Les écolieux en synthèse

De Wiki ECOPOL
Révision datée du 21 janvier 2013 à 13:52 par Move (discussion | contributions) (Move a déplacé la page En résumé vers Les écolieux en synthèse sans laisser de redirection : Ce nouveau titre correspond mieux au contenu, en plus en résumé peut s'appliquer à tou, fat faire gaffe à ne pas utiliser des titres trop g...)

L'engagement vers une transition durable

Le tableau suivant reprend et compare les différents types de projets écologiques existants. Pour permettre d'évaluer à quel point la transition proposée tend vers la durabilité, six critères de classification ont été retenus (ligne horizontale supérieure):

Quoi/Qui Large échelle Ecologie profonde Démarche intentionnelle Absence de concurrence déloyale Plein emploi Utilisation des technologies accélératrices
Ecoquartier
Nouvelles écovilles
Friches reconverties
Villes en transition
Peuples premiers
Communautés intentionnelles
Ecovillages
Ecopol

Code couleur. Vert : beaucoup; Orange : moyennement; Rouge : pas du tout

Ecopol : concilier écologie, industrie et dynamiques populaires

La majorité des gens se disent: « On n'a pas le temps, même si on sait bien qu'on ne peut continuer dans cette fuite en avant de surconsommation. Mais il y aura sûrement des projets scientifiques, ou des miracles, et ma foi c'est pas si grave que ça! » Cependant, il y a une minorité consciente de la gravité de la situation environnementale mondiale. Elle pense qu'affronter ce problème offre une opportunité de donner du sens à sa vie, de faire quelque chose d'utile, et de pouvoir jouer un rôle important dans cette période de transition sur Terre.

Pour s'impliquer concrètement dans une écologie globale, on peut dessiner trois tendances principales :

  • Participer à des communautés intentionnelles. Elles ne sont pas nécessairement écologiques, et sont quasiment toutes artisanales, au sens où il n'y pas de système d'évaluation de la qualité qui soit formalisé (type qualité ISO).
  • Participer à des écovillages. Quelques dizaines ou centaines de gens y vivent dans un souci d'écologie profonde. Ils dépendent souvent de l'Etat pour fonctionner, bien qu'ils aient tout de même une certaine autonomie.
  • Développer des villes dites "en transition" en mobilisant la communauté locale. Les habitants continuent néanmoins de vivre dans un environnement de concurrence déloyale, et l'impact réel reste modeste. Un peu moins de voiture, un peu moins de chômage, mais cela ne répond pas aux besoins urgents de la planète. Ces lieux maintiennent notamment la propriété privée, la possibilité de spéculer, d'être assisté sur du long terme, sans laisser de traces de ses contributions à la vie de la communauté. Il y a une certaine amélioration de la qualité de vie mais cela reste très léger par rapport aux urgences planétaires.


Ecopol propose de concilier écologie et dynamiques populaires à l'échelle d'une petite ville, réunissant à terme quelques dizaines de milliers d'habitants, donc à une échelle dite "industrielle". Industriel au sens où ce n'est plus un village avec quelques amis qui se connaissent. Il faut modéliser, structurer, pour pouvoir assurer que l'oeuvre dépasse les pionniers sans être détournée de son but premier. C'est là sa spécialité par rapport aux autres projets de communautés écologiques.