Biosphère & Noosphère : Différence entre versions

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Qui n'a jamais pensé être le premier à imaginer quelque chose? Depuis qu''''Internet''' existe, il est possible d'aller vérifier à quel point une idée, bonne ou moins bonne, est déjà développée ailleurs. Une idée, c'est plus qu'une information, un savoir ou une connaissance, c'est un processus complexe. Sur Internet nous avons la possibilité de voir si cette complexité a déjà été enrichie et on peut voir à quel point les idées existent déjà. En très peu de temps, nombreux sont ceux qui ont arrêté de réclamer la paternité d'une idée pour commencer à reconnaître que d'autres l'avaient déjà eue. Ainsi, les idées seraient inspirées les unes des autres. C'est tout le principe de la '''noosphère'''. De quoi s'agit-il? Il nous faut retourner à la nature même des... '''idées'''.
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Qui n'a jamais pensé être le premier à imaginer quelque chose? Depuis qu'Internet existe, il est possible d'aller vérifier à quel point cette idée, bonne ou moins bonne, a déjà été développée ailleurs. Une idée, c'est plus qu'une information, un savoir ou une connaissance : c'est un processus complexe. Le Web permet de vérifier si cette complexité a été enrichie par d'autres. Ce qui a conduit de nombreux internautes inventifs à cesser de réclamer la paternité de telle ou telle idée et à commencer à reconnaître que d'autres l'avaient eue avant eux. Les idées seraient ainsi inspirées les unes des autres – c'est le principe même de la '''noosphère'''. Explication et retour à la nature des… idées.  
  
==Découvreurs plutôt qu'inventeurs==
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== Découvreurs plutôt qu'inventeurs ==
  
Qu'est-ce qui a une origine, un développement, un chemin de vie, des reproductions et une mort? Les humains, les animaux, les plantes. Et pourquoi pas les idées? Ceci démontre que ''le corps et l'esprit sont interdépendants''. Dès le 20e siècle, des chercheurs des sciences de la vie mettent en évidence la capacité des idées à faire leur propre chemin. Par exemple, '''Lynn Margulis''', biologiste, démontre le ''pouvoir de négociation des bactéries''  (<ref>Patrice Van Eersel, le 5e rève</ref> ''Patrice Van Eersel, cf bibliographie)''. Par la suite, le biologiste et chercheur'''Rupert Sheldrake''' formule l'hypothèse des '''champs morpho-génétiques''' : ''les idées seraient des ondes de formes, comme des ondes radio, que nous captons, traduisons et restituons sous forme de création, intuitivement. Ainsi, un peintre, un musicien, un inventeur ou un romancier seraient donc essentiellement cela: ''des ''récepteurs radio hypersensibles'' capables d'aller avec leur cerveau droit puiser dans l'inconscient collectif puis de laisser communiquer hémisphères droit et gauche suffisamment librement et créativement pour qu'ils parviennent à mettre en œuvre les concepts qui naviguent dans la '''noosphère''', à la disposition de tous.'' <ref>Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif</ref> C'est pour cela que le nouveau paradigme consiste à considérer que nous sommes les découvreurs et non plus les inventeurs d'idées.
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Qu'est-ce qui a une origine, un développement, un chemin de vie, qu'est-ce qui se reproduit et meurt ? Les humains, les animaux, les plantes. Et les idées? Le corps et l'esprit ne sont-ils pas interdépendants ? Dès le 20e siècle, des chercheurs en sciences de la vie ont mis en évidence la capacité des idées à faire leur propre chemin. Ainsi '''Lynn Margulis''', biologiste, a-t-il démontré le pouvoir de négociation des bactéries <ref>Patrice Van Eersel, Le cinquième rève</ref>. Puis '''Rupert Sheldrake''' a formulé l'hypothèse des champs morpho-génétiques : les idées seraient des ondes de formes, comparables à des ondes radio, que nous captons, traduisons et restituons sous forme de création, intuitivement. Un peintre, un musicien, un inventeur ou un romancier seraient donc essentiellement ''des récepteurs radio hypersensibles, capables d'aller avec leur cerveau droit puiser dans l'inconscient collectif puis de laisser communiquer hémisphères droit et gauche suffisamment librement et créativement pour qu'ils parviennent à mettre en œuvre les concepts qui naviguent dans la Noosphère, à la disposition de tous''. <ref>Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif</ref> Le nouveau paradigme consiste dès lors à considérer que '''nous sommes des découvreurs et non plus des inventeurs d'idées.'''
  
  

Version du 25 septembre 2011 à 08:20

Idées, noosphère, biosphère, Internet, Cyberespace, Rupert Sheldrake, Lynn Margulis, Vladimir Vernadski, Teilhard de Chardin, Gregory Bateson, eCulture, champs morpho-génétique.


Qui n'a jamais pensé être le premier à imaginer quelque chose? Depuis qu'Internet existe, il est possible d'aller vérifier à quel point cette idée, bonne ou moins bonne, a déjà été développée ailleurs. Une idée, c'est plus qu'une information, un savoir ou une connaissance : c'est un processus complexe. Le Web permet de vérifier si cette complexité a été enrichie par d'autres. Ce qui a conduit de nombreux internautes inventifs à cesser de réclamer la paternité de telle ou telle idée et à commencer à reconnaître que d'autres l'avaient eue avant eux. Les idées seraient ainsi inspirées les unes des autres – c'est le principe même de la noosphère. Explication et retour à la nature des… idées.

Découvreurs plutôt qu'inventeurs

Qu'est-ce qui a une origine, un développement, un chemin de vie, qu'est-ce qui se reproduit et meurt ? Les humains, les animaux, les plantes. Et les idées? Le corps et l'esprit ne sont-ils pas interdépendants ? Dès le 20e siècle, des chercheurs en sciences de la vie ont mis en évidence la capacité des idées à faire leur propre chemin. Ainsi Lynn Margulis, biologiste, a-t-il démontré le pouvoir de négociation des bactéries [1]. Puis Rupert Sheldrake a formulé l'hypothèse des champs morpho-génétiques : les idées seraient des ondes de formes, comparables à des ondes radio, que nous captons, traduisons et restituons sous forme de création, intuitivement. Un peintre, un musicien, un inventeur ou un romancier seraient donc essentiellement des récepteurs radio hypersensibles, capables d'aller avec leur cerveau droit puiser dans l'inconscient collectif puis de laisser communiquer hémisphères droit et gauche suffisamment librement et créativement pour qu'ils parviennent à mettre en œuvre les concepts qui naviguent dans la Noosphère, à la disposition de tous. [2] Le nouveau paradigme consiste dès lors à considérer que nous sommes des découvreurs et non plus des inventeurs d'idées.


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Le Cyberespace réunit toutes les informations qui baignent dans la noosphère. Internet, en tant que support, véhicule instantanément l'information numérique à l'échelle planétaire. Ainsi, il joue à présent un rôle de catalyseur et d'accélérateur dans les échanges d'idées. L'humanité du 21ème siècle s'est complexifiée au point de se concentrer sur le numérique. Au tournant du millénaire, la majorité des humains a déjà utilisé Internet et compris qu'elle était interconnectée à travers ce médium. Quelle puissance que de pouvoir accéder en tout temps et en tout lieu à toute information. Nous détenons des facultés autrefois réputées être celles des dieux. Face à ce pouvoir, quelle est notre responsabilité? Quel travail sur notre conscience est nécessaire pour ne pas sombrer collectivement? C'est le travail du développement de notre culture numérique, alias eCulture, et de nos pratiques citoyennes.

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Compléments

Biosphère et noosphère

Dès 1926, le scientifique Vladimir Vernadski imagine le principe de biosphère posant comme hypothèse que la vie est une force géologique qui transforme la Terre.. C'est la sphère de la vie matérielle, qui réunit les mondes végétal, animal et humain. Fragile, la biosphère, depuis le sommet de Rio en 1992, puis ceux de Kyoto et de Copenhague, est au cœur des enjeux de société.

A travers Teilhard de Chardin, se développe l'image d'une conscience globale, la noosphère, sphère de la pensée et de l'esprit. Les deux sphères sont entrelacées, interdépendantes, comme un couple qui danse la vie. Notre esprit nous guide sur le chemin de la vie ; le chemin parcouru conditionne notre esprit comme la philosophie du TAO symbole de l'union des opposés Ying et Yang.

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Quelques humanistes transdisciplinaires modernes

Gregory Bateson

Il essaie de faire le lien entre toutes ces recherches depuis la Grande Bretagne. Le mouvement qu'il anime est surnommé l'écologie spirituelle. Il a inspiré ceux qui sont à la base du concept d'Internet, regroupés dans "l'école de Palo Alto". C'est ce mouvement de recherche sans tabou qui a donné lieu non seulement à la programmation neuro-linguistique (PNL), mais qui a aussi largement inspiré les début d'Internet (ensuite financé par les militaires). Voir l'article "Tout a commencé avec l'école de Palo Alto".

Père Teilhard de Chardin

Anthropologue exilé involontaire en Chine pendant la 2ème Guerre Mondiale, jésuite aux thèses peu orthodoxes face à l'Eglise. C'est lui qui magnifia l'idée selon laquelle "le monde n'est pas malade, il enfante" ce qui est une belle source d'espoir dans cette époque de transition où règne tant d'incertitude.

Lynn Margulis

Biologiste américaine, elle a démontré que les micro-organismes vivants que sont les bactéries vont au-delà du comportement automatique et négocient leurs attributs génétiques. Ils effectuent naturellement ce que nous faisons avec les organismes génétiquement modifiés. A ce titre, les bactéries n'utilisent pas seulement leur patrimoine matériel mais aussi l'immatériel, elles ont une écologie spirituelle.

Vladimir Vernadski

Minéralogiste et chimiste russe, il fut l'un des fondateurs de la géochimie moderne. Il fut le premier à envisager l'impact de l'activité humaine sur le climat. Il fut cependant peu écouté à une époque où l'on pensait que la nature était dotée de capacités de régénération inépuisables.

Des champs morphogénétiques?

L'hypothèse des champs morphogénétiques fait l'objet de nombreux débats dans la communauté scientifique. Son découvreur,Rupert Sheldrake affirme qu'il existe de mystérieuses interconnections de type télépathique entre organismes. au même titre qu'on dit qu'Internet est mémoire collective des espèces. Il en découlerait ceci: on n'invente rien. On se fait plutôt découvreur en captant les idées dans la noosphère. On les confronte à notre histoire, on les transforme, puis on les restitue. C'est le rien ne se perd tout se transforme adapté à la noosphère. Même si cette hypothèses n'a jamais été formellement validée elle incite à être réceptif et ouvert à ce qui se passe autour de nous, aux idées qui circulent. Ce qui ne manquera pas de stimuler notre créativité.

Sources et notes

  1. Patrice Van Eersel, Le cinquième rève
  2. Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif

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Sources iconographiques

http://www.dugumkume.org/wp-content/uploads/2009/06/noosphere.gif

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/17/Yin_yang.svg/466px-Yin_yang.svg.png

http://img830.imageshack.us/img830/865/2cerveauxtheo.jpg