

Tous ont promu un humanisme éclarié comme source de réconciliation entre science et société

tout d'abord les holostiques vaste groupe dispersé sur le siècle et les influence, mais fondamentalement parlant d'une même voix. Impossible de tous les citer, Parmi eux Vrenadski, gàochimiste russe, précurseur de l'écologie technique moderne, qui a défini les bases pour distinguer la biosphère de la noosphère, souvent considéré comme aussi important que Darwin dans sa contribution à la science. Ce dernier était ami de Rudolf Steiner, fondateur du mouvement anthroposophique, dont la spécialité ne fut jamais la société de l'information, mais qui par son approche écosystèmique réussi à formaliser des mécanismes éducatifs qui sont aujourd'hui pratiqué dans le monde entier et permettent de poser des bases solides pour gérer la connaissance. Come Piaget, il propose une approche basée sur le jeu, le plaisir d'apprendre, la coopération et l'observation de la nature pour mieux voir s'y refléter notre nature humaine d'animal social. Teilhard de chardin le jésuite anthropologue qui, depuis son exil en Chine durant la 2e guerre mondiale, a proposé la vision d'un monde qui enfante. Vladimir illich, prètre lui aussi, qui non seulement valorisait les outils conviviaux qui aujourd'hui sont la clé du succès de tout projet de plate-forme web, mais surtout permis l'émergence de la conscience des dangers des monopoles radicaux, principe décrivant l'exclusion qu'une technique puissante engendre sur d'autres plus faibles, comme la dominance des autoroutes sur la marche à pied, principe qui s'applique notamment de manière particulièrement puissante aujourd'hui avec le principe "winner take all" décliné dans tous les domaines : Microsoft ramasse le marché des système d'exploitation sur les postes clients et des suites bureautiques, Google ramasse le marché des moteurs de rechercher, facebook des réseaus sociaux. James lovelock et son phénomène gaia, qui parmi les premiers décrit une planète et une société interdépendantes, globalisée. Deleuze qui préfigure Internet en rhizome et dénonce la "société du spectacle" Et enfin dans cette catégorie, l'inclassable benjamin, Bernard Werber, qui s'est contenté de réunir à lui seul une somme exceptionnelle de savoirs vulgarisés pour faciliter au plus grand nombre la compréhensions des lois universelles.


ensuite l'école de Palo Alto, animée par Gregory bateson sous l'étiquette d'écologie spirituelle, qui dans les années 40 à 60 joua un rôle de connecteur des théories naissantes de l'information, reliant mathématique, psyché et ethnologie, pour ne citer que trois d'entre elles, et surtout connectant la théorie de l'information de Shannon, favorisant l'émergence de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) qui est aujourd'hui utilisée pour booster une bonne part des disciplinees sociales, du marketing au développement personnel en passant par la gestion des ressource. Il a donné naissance à la Silicon Valley

En filigrane, l'oeuvre d'Heidi & Alvin Toffler, couple qui dédie sa vie à la futurologie par la sociologie et la littérature. Ils sortent un livre par décennie qui fait date, du choc du futur en 1970 à la richesse révolutionnaire en 2007. Bien qu'ils n'ait jamais percé les sujets fondamentaux ni décrit le coeur des enjeux, ils ont magnifiquement su documenter le vaste périmètre d'action de la société de l'information et des changements en cours. Ils ont ainsi contribué à modifier nos idées sur les grands changements de au tournant du millénaire, et à modeler notre vision de l'avenir.

Ensuite, les long beards, fondateurs des technologies électronique, du hardware au software en passant par les réseaux. Leur point commun : partir des modes des propriétés socio-techniques pour définir des standards qui s'imposent comme norme technique. Tout d'abord Nikola Tesla, génie trop peu reconnu, souvent considéré comme l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé plus de sept cents brevets (qui seront pour beaucoup d'entre eux attribués à Thomas Edison)m décrivant de nouvelles méthodes pour réaliser la « conversion de l’énergie ». Tesla est reconnu comme l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Pour sa part, il préférait plutôt se définir comme un découvreur. C'est justement le propos fondamental du Copyleft, un sujet central dans la citoyenneté numérique. A lui tout seul, il découvrit le radar, le laser, la radio et le courant électrioque alternatif qui nous nourri aujourd'hui

Alan Turing qu iconçu le premier ordinateur pendant la 2e guerre mondiale. Doug Engelbarts le premier ergonomiste accompli, qui, comme avant lui Tesla , est un génie presque inconnu bien qu'ayant développé à lui seul les mécansimes essentiels que sont le bureau graphique (qui a remplacé les lignes de commande et initié ainsi la science de l'ergonomie de navigation), mais les souris et curseurs, Vinton Cerf co-créateur du protocole TCP/IP en 1970 avec notamment ce dernier les a tous immortalisé par un de peurs pairs, Pierre Vallée, dans son livre l'histoire d'Internet. Tous à leur manière se sont aventurés sur des chemins de traverse, loin de l'image que l'on se fait de l'informatique,

Ensuite, les pères de la citoyenneté numérique, aussi appelé ténors du libre qui ont développé concrètement les projets fondateurs de nos moyens de garantir la liberté d'expression et l'éthique numérique. lesquels Richard stallman, touché par une grace d'un genre nouveau, qui plus que personne a su anticiper les dérives et proposer une solition globale durable qui emporte l'adhésion d'une majorité d'acteur du domaine informatique.


Ensuite les accoucheurs.


ESSAI 0

depuis l'apparition de la parole, du verbe, on peut développer sa conscience depuis l'apparition de l'imprimerie, la trace est formelle depuis la radio, on a gagné en accès instantané et avec la TV, on développe ses compétences d'affalement devant un canapé et d'analyse des images, la culture des scénarios et avec Internet ? c'est des capacité cognitives impressionnantes qui sont modifiées ! pour les comprendre, des codes culturels. Exemple : publier tôt, mettre à jour souvent. Catégoriser de manière informelle, chacun commeil veut, sans chercher à créer un cadre prédéfini. Ou encore encourager la copie, modification et redistribution d'une oeuvre, pour générer ainsi plus (et non plus moins) de revenus! Chercher sur le web ce qui existe au sujet d'un thème avant de publier quoi que ce soit sur ce sujet. Identifier la souurce d'un message AVANt de le traiter. Et ne pas écrire en majuscule, car cela signifie qu'on CRIE !


ESSAI 1 :

On entend de plus en plus parler des dangers de Facebook et des abus de Google pour la vie privée, des risques arnaques, et nouvellement de la cyberintimidation dans les écoles et au travail (menaces, insultes, rumeurs...). Mais ceci ne doit pas occulter le formidable potentiel dinternet pour l'inclusion sociale, pour autant qu'Internet soit utilisé de manière responsable. Pour adapter à la sauce numérique un proverbe que l'on attribue à Beaumarchais : Internet sans conscience n'est que ruine de l'âme.

Aussi, la meilleure manière d'amener à un usage approprié et conscient d'internet, c'est de sensibiliser à la responsabilité individuelle des internautes : comportement respectueux, prévention anti-spam, pratique de la netiquette (codes de conduite sur Internet), développement de chartes éthiques, description des enjeux de société pour favoriser le libre arbitre, encouragement aux liens intergénérationnels (parents « digital migrants » et enfants « digital natifs ») et à la créativité afin d'inclure les populations les plus fragiles dans cette culture numérique. La mission de la fondation Ynternet.org est justement de promouvoir les pratiques durables sur internet.


En Europe, plus de 8 adolescents sur 10 utilisent Facebook plusieurs fois par semaine. Les demandeurs d'emploi, les séniors et les personnes actives ne sont pas en reste dans l'usage quotidien d'Internet. D'autres outils et plate-forme émergent, les possibilités d'échanges sont décuplées, mais les enjeux restent les mêmes : l'éthique, le respect, l'équité des chances, l'inclusion pour tous. Internet devient une arme sociale. Les régions rurales et de montagne sont aussi concernées. C'est dans ce contexte qu'il est nécessaire d'agir vite et bien d'anticiper les problèmes d'abus qui augmentent et sont largement relayés par les médias dans les faits divers, avec souvent (pas toujours!) un manque de recul qui dessert l'objectif de conscientisation et de débat critique. Des stratégies de ce type sont développées dans de nombreux cantons.

ESSAI 2 :

A l'ère du numérique, piloter des projets et des équipes de manière performante n'est pas envisageable rationnellement sans des outils Internet dynamiques, ces fameux outils symbolisés par l'appellation technologies web2.0.

Mais au-delà des technologies, c'est surtout des méthodes innovantes qu'il s'agit de mettre en œuvre. Ce sont les méthodes et non les technologies qui permettent de réussir la transition d'une société industrielle vers une société de la connaissance, que ce soit à l'échelle de notre carrière socioprofessionnelle, de la vie des organismes privés et/ou publics dans lesquels nous œuvrons, de notre région ou de notre planète.

Le concept de web2.0 n'est en fait qu'un arbre cachant la forêt d'un nouveau paradigme aux multiples systèmes de valeurs, codes culturels et mécanismes cognitifs. Car si l'enfance du web des années 1990 a été bercée par des informaticiens, cet écosystème vivant s'est libéré de ses tuteurs dès l'adolescence. Dès les années 2000, le web a montré ses multiples facettes : comme tout vrai leader, pour donner sa pleine mesure il a dû assimiler de multiples sciences techniques, sociales, philosophiques, politiques et artistiques. Le voilà aujourd'hui jeune adulte de 20 ans, mûr à point pour conquérir le monde.

Crowdsourcing, e-réputation, modèles open source, licences libres, communautés de pratiques, knowledge management, veille participative, ces méthodes émergentes sont déjà pratiquées consciemment au quotidien par les leaders de demain matin. Aussi, à priori il fait se lever tôt et se faire mal au crâne pour les adopter. Mais en fait, avec quelques fils rouges dans cette grosse à outil, tout leader avec une riche expérience de vie peut tirer des parallèles avec son histoire personnelle pour tracer son chemin sur les autoroutes de l'information, avec une certaine allégresse. Il s'agit ensuite de s'auto-former avec régularité, dans un état d'esprit aussi ludique que critique, sans se laisser dérouter par les fréquentes interférences tels que les gadgets, le buzz, la cyberdépendance aux jeux...

Dans cette collection d'articles sur l'eCulture, des bases conceptuelles mondialement reconnues mais peu connues et rarement synthétisées seront apportées pour aider les internautes à pratiquer la culture du web2.0 au service d'objectifs à moyen et long terme. Elles permettent de prendre des décisions avisées dans ces environnements informationnels complexes où les nouveaux concepts de bousculent.

Thèmes abordés :

- notions fondamentales à connaître pour contribuer à une position de leader de culture numérique, notamment le crowdsourcing, la coopétition, la culture wiki, la gestion de l'identité numérique et les enjeux de l'e-réputation individuelle et collective qui en découlent, les modèles économiques ouverts, le rôle des médias sociaux et des communautés de pratique, la longue traîne, la neutralité des réseaux, les profils cognitifs des migrants versus numériques, les processus ePortfolios, la méritocratie ou encore l'inclusion socio-numérique.

- techniques opérationnelles clés telles que la gestion des versions, le choix des formats et des licences, le cloud computing, les scénarios de modération, l'ergonomie intuitive, le travail à distance, le community management, le ticketing, le tracking, la dictature bienveillante ou encore la certification par les pairs.

- nouveaux indicateurs à utiliser dans les diagnostics de culture numérique pour soi et les organisations privées ou publiques dans lesquels les participants oeuvrent, afin d'identifier et prioriser les besoins, obstacles et moteurs.

- comment jouer un rôle moteur dans la conception et la mise en oeuvre de stratégie Internet, sans être ni nécessairement chef de projet ni informaticien, pour servir les transitions sociétales en cours, notamment dans la définition des rôles à assurer en interne et ceux à externaliser ?

- rudiments d'éthique numérique, avec un tour d'horizon de santé & motivation (régime de communication, charte), impacte des licences sur la société, éco-responsabilité (Green-IT), vie privée et non-discrimination radicale, usage du web pour le commerce équitable et principes de conclusions de contrats informatiques éthiques pour le développement et la maintenance des outils serveurs et des postes utilisateurs

- réglements informatiques : contributions aux (et constructions de) politiques de gestion des outils numériques et des principes de travail à l'ère numérique (chartes, formation continue, gestion des risques, travail à distance pour les employés...).

Objectifs de l'ouvrage : Développer les connaissances des fondements de la culture numérique, aux niveaux techniques, social, philosophique, politique et artistique. Développer les compétences de community manager et de gestion d'identités numériques en augmentant sa réputation sur la webosphère Développer les compétences pour poser un diagnostic de base en matière de culture numérique sur soi -même, ses collaborateurs, partenaires et fournisseurs Acquérir les compétences nécessaires à l'amélioration des stratégies de communication interne et externe aux organisations