Comment contribuer / participer ?

De Wiki ECOPOL
Révision datée du 10 janvier 2013 à 23:46 par TB-assist-PrD (discussion | contributions) (INVESTISSEURS)

Vous y croyez? C'est parti, selon vos ressources : investisseurs, ambassadeurs et pionniers.


Ambassadeurs depuis chez vous, en diffusant l'existence d'Ecopol dans vos réseaux sociaux et en venant nous visiter

Donateurs ou investisseurs, en apportant vos fonds pour appuyer le lancement d'Ecopol

Pionniers en présentant votre candidature pour faire partie des fondateurs de ce pole d'écologie communautaire


Investisseurs

Le fond de démarrage d'Ecopol est de 9 millions d'Euros. Il permet ensuite l'autosuffisance, comme décrit dans les articles précédents.

Vous pouvez contribuer avec :

  • un don dès 100€, et, pourquoi pas, des sommes importantes pour donner un signal fort.

Ainsi vous soutenez l'association Ecopol qui gère cette initiative, et peut développer sa souveraineté sur les terres et les infractuctures. Vous recevez le rapport annuel avec des nouvelles fraîches et un recueil d'histoires sur l'aventure en construction.


  • un investissement dès 5'000€, pour mettre de l'argent dans un projet qui vous motive.

Vous recevez une part de la société anonyme qui possède les ressources louées à l'association, à la hauteur de votre investissement. L'association est actionnaire majoritaire. Votre mise est récupérable intégralement en 6 mois sur demande, sans intérêts ou avec rendement de type compte d'épargne standard. Vous choisissez un rendement de 1% ou 2%. Ces intérêts proviennent des revenus des micro-entrepreneurs qui louent la terre et les infrastructures, via l'association Ecopol qui coordonne le projet. Si vous souhaitez récupérez votre investissement en moins de six mois, vous ne récupérer que 95% à 99% de la somme versée. Le solde de 1% à 5% est utilisé par l'équipe d'Ecopol pour promouvoir le fond Ecopol et ainsi trouver de nouveaux investisseurs qui vous remplacent. La terre et les infrastructures sont les ressources qui couvrent la valeur de votre investissement. Si le projet n'est pas autofinancé après 10 à 20 ans, la société anonyme peut retirer la gestion à l'association, et revendre le patrimoine (terres + constructions) pour un projet d'écotourisme moins innovant. Par exemple un centre de vacances et de séminaires avec une gestion classique par un hôtelier, sans école ni agriculture intégrée, ni vie communautaire.

Le fond de démarrage est réuni en 3 lots de 3 millions. Lot 1 : achat de la terre (environ 300 hectares avec plage et terres fertiles, cf plan d'Ecopol), construction des infrastructures de base pour 100 pionniers avec une dizaine de micro-entreprises de base pour la construction, la communication et la formation.

Lot 2 : construction du premier quartier, 20 micro-entreprises pour démarrer l'écotourisme, l'agriculture et l'artisanat.

Lot3 : achat de terres complémentaires, fin des constructions de base pour accueil entre 500 et 2'000 visiteurs et résidents, projets de reforestation et d'infrastructure pour la gestion durable et l'autonomie financière.


Un système de financement classique et de confiance

Comment font les banques qui lèvent des fonds auprès de nombreux investisseurs pour construire par exemple un grand pont ou une immeuble de 200 étages ? Elles formalisent le projet comme ce livre le fait pour Ecopol. Puis elles ouvrent un compte bancaire bloqué. Les investisseurs y versent 5% de l'investissement promis. Leur investissement est alors considéré comme actif. Lorsque 100% des promesses sont réunies, il y a 5% de 3'000'000 d'Euros sur le compte bloqué, soit 150'000€. Cela lance la "réalisation" du fond : les investisseurs ont 6 mois pour verser le 95% restant promis. Si ce n'est pas le cas, les 5% de départ sont utilisés pour trouver de nouveaux investisseurs.


Exemple concret de cheminement d'investisseur.

Après avoir assisté à une conférence de présentation d'Ecopol, Sabina & Georges rentrent chez eux et surfent sur le site d'Ecopol. Ils lisent le livre. Ils arrivent au constat que ce projet est vraiment très proche des valeurs et de la vision qu'ils ont de notre société. Ils se disent que plutôt que de laisser tout leur argent sur un compte d'épargne en banque avec 1,5% d'intérêt, ils préfèrent que leur argent soit investi dans ce projet auxquels ils croient. Ils demandent l'avis à leur banquier avant de Celui-ci leur demande d'envoyer un lien sur le "due diligence". C'est un document produit par un avocat externe à Ecopol, qui confirme des éléments de base sécurisant le projet, à savoir :

  • oui, pour moins de 1,5 million d'Euro, on peut acheter 300 hectares de terre incluant des terres fertiles et quelques centaines de mètres de plage, et le prix des terres augmentant partout sur terre, c'est un bon investissement
  • oui, la loi brésilienne est ainsi faite que n'importe qui peut devenir micro-entrepreneur indépendant, donc le système méritocratique, où les résidents sont payés uniquement en fonction de leur résultat, ne va pas se heurter à des problèmes de loi du travail est il est donc légalement viable
  • oui, il existe d'autres initiatives de ce type(écolieux) au Brésil, ce qui démontre que ce n'est pas un projet isolé utopiste, mais bien un projet innovant dans une tendance émergente
  • oui, si le projet n'atteint suffisamment, pas les objectifs quinquennaux, la Société Anonyme est ainsi constituée que son conseil d'administration a l'obligation de soumettre aux actionnaires un vote pour définir si le projet doit être transformé en un écocentre de tourisme plus classique, avec des vacanciers qui viennent se détendre, mais sans école, sans résidents, sans écologie profonde, juste un lieu sympa et bien situé. Ceci permettant à la Société Anonyme de revendre le terrain et l'infrastructure à un hôtelier (à noter que ce scénario n'est pas du tout souhaité, mais que c'est important d'avoir un plan B pour assurer que les investisseurs seront respectés), à un tarif suffisant pour couvrir les investissements.

Sur cette base, Sabina et Georges fond une promesse de 100'000€ d'investissement. Après réflexion, ils décident aussi de :

  • faire un don exceptionnel de 2'000€ pour aider le projet à trouver les autres fonds et à continuer à recruter les premiers pionniers
  • venir à une réunion des ambassadeurs sur place à Bahia, dans un écovillage déjà existant, à leur frais, pour le plaisir de voir comment cela se passe
  • limiter leur rendement (intérêt annuel) à 1%, car c'est ce qu'ils touchaient dans la banque où ils ont leur épargne.

Pour verser les 100'000€ ils font ainsi :

  • - 1 - Ils versent immédiatement 5%, soit 5'000€, sur un compte bloqué au nom du projet Ecopol.
  • - 2 - Ils reçoivent par email les nouvelles de l'état des investissements, et voient ainsi que le total des promesses augmente progressivement.
  • - 3 - Lorsque le total des promesses atteint 3 millions, donc lorsque 150'000€ sont sur le compte en banque bloqué au nom du projet, ils reçoivent la demande de versement des 95'000€ restants. Ils ont 6 mois pour le verser.

Ce système permet d'assurer un financement solidaire où tous les investisseurs sont partenaires. Tant que l'entier de la somme n'est pas promise, personne ne doit verser les 95% restants.

Si, au moment de devoir verser le solde de 95%, par malchance Sabina et Georges doivent faire face à des difficultés financières et ne peuvent plus verser les 95'000€ promis, ils ont 6 mois pour soit trouver un autre investisseur qui les remplace, soit laisser les 5% initiaux comme soutien à la recherche rapide d'investisseurs qui les remplacent. Ainsi, c'est un investissement solidaire.

Quelques années plus tard, Sabina et Georges ont besoin de ces 100'000€. Moyennant un délai de 6 mois, ils peuvent le récupérer, sans motifs, à 100%, avec les intérêts cumulés.

AMBASSADRICES / AMBASSADEURS (promotion)

Vous contribuez à enrichir la présentation du projet sur le site www.ecopol.net, en proposant des modifications et compléments directement sur le web (comme wikipedia).

Vous diffusez l'existence d'Ecopol dans vos réseaux sociaux (on peut vous envoyer des dépliants par la poste). C'est très utile, car de nombreuses personnes souhaitent participer à ce genre de projet et ont besoin de liens de proximité ou tout simplement d'une petite étincelle d'information.

Vous organisez des conférences pour présenter le projet à divers groupes.


Une réunion par an entre est organisée pour tous les ambassadeurs. But : assurer une bonne dynamique groupe.


PIONNIERES / PIONNIERS

Vous vous inscrivez sur www.ecopol.net et présentez votre motivation et vos contributions à faire partie des pionniers. Tous les profils sont possibles (âges, origines, expériences, situation). L'essentiel pour participer comme pionnier est le savoir-être. Il s'agit de vos compétences transversales à toute activité; la capacité d'intégration dans un groupe, d'autoformation par l'action, de gestion du changement et de création d'un climat constructif de coopération et de cohabitation, votre plaisir à construire un projet innovant, à être régulier, positif, modéré, à aller jusqu'au bout de ce que vous entreprenez...

Sur la base d'un auto-diagnostic de compétences, d'un entretien individuel et d'un stage de premier contact, les fondateurs sélectionneront environ 500 pionniers pour planifier un essai de quelques mois. Il y aura avec toujours une centaine de participants sur le terrain. Selon nos expériences et les projets existants (voir chapitre écolieux existants), environ 20% des participants à une telle dynamique se sentent à l'aise pour s'engager durablement dans la construction d'une communauté intentionnelle d'apprentissage.

Ceci signifie que sur 500 pionniers initialement sélectionnés, selon nos estimations une centaine seront durablement actifs dans le projet. Les autres réduiront ou stopperons leur engagement durant la période d'essai, et seront remplacés par d'autres pionniers, en fonction des situations. La majorité quittera en douceur et en bonne entente, et une minorité en nombre (mais peut-être parfois très bruyante, mieux vaut s'y préparer), quittera en exprimant sa déception, à cause d'attentes non satisfaites. Le fait de savoir comment gérer cette réalité humaine de choc frontal (entre les attentes de certains participants virulents et les réalités des processus d'innovation), est probablement un des plus forts savoir-faire que les fondateurs apportent au projet. Cette obligation de résistance dans les moments de chocs relationnels a été identifiée comme la principale clé de succès des divers grands projets d'écolieux durables, tel Findhorn et Auroville, ainsi dans les expériences communautaires des ONG Smala (communautés intentionnelles urbaines) et Ynternet.org (communautés virtuelles). Un dispositif performant d'anticipation et de gestion de conflits devrait permettre au projet de rester durablement ouvert à tous sans réduire la dynamique de coopération par des règles inutilement restrictives, ce qui peut arriver si trop de difficultés relationnelles sont rencontrées.

Si il y a consentement mutuel après 3 à 12 mois d'essai, vous bénéficierez du statut de résident durable, et des certifications de compétences. Le projet fonctionnant aussi comme école technique, en partenariats avec diverses écoles professionnelles et universités.

Après 3 à 5 ans, une communauté intentionnelle comme celle-ci atteint une forme de « rythme de croisière », avec un noyau solide de personnes habituées à coopérer et cohabiter, et pouvant ainsi se proposer comme mentors pour accueillir de nouvelles vagues de participants.

Encart

Texte fondateur rédigé par Edna Ricardo comme lettre de motivation comme pionnière d'Ecopol. 28 mars 2008, Savaldor de Bahia. Les nécessités d'un quartier:

C'est dans le quartier dit du vieil ingénieur de la fédération que j'habite. Un quartiers pauvre, très peuplé et qui progresse peu. C'est la réalité de tant de quartiers de la périphérie de Salvador. On a besoin que les choses s'améliorent. Impossible d'imaginer pire éducation publique, vu que les problèmes de sécurité ont même atteint l'école : les élèves menacent leurs propres professeurs, n'ont plus aucun respect. La violence est partout  dans les rues, les points de drogues, les files d'attente. Les infrastructures de base aussi sont précaires. Les égoûts sont à ciel ouvert. Quand on actionne les autorités il leur faut deux à trois semaines pour résoudre le problème. Quand il pleut c'est pire parce que les débordements inondent pratiquement toutes les rues et on retourne à la case de départ.

Les revenus de ce quartier sont très faibles, la majorités des familles survivent avec à peine un salaire minimum, sans choisir de profession. Les adolescents se retrouvent vite parents ou se tournent vers les organisations criminelles. Les mères comme moi font des ménages, lavent et repassent les habits, et ne réussissent pas à trouver un poste fixe. Nous devons trouver de meilleures manières de réduire ou résoudre ces problèmes, pour aller vers un futur positif pour la population, principalement pour nos enfants. Déjà qu'on n'a pas de crèche pour les garder pendant qu'on travaille, ni de poste médical au service des habitants du quartier. Les adolescents n'ont pas de lieu pour faire du sport ni se divertir.