Le woofing
Participer à la valorisation d'un lieu écologique, partager le quotidien d'une ferme biologique, recevoir en échange le gîte et le couvert : c'est du wwoofing, une nouvelle manière de voyager, de travailler et d'apprendre ! Un mot-clé : l'éco-volontariat.
Le WWOOF (« World-Wide Opportunities on Organic Farms ») est un réseau mondial de fermes bio présent sur les quatre continents et dans près de trente pays (de la France à l'Ouganda en passant par le Chili et le Danemark). Au menu : repas bio, soins des animaux, aide aux champs, découverte des énergies renouvelables et de l’éco-construction…
Né en Angleterre en 1971, le WWOOF est devenu un réseau mondial qui permet de découvrir d'autres cultures (dans tous les sens du terme). Le succès est tel que des guides spécial Wwoofing sont aujourd'hui publiés pour faciliter l'accès aux fermes participantes.
Les volontaires du WWOOF (appelés « wwoofers ») ne reçoivent normalement aucune forme de paiement ni d'aide financière. Aucune compétence ou formation n’est particulièrement requise. Il faut cependant savoir travailler en équipe, s'adapter facilement aux modes de vie et cultures étrangers. Les hôtes offrent la nourriture, l'hébergement et les occasions d'apprendre, en échange d'une assistance en maraîchage, d'activités de jardinage, ou tout travail agricole utile au lieu. Les wwoofers se recrutent parmi différentes catégories de personnes. Des étudiants aux ressources limitées peuvent l'utiliser pour prendre des vacances. On y trouve aussi des personnes intéressées par l'agriculture bio (dont des étudiants en agronomie, ou de futurs agriculteurs) ou le jardinage bio pour eux-mêmes. Certaines personnes sont en recherche de voyages et de rapports humains sans rapports marchands.
Pour aller plus loin :
- Toutes les antennes WWOOF sont sur : www.wwoof.net
- La liste des associations pratiquant l'écovolontariat : www.encyclo-ecolo.com/Ecovolontariat. Le but est de partir en vacances en France ou à l'étranger tout en participant, avec des scientifiques et spécialistes en collaboration avec les communautés locales, à la réalisation d’un projet d’utilité générale. Le volontaire s’engage de son plein gré auprès d’une association. Il offre de son temps, de son savoir, de sa motivation, de son énergie sans recevoir en contre-partie de rémunération.