Pourquoi le Brésil?

De Wiki ECOPOL

Si on veut créer un lieu ou il y a des gens qui viennent de plein de régions du monde, qui transmettent leur savoir-faire et qui ont envie d'y venir il faut qu'il y ait des choses attirantes.

La première chose attirante est la proximité de la mer et d'être sous les tropiques. C'est un ingrédient essentiel parce qu'il permet de dire à des gens du monde entier: « Vous avez du savoir-faire, vous avez de l'expérience, venez partager votre savoir, c'est un endroit paradisiaque. ».

Deuxièmement si c'est un endroit où le coût de la vie est élevé, où il y a déjà des infrastructures d'aide sociale, une économie forte, etc., il y a un environnement qu'on pourrait qualifier de hautain. Les gens disent: « Nous on sait très bien ce qu'on fait, on est les leaders, on est les premiers, on a pas besoin de quelque chose de nouveau ». C'est donc pour ça qu'on a besoin d'avoir un endroit où il y a une volonté d'aller vers le mieux qui soit très forte.

Troisièmement, ça doit être un endroit où l'initiative individuelle est encouragée, est célébrée, où on peut arriver avec des idées nouvelles et être bien reçu et non pas avoir une chape de plomb avec des gens qui nous disent: « ça ne marchera jamais, c'est trop lourd, de toute façon c'est trop compliqué... ». A côté de ça il y a aussi tout simplement des endroits où tous les terrains, toutes les terres, sont déjà contrôlés par des pouvoirs locaux et où il y a très peu de possibilité de développer des choses nouvelles. Il faut donc une terre où il y a ces signaux de motivation et de bonne volonté.

Ensuite il est utile d'avoir un endroit où il y a beaucoup d'injustices sociales car Ecopol permet de les réduire. Par contre, pas de contrôle par des mafias qui fait qu'on ne peut pas réduire ces injustices sans se heurter à des bandes armées ou à des grands pouvoirs. Il faut donc qu'il y ait en même temps des équités sociales et une augmentation de l'équité des chances.

Il faut aussi que ce soit un endroit multiculturel qui permette d'accueillir tout le monde. Il faut que s'il y ait un petit pourcentage de 1 à 20% des gens qui viennent d'un endroit du monde pour s'établir dans l'Ecopol qu'il puissent facilement y avoir la résidence sans être dans une situation où la résidence est quasiment impossible à obtenir pour des raisons administratives parce que c'est un pays qui est fermé l'immigration.

Ensuite il vaut mieux que ce soit un endroit où les terres ne coûtent pas trop cher notamment pour pouvoir acheter dans le but de reforester. Il faut que ce soit un endroit qui cherche un nouveau souffle pour que le projet puisse être porteur. Il y a aussi « les premiers seront les dernier ». Si ce n'est pas un endroit où il y a déjà des habitudes qui sont semi bonnes, par exemple des systèmes de tri des déchets mais qui sont contrôlés par des mafias ce qui est la cas dans pas mal de pays. Ils utilisent donc beaucoup d'argent du gouvernement mais n'obtiennent que très peu d'impact car tout est déjà pris. Inversement, il y a des endroits où il y a très peu de systèmes de gestion des déchets et là il est intéressant de proposer plus, notamment le tri sélectif des déchets et le recyclage des matériaux recyclables.

Il est aussi intéressants de trouver un endroit où il n'y a pas encore de monument culturel, d'oeuvre d'art symbole pour le tourisme. Ça permet ainsi de créer ça et d'organiser des visites de sensibilisation de premier contact avec la culture de l'écologie communautaire en attirant les gens par un objet symbolique (cf l'arbre des traditions, article 1001 projets).

C'est aussi important de trouver une région qui n'est pas complétement gangrénée par l'obsession productiviste, le fait de perdre sa vie à la gagner, d'être tout le temps dans l'urgence, une région où le problème principal n'est pas que les gens n'ont pas de temps mais qu'il faut développer des compétences, réconcilier, mais où les gens ont du temps et ne sont pas dans la culture du stress, de l'urgence, de la panique. Comme ça ils ont la capacité d'écouter, de porter attention et d'être de vrais acteurs de ce projet. Ensuite il faudrait un endroit où il y a des leader écologiques et une culture universitaire pour qu'il y ait en même temps un lien entre les gens du terrain et le réseau mondial du partage de la connaissance. Il faudrait un lieu où il y a un manque d'initiative et où une initiative sera la bienvenue.

Aussi, il y a 440 centrales nucléaires sur terre aujourd'hui et si on a un crack économique mondial à Wall Street ou autre, même si l'armée peut avoir un contrôle sur ces centres nucléaires, il est bien probable qu'il y ait des problèmes. En effet, lors d'une crise économique mondiale, comme celle de 1929 où l'on voyait des millions de personnes qui crevaient de faim et qui étaient prêtes à tout pour manger c'était des hordes qui perdaient une bonne partie de leur conscience morale parce qu'il étaient dans la panique, l'urgence, le besoin. Il y a eu déjà à l'époque beaucoup de problèmes graves mais aujourd'hui avec ces centrales nucléaires ça serait encore pire. Ecopol devrait donc être un lieu qui serait le plus loin possible des centrales nucléaires. En effet, autours d'une centrale nucléaire s'il y a une guerre civile il y a assez rapidement une situation comme à Tchernobyl où les réacteurs peuvent avoir des perturbations parce qu'il n'y a pas assez de moyens, il y des débordements. De plus, c'est une source d'énergie donc un lieu stratégique. Face à l'absence de nourriture, parce que le monde est interconnecté et interdépendant, les régions ne sont pas du tout autonomes. Donc ce qui est à craindre ce sont des insurrections populaires dans une situation d'état de non droit. Les gens qui habiteront près de centrales nucléaires seront donc les premiers touchés et si l'on veut un développement vraiment durable il faut donc anticiper ce fait. Les réacteurs nucléaires sont quand même fragiles, les avions dans le World Trade Center ça peut arriver sur une centrale nucléaire. En temps de paix, tout va bien mais si on est dans une situation de guerre civile où les gens crèvent de faim ça fait partie des premières infrastructures qui d'une part sera contrôlé par l'armée d'autre part aussi prise d'assaut par les gens affamés qui sont conscients que c'est un endroit stratégique. Plus largement les défection et la corruptions sont plus forte quand il y a des situations comme ça donc tout simplement que l'ingénieur nucléaire qui doit s'en occuper ne soit pas là est un problème.