A recycler pour Ecopol maxi
des efforts d'adaptions (suite de Pour arriver à la transition)
- une hypertraçabilité en acceptant de laisser une trace numérique de chacune de ses contributions
- la notion d'anticipation: planifier à l'avance (pour ne pas avoir à payer trop cher) sa participation aux repas, aux voyages, aux animations, aux activités professionnelles et même sa disponibilité pour travailler et participer aux récoltes, aux services, aux repas, aux entretiens, à l'accueil, à la gestion des visiteurs, etc...
- le travail de médecine hyperpréventive à faire soi-même, c'est à dire, par l'alimentation, par le travail sportif et spirituel sur le corps, par la méditation, la réflexion, l'hygiène intellectuelle
- la validation de chaque échange de prestations (biens et services): ceci prend un peu de temps mais permet d'établir la transparence, élément essentiel de la culture digitale libre
Sommaire
Une période d'essai pour se lancer
Pour expérimenter les pratiques durables dans une ambiance très proche de celle proposée pour Ecopol, une seule formule : s'immerger quelque temps dans un écovillage existant.
Cela amène notamment à :
- Devoir limiter sa consommation électrique
- Participer à la vie communautaire en s'impliquant quotidiennement, en faisant la vaisselle, en aidant à la préparation du repas
- Etre responsable de ses déchets en toute circonstance
- Manger moins de viande mais plus de produits diversifiés
- Se déplacer essentiellement avec des moyen de transport sans moteur
- Utiliser des produits naturels pour son hygiène
Pris séparément, ces actes paraissent minimes, ils ne demandent pas de grands efforts. En étudiant cette liste, on se dit que l'on est capable de faire tout cela, mais on ne le sait pas réellement. S'immerger dans un écovillage permet de confronter les rêves et la réalité; pour tous, c'est un moyen de tester un nouveau mode de vie.
Edna Ricardo, pionnière pour un Ecopol au Brésil
Voici un texte fondateur rédigé par Edna Ricardo, en guise de lettre de motivation pour devenir pionnière d'Ecopol.
28 mars 2008, Savaldor de Bahia. Les nécessités d'un quartier:
«C'est dans le quartier dit du vieil ingénieur de la fédération que j'habite. Un quartiers pauvre, très peuplé et qui progresse peu. C'est la réalité de tant de quartiers de la périphérie de Salvador. On a besoin que les choses s'améliorent. Impossible d'imaginer pire éducation publique, vu que les problèmes de sécurité ont même atteint l'école : les élèves menacent leurs propres professeurs, n'ont plus aucun respect. La violence est partout dans les rues, les points de drogues, les files d'attente. Les infrastructures de base aussi sont précaires. Les égouts sont à ciel ouvert. Quand on actionne les autorités, il leur faut deux à trois semaines pour résoudre le problème. Quand il pleut c'est pire parce que les débordements inondent pratiquement toutes les rues et on retourne à la case de départ.
«Les revenus de ce quartier sont très faibles, la majorités des familles survivent avec à peine un salaire minimum, sans choisir de profession. Les adolescents se retrouvent vite parents ou se tournent vers les organisations criminelles. Les mères comme moi font des ménages, lavent et repassent les habits, et ne réussissent pas à trouver un poste fixe. Nous devons trouver de meilleures manières de réduire ou résoudre ces problèmes, pour aller vers un futur positif pour la population, principalement pour nos enfants. Déjà qu'on n'a pas de crèche pour les garder pendant qu'on travaille, ni de poste médical au service des habitants du quartier. Les adolescents n'ont pas de lieu pour faire du sport ni se divertir».
Autonomie et durabilité
Acquérir une centaine des 120 compétences clés retenues pour les formations dans Ecopol, permettra aux résidents de tendre vers l'autonomie et la durabilité. Être expert dans ces 120 micro-domaines va de pair avec le respect de la vie communautaire, la conscience écologique, la capacité à se remettre en question et à entretenir des relations saines avec son entourage.
Ceux qui auront acquis la plupart de ces compétences n'auront plus besoin de prouver qu'ils savent vivre en respectant leur environnement social et naturel. En effet, ils auront atteint un niveau de construction d'eux-mêmes suffisant pour qu'ils puissent vivre dans un climat de confiance mutuelle avec les autres habitants. Ils pourront accéder aux ressources de la communauté sans avoir besoin de prouver qu'ils les méritent. Par leur construction personnelle, ils auront déjà montré à la communauté leur bienfaisance et leur dynamisme.
Bienveillance et simplicité
Ces personnes à la construction personnelle très aboutie, formeront un club de partage, au sein duquel la monnaie ne sera plus nécessaire. Ils entretiendront avec tous les autres habitants des relations durables et équitables. Ils sauront offrir leurs services quand ils seront sollicités, et pourront accéder à tout ce que propose Ecopol. Ils veilleront au bien commun, et participeront au bon fonctionnement de la communauté. Avec sagesse, ils aborderont le rapport avec l'autre dans la bienveillance et la simplicité.
Une certaine forme d'assurance-vie
Si l'on veut être alarmiste et peu objectif, on peut présenter la situation de la manière suivante :
La grande majorité des centrales nucléaires sur Terre sont situées dans les pays fortement industrialisés.
Que se passerait-il si des régions entières de ces pays devenaient inhabitables, à cause d'un problème nucléaire comme à Tchernobyl en 1986 ou au Japon en 2011 ?
Où Fuir ? Vers Ecopol!
Réveiller la peur d'une catastrophe nucléaire n'est pourtant pas une stratégie honnête. Particulièrement, pour la création d'une petite écoville basée sur la simplicité volontaire et l'apprentissage par l'action comme le prévoit Ecopol. La peur ne doit pas être le moteur d'une telle décision, mais cela n'empêche pas de rester critique sur le nucléaire, les nanotechnologies, les OGM, le changement climatique. C'est au contraire faire preuve de bon sens.
Investir dans l'Ecopol, cela serait donc plutôt motivé par la contribution à un monde meilleur, sans forcément devoir quitter tout de go son domicile, mais plutôt en planifiant l'éventualité d'un changement de vie.
Les investissements peuvent être convertis en mois de résidence et d'apprentissage dans Ecopol. C'est une raison pour investir dans Ecopol, non pas principale, mais secondaire.
J'investis parce que j'y crois, et ensuite parce qu'en cas de mauvaise surprise là où je suis, j'ai un point de chute alternatif.
Les investisseurs seront d'ailleurs invités à venir sur place pour découvrir le lieu en écotouriste solidaire. Ils pourront passer l'évaluation initiale de compétences et identifier ainsi selon quelles conditions ils pourront s'impliquer comme résident actif si l'occasion se présente.