"Les oeuvres aux pieds nus" : Différence entre versions

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On dit d'une oeuvre qu'elle a « les pieds nus » lorsque sa diffusion s'effectue sans publicité, tout doucement, sans faire de bruit, par la seule volonté du public.  
 
On dit d'une oeuvre qu'elle a « les pieds nus » lorsque sa diffusion s'effectue sans publicité, tout doucement, sans faire de bruit, par la seule volonté du public.  
  
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Prenons l'exemple du livre ''le Papalagui''. Touiavii, grand chef d'une tribu des îles d'd'Océanie, l'a écrit dans les années 1920. Son but était d'informer les peuples d'Océanie sur les comportements de l'homme blanc, que l'on surnomme Papalagui en langue du Pacifique. Touaivii avait été volontaire à la première guerre mondiale en Europe. Puis il y est resté. Il a ainsi pu observer le mode de fonctionnement de l'homme blanc. Il a expressément demandé dans son livre qu'il ne soit pas traduit et soit gardé pour les tribus des îles du Pacifique. Cependant, un prêtre allemand l'a traduit et le livre a commencé son chemin [[les pieds nus]]. Il a été traduit en plusieurs langues, imprimé « sous le manteau », sans demander l'autorisation à qui que ce soit et diffusé en de nombreuses versions et rééditions dans le monde entier. C'est un regard extérieur sur le comportement dominant de l'homme blanc qui est particulièrement frappant. C'est pour cela et sans avoir recours à la publicité, qu'il est devenu un symbole des déviances du monde occidental. Une autre œuvre créée entre 1994 et 95 suit ce même chemin les pieds nus; c'est le film « La Belle Verte » de Coline Serreau. Très mal reçu par la critique, il fait un flop au cinéma. La réalisatrice avait reçu un oscar du meilleur film quelques années avant avec « Trois Hommes et un Couffin » et son film était bien réalisé. Le film connaît alors une deuxième vie, il est copié en cassettes vidéos et commence à être diffusé entre amis, dans des soirées d'associations, de quartier... Avec l'arrivée d'Internet, il est copié et traduit en plusieurs langues et diffusé comme le film symbole de l'[[écologie profonde]] et des [[transitions]] en cours.
  
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En 2010, c'est un des films de référence des mouvements de l'écologie profonde. Il est souvent projeté dans des réunions associatives et des festivals écologiques, et considéré comme une des principales sources d'inspiration pour l'[[écologie communautaire]]. Malgré l'échec commercial et l'adhésion populaire spontanée après quelques années, réalisatrice n'as pas souhaité partager cette oeuvre en autorisant sa diffusion libre. Interdite à la copie, cette œuvre se diffuse donc les pieds nus ET de manière illégale. Elle relie plusieurs mouvements écologique. C'est devenu un symbole d'une écologie qui ne se limite pas à la technique qui préserve la nature et freine le gaspillage d'énergie. Car elle se met en valeur sur des comportements plus respectueux, plus évolués.
  
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Il existe de nombreuses autres œuvres qui font leur chemin les pieds nus. Le Tao Te King, Livre de la voie et de la vertu en Chine, est un outil d'aide à la décision aux multiples vies. A sa manière, « Le Petit Prince » d'Antoine de Saint-Exupéry avance les pieds nus. Des mouvements autour d'idées, de vision de monde, de codes de conduites, avancent les pieds nus, sans promotion par un gouvernement. La communication non-violente. Le Falung Gong. Les earthsip qui construisent des éco-lotissement autosuffisant tant énergétiquement qu'alimentairement. Ces oeuvres sont notamment présentées dans l'article [[l'origine des idées]]. Le livre Ecopol, et le mouvement qu'il suscite, ont cette vocation d'avancer les pieds nus.
Prenons l'exemple du livre le Papalagui. Ecrit par un grand chef d'une tribu primitive d'Océanie, Touiavii, dans les années 1920, son but était d'informer les peuples d'Océanie sur les comportements de l'homme blanc, que l'on surnomme Papalagui en langue du Pacifique. Le grand chef Touaivii a participé comme volontaire à la première guerre mondiale en Europe, puis y est resté et a ainsi pu observer le mode de fonctionnement de l'homme blanc. Il a expressément demandé dans son livre qu'il ne soit pas traduit et soit gardé pour les tribus des îles du Pacifique. Cependant, un prêtre allemand l'a traduit et le livre a commencé son chemin [[les pieds nus]]. Il a été traduit en plusieurs langues, imprimé « sous le manteau », sans demander l'autorisation à qui que ce soit et diffusé en de nombreuses versions et rééditions dans le monde entier. C'est un regard extérieur sur le comportement dominant de l'homme blanc qui est particulièrement frappant. C'est pour cela et sans avoir recours à la publicité, qu'il est devenu un symbole des déviances du monde occidental. Une autre œuvre créée entre 1994 et 95 suit ce même chemin les pieds nus; c'est le film « La Belle Verte » de Coline Serreau. Très mal reçu par la critique, il fait un flop au cinéma. La réalisatrice avait reçu un oscar du meilleur film quelques années avant avec « Trois Hommes et un Couffin » et son film était bien réalisé. Le film connaît alors une deuxième vie, il est copié en cassettes vidéos et commence à être diffusé entre amis, dans des soirées d'associations, de quartier... Avec l'arrivée d'Internet, il est copié et traduit en plusieurs langues et diffusé comme le film symbole de l'[[écologie profonde]] et des [[transitions]] en cours.
 
  
  
 
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En 2010, c'est un des films de référence des mouvements de l'écologie profonde. Il est souvent projeté dans des réunions associatives et des festivals écologiques, et considéré comme une des principales sources d'inspiration pour l'[[écologie communautaire]]. Comme Colline Serreau a refusé de le mettre sous une [[Licence Art Libre]], cette œuvre se diffuse donc les pieds nus, de manière illégale. Elle permet à tout un mouvement d'avoir un symbole de référence pour une approche écologique globale, qui ne se limite pas à la technique, mais se base sur des comportements plus respectueux.
 
 
 
Il existe de nombreuses autres œuvres qui font leur chemin les pieds nus, comme le Tao Te King (Livre de la voie et de la vertu) en Chine qui est un outil d'aide à la décision. Ou encore à sa manière « Le Petit Prince » d'Antoine de Saint-Exupéry. Elles sont notamment présentées dans l'article [[l'origine des idées]].
 

Version du 12 août 2011 à 00:35

On dit d'une oeuvre qu'elle a « les pieds nus » lorsque sa diffusion s'effectue sans publicité, tout doucement, sans faire de bruit, par la seule volonté du public.

Prenons l'exemple du livre le Papalagui. Touiavii, grand chef d'une tribu des îles d'd'Océanie, l'a écrit dans les années 1920. Son but était d'informer les peuples d'Océanie sur les comportements de l'homme blanc, que l'on surnomme Papalagui en langue du Pacifique. Touaivii avait été volontaire à la première guerre mondiale en Europe. Puis il y est resté. Il a ainsi pu observer le mode de fonctionnement de l'homme blanc. Il a expressément demandé dans son livre qu'il ne soit pas traduit et soit gardé pour les tribus des îles du Pacifique. Cependant, un prêtre allemand l'a traduit et le livre a commencé son chemin les pieds nus. Il a été traduit en plusieurs langues, imprimé « sous le manteau », sans demander l'autorisation à qui que ce soit et diffusé en de nombreuses versions et rééditions dans le monde entier. C'est un regard extérieur sur le comportement dominant de l'homme blanc qui est particulièrement frappant. C'est pour cela et sans avoir recours à la publicité, qu'il est devenu un symbole des déviances du monde occidental. Une autre œuvre créée entre 1994 et 95 suit ce même chemin les pieds nus; c'est le film « La Belle Verte » de Coline Serreau. Très mal reçu par la critique, il fait un flop au cinéma. La réalisatrice avait reçu un oscar du meilleur film quelques années avant avec « Trois Hommes et un Couffin » et son film était bien réalisé. Le film connaît alors une deuxième vie, il est copié en cassettes vidéos et commence à être diffusé entre amis, dans des soirées d'associations, de quartier... Avec l'arrivée d'Internet, il est copié et traduit en plusieurs langues et diffusé comme le film symbole de l'écologie profonde et des transitions en cours.

En 2010, c'est un des films de référence des mouvements de l'écologie profonde. Il est souvent projeté dans des réunions associatives et des festivals écologiques, et considéré comme une des principales sources d'inspiration pour l'écologie communautaire. Malgré l'échec commercial et l'adhésion populaire spontanée après quelques années, réalisatrice n'as pas souhaité partager cette oeuvre en autorisant sa diffusion libre. Interdite à la copie, cette œuvre se diffuse donc les pieds nus ET de manière illégale. Elle relie plusieurs mouvements écologique. C'est devenu un symbole d'une écologie qui ne se limite pas à la technique qui préserve la nature et freine le gaspillage d'énergie. Car elle se met en valeur sur des comportements plus respectueux, plus évolués.

Il existe de nombreuses autres œuvres qui font leur chemin les pieds nus. Le Tao Te King, Livre de la voie et de la vertu en Chine, est un outil d'aide à la décision aux multiples vies. A sa manière, « Le Petit Prince » d'Antoine de Saint-Exupéry avance les pieds nus. Des mouvements autour d'idées, de vision de monde, de codes de conduites, avancent les pieds nus, sans promotion par un gouvernement. La communication non-violente. Le Falung Gong. Les earthsip qui construisent des éco-lotissement autosuffisant tant énergétiquement qu'alimentairement. Ces oeuvres sont notamment présentées dans l'article l'origine des idées. Le livre Ecopol, et le mouvement qu'il suscite, ont cette vocation d'avancer les pieds nus.


Homme-blanc-papalagui.jpg Papalagui.png