Discussion:Introduction au chapitre V : Différence entre versions

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== Recopie de l'ancienne intro (prélancement octobre 2011)


Dans son livre Web 2.0 et au-delà, David Fayon [1] décrit quatre lois qui régissent l'économie du numérique. Dans les faits et de façon scientifique, il s'appuie sur des conjectures et des tendances.

Au cœur du Web 2.0, ces quatre théories se traduisent par des applications à travers les outils développés sur Internet :

  1. la « longue traîne » qui remplace la loi de Pareto sur le Web : « le poids représenté par les produits rares est au moins équivalent à celui des produits phares ». Elle se vérifie avec les titres proposés sur Amazon, ceux téléchargés sur iTunes Music Store, à travers les clips visualisés sur YouTube, les mots saisis dans les recherches des moteurs, etc. ;
  2. la loi de Metcalfe : l'utilité d'un réseau croît de façon proportionnelle au carré de ses membres (même si dans la réalité celle-ci est à nuancer car certains membres sont plus actifs que d'autres) ;
  3. la loi des médias participatifs ou loi des 1/10/89 pour-cents : 1 % des internautes publient du contenu, 10 % participent (ex. : commentaires, votes, évaluations) et 89 % consultent simplement les informations sans intervenir ;
  4. l'effet du « petit monde » que l'on observe à travers les réseaux sociaux où la distance moyenne (c'est-à-dire le nombre d'intermédiaires entre deux personnes) qui sépare deux individus pris au hasard est de cinq ou six.

Maintenant, revenons aux fondamentaux et voyons ce qui est réellement universel. Traitons de questions réellement pertinentes, telles que comment gagner sa vie ? ou qu'est ce que l'identité numérique ?

Le mouvement copyleft constitue une révolution économique. Pas au sens étroit du mot, limité à la sphère marchande, mais comme sur le plan des échanges entre humains. Le copyleft permet une capitalisation collective du savoir, réduisant d'autant les pouvoirs de la minorité représentée par les grandes structures transnationales : celles-ci ne peuvent plus s'accaparer le savoir désormais accessible à tous sous une forme fonctionnelle. Dès lors, une myriade de développeurs indépendants et de PME locales, qui sont les acteurs du marché de proximité, parviennent à construire des systèmes d'information libres qui fonctionnent aussi bien (voire mieux) que les systèmes propriétaires produits par des structures aux moyens pourtant considérables. Il n'est plus nécessaire d'investir lourdement pour démarrer une nouvelle activité, car le libre accès au savoir abaisse pour une PME le coût d'entrée sur un nouveau marché.

La taille des grandes structures devient alors un handicap parce qu'elles sont soumises aux dérives bureaucratiques et qu'il n'y a plus rien à verrouiller pour assurer leur domination. Le mouvement copyleft a ses ennemis : la bataille entre l'ancien modèle et le nouveau se joue ainsi sur le terrain de la propriété intellectuelle, avec la reconnaissance des brevets logiciels en Amérique du Nord, que des lobbies très puissants tentent d'imposer en Europe, avec l'extension régulière des durées du droit d'auteur et la reconnaissance des droits voisins, qui font disparaître le domaine public, par la surveillance, le filtrage et la tentative de mise au pas d'Internet qui constitue le pivot de cette véritable société du savoir dont parlent beaucoup de gens puissants, qui leur crève les yeux mais qu'ils n'ont pas encore vue.


Chapitre en construction

Vous trouverez dans les prochaines versions plus d'articles et plus d'informations. Nous vous présentons actuellement les prémices de notre réflexion et de notre exploration.

Notes et références

  1. Web 2.0 et au-delà : Nouveaux internautes : du surfeur à l'acteur, David Fayon, Edition Economica